Les écoles et l’enseignement à Messancy
Ch. Moïs
(Texte publié dans les « Chroniques » n° 12 2000)
Préambule Ce travail de synthèse fait suite à l’exposition organisée par le Cercle Historique du Pays de Messancy dans les locaux de la Villa Clainge les 9 et 10 octobre 1999. De nombreux documents et témoignages avaient été rassemblés pour cette occasion. Depuis lors, les recherches se sont poursuivies et nous ont permis de récolter de nouvelles données historiques.
I – Sous l’Ancien Régime ( avant 1795 )
1583 – Le Concile de Trente ( 1545-1583 ) prescrit qu’il y aura dans chaque paroisse , une petite école dont le maître choisi par l’évêque enseignera gratuitement aux enfants pauvres la lecture, l’écriture, la grammaire, le chant, le calcul ; mais les prières, le catéchisme et la bible occuperont le plus clair du temps des élèves et l’abécédaire est le seul manuel employé. 1621 – L’archevêque de Trèves, diocèse dont dépend le village, souhaite que chaque paroisse ait son maître. A Messancy, c’est le sacristain – cuisinier – tisserand – cabaretier qui est le maître d’école ! Dans son rapport de visite canonique en 1628, le doyen d’Arlon J. Floncel le qualifie de licencieux et d’incapable. Il demande que « l’on choisisse immédiatement un maître d’école tout à fait capable » 1740 – Marie-Thérèse d’Autriche et après elle Joseph II , tentent d’étatiser l’enseignement mais les esprits ne sont pas encore mûrs. Nos gouvernants, durant tout l’Ancien Régime, n’ont jamais fait l’effort réel d’instruire les populations, laissant à l’Eglise le soin de s’en occuper. Elle-même n’avait comme but essentiel, en organisant pendant la mauvaise saison des classes tenues par des clercs plus ou moins instruits, que de faire participer les paroissiens aux offices et de leur permettre de lire quelques textes religieux ou comprendre les prônes du dimanche. Les données de Messancy pour la période des 17ème et 18ème siècles sont peu abondantes. Nous savons que la classe était tenue uniquement pendant les mois d’hiver dans un local attenant au presbytère appelé Kosterhaus ou Schulhaus (maison du sacristain ou maison d’école) ou à la maison du vicaire, dans la « Stuff ». Les premiers vicaires – instituteurs ( appelés « ludimagister » dans les relevés ecclésiastiques ) connus sont : Nicolas CHEVALIER en 1753 , Pierre PUTZ en 1772 , Nicolas WELTER de Niederfeulen en 1787. De ce dernier, nous savons que les paroissiens et le curé s’entendirent pour louer ses services afin d’instruire les enfants et, subsidiairement, pour l’assistance du curé aux offices en tant que chantre et sacristain. 1793 – Un décret du gouvernement , charge l’instituteur d’enseigner aux élèves les “connaissances élémentaires nécessaires aux citoyens “
II – Pendant la période française ( 1795 – 1815 )
La Belgique annexée tombe sous le régime français en 1795 qui y applique ses lois. La constitution française de1791 déclarait : « Il sera créé et organisé une instruction publique commune à tous les citoyens, gratuite à l’égard des parties de l’enseignement indispensable pour tous les hommes… ». En 1796, le Directoire introduit avec prudence les lois anti – religieuses. Dans nos régions, les prêtres sont persécutés, se cachent et l’enseignement qu’ils étaient seuls à prodiguer périclite complètement. A partir de 1802, les instituteurs doivent être choisis par les maires et les conseils communaux, le logement étant fourni par la commune; c’est elle aussi qui fixe le prix à payer par les parents au maître (seulement 1/5 des élèves pouvaient être exemptés pour cause d’indigence ). L’apprentissage de l’écriture coûtait plus cher que celui de la lecture . A Messancy, le vicaire Jean – Mathias KLEIN, assure la fonction d’instituteur depuis 1807. Il est logé dans la maison communale mais n’a aucun revenu fixe. L’indemnité mensuelle payée par chaque élève est de 30 centimes. Il enseigne l’allemand, le français et le système métrique. Dans un document destiné à l’administration départementale de Luxembourg, le maire DEMATHELIN fait remarquer en 1809 : « vu que l’école n’est fréquentée qu’à l’époque où les ouvrages de la campagne cessent et la modique indemnité payée par chaque élève, il n’est permis à aucun instituteur étranger de venir se fixer dans la commune puisqu’il ne pourrait pas subsister avec ce seul emploi; de sorte que les fonctions d’instituteur sont souvent de fois confiées à des ecclésiastiques plus ou moins éclairés et passent en autant de mains qu’il y a de substitutions de vicaire .»
III – Pendant la période hollandaise ( 1815 – 1830 )
Le régime hollandais renforcera progressivement la mainmise de l’Etat sur l’Eglise et sur l’enseignement. Une statistique de 1817 constate l’indigence généralisée des écoles dans la province. Le curé F.L. GOTLIEB, comme beaucoup de ses confrères, crée en 1815 une fondation au profit de l’enseignement primaire. En 1816, le vicaire – instituteur SCHNEIDESCH perçoit un traitement annuel fixe de 450 f et un supplément ( écolage ) de 100 f. A cette époque, la fréquentation scolaire est de 54,8 % en moyenne pour les 113 garçons et de 38,3 % pour les 73 filles. La salle d’école de 20 m² avec 2 petites fenêtres vitrées en plomb , blanchie à la chaux et ne comportant pas de toilettes, doit pouvoir accueillir 90 élèves. A Messancy, village qui compte le plus grand nombre d’enfants du canton, il n’y a pas de place pour tout le monde . A partir de 1817, des particuliers créent à Luxembourg une école – modèle chargée de former les instituteurs. Les cours se donnent durant l’été. C’est en cette même année que Henri HODISTER, âgé de 29 ans, fils d’un chantre de l’église paroissiale de Saint – Hubert, est nommé greffier à la Justice de Paix. En 1827, il épousera Agnès Toussaint originaire de Messancy. Il exerce ses fonctions de greffier jusqu’en mars 1829. A partir de 1820, il tient également une classe privée de bonne réputation qui comptera jusqu’à 30 élèves. En 1819, par manque de vicaire, la commune fait appel au chantre – sacristain – tailleur d’habits Christophe ZIMMERMAN qui devient le premier instituteur laïc à Messancy (appelé « Scholmeyster »). D’octobre à mars, il occupe le local attenant au presbytère qu’il doit partager avec monsieur HODISTER. En 1820 on installe un poêle dans la classe; auparavant elle était chauffée par le fourneau de la cuisine contiguë du presbytère. En 1821, le curé de Messancy, Jean-Baptiste RODESCH, qui est aussi correspondant du jury d’instruction, s’indigne du fait que certaines communes engagent des maîtres d’école “ à l’insu du curé “ qui de droit doit être le premier inspecteur. On constate qu’à cette époque 1/3 des enfants fréquentent l’école 4 mois par an, 1/3 pendant 2 mois et le 1/3 restant ne suit pas les cours. La scolarité commence à 7 ans et se termine entre 12 et 14 ans. En 1825, le maire Jean – Frédéric TESCH achète un jardin pour y construire une école à la rue du Pont ( aujourd’hui rue de la Gare). Ce projet de construction d’un local de 56 m² est refusé car il se trouve à proximité d’un chemin très fréquenté et près de la grand – route. La population s’y oppose également et préfère que l’école se tienne plus près de l’église, dans l’étable réaménagée du presbytère. Les frères Jacques et Pierre KIRSCH suivent les cours de l’école – modèle à Luxembourg. En 1826 , à 13 ans, Jacques KIRSCH sera instituteur à Turpange. Le bourgmestre fait connaître au commissaire d’arrondissement que les maisons d’école de Guerlange et de Messancy sont trop petites, en mauvais état et qu’elles ne peuvent être agrandies. En 1827, les enfants solvables de 6 à 12 ans sont 130, les indigents 54. Le traitement annuel de l’instituteur se monte à 230 florins plus 41,30 fl. de la commune et 8,67 fl. des fondations soit un total de 280 florins ou 592 f . Les nouveaux projets de construction de 1828 ( pour une école de 101 m²) et de 1830 (pour 110 m² ) sont refusés car ils sont “ informes et incomplets “.
IV. Après l’Indépendance
A. 1833 – Première école communale En 1833, la commune de Messancy construit un nouveau presbytère auquel elle décide d’adjoindre une salle d’école à l’emplacement de la grange et de l’étable de l’ancien bâtiment. Les plans sont dressés par monsieur MATHIEU, conducteur des constructions publiques à Virton. Les travaux, dont le coût s’élève à 3.260 f 30, sont supervisés par l’architecte provincial CORDONNIER. Cette école est couverte d’un toit de chaume jusque 1849 au moins. Elle fut mixte jusqu’à la construction de l’école communale des filles en 1867. A la fin du 19ème siècle cependant, seule la classe du second degré de garçons s’y tenait; le local du premier degré se trouvait dans la maison communale construite en 1850 (emplacement de la boucherie Scharff, au coin de la Grand-rue et rue de la Trinité ).
Les instituteurs du canton se réunissent régulièrement dans l’une ou l’autre école, en « conférences », avec la participation de l’inspecteur et du doyen pour y débattre de sujets pédagogiques et des nouvelles méthodes d’enseignement. Un rapport est scrupuleusement consigné dans un registre conservé par l’inspecteur. Jean KIRSCH, qui exerce effectivement depuis 1841 après avoir été instituteur à Turpange, est nommé le 2 janvier 1843. En 1856, la commune crée une classe séparée pour les filles. L’administration communale organise en septembre 1866 un concours pour recruter un instituteur. Deux candidats se présentent devant le jury : Simon CORNEILLE qui enseigne à Hachy et Nicolas MERTZ qui n’a pas encore terminé ses études à Carlsbourg. Corneille l’emporte mais se désiste rapidement car il a également été retenu à Athus et préfère accepter ce poste. N. MERTZ est donc nommé sous réserve de réussir un an plus tard l’examen de langue allemande et l’examen pratique de méthodologie. Vers 1860, le traitement annuel moyen d’un enseignant était de 700 f. L’école communale comptait 168 garçons et 152 filles. L’école paroissiale, qui était « adoptée » par la commune, était fréquentée par 24 garçons et 31 filles sous la houlette de deux instituteurs. L’école devait être ouverte 250 jours par an. Les ouvrages mis entre les mains des élèves et répertoriés par l’inspecteur Grégorius sont les suivants : - Catéchisme par Ph. De Scouville - L’histoire sainte, ancien et nouveau testament, par Schmit - Histoire sainte par l’abbé de Noirlieu - Manuel de morale pratique et religieuse - Premier livre de lecture par JB Henkels - Livre de lecture pour les classes supérieures - Grammaire française par P. Mouzon - Grammaire allemande par Henkels - Recueils et devoirs grammaticaux par Mouzon - Traité élémentaire d’arithmétique - Géographie pour les écoles primaires - Histoire nationale par C. Du Vivier - Traité d’écriture par la Société de Liège - Manuel de politesse C’est aussi en 1860 que les premiers cours permanents pour élèves instituteurs sont ouverts à Virton. Jean Baptiste WATRY, né à Messancy en 1843, y passe un examen pour l’obtention d’une bourse. En 1865, l’école compte 82 élèves. La classe des garçons est surchargée et la commune décide de la dédoubler à partir de la rentrée du 1er octobre 1872. Mais la maladie de monsieur SCHEER reportera cette disposition de quelques années. Cet enseignant est contraint de démissionner en 1891. C’est Pierre EMERING qui est nommé instituteur en chef le 16 mars. Né à Betzdorf au Grand-Duché de Luxembourg en 1864, diplômé de Carlsbourg en 1883, il est d’abord instituteur libre à Sélange de 1883 à 1885 puis chef d’école à Membach (Liège). Il obtient sa naturalisation belge en 1887. Une école d’adultes existe également au village. C’est P. EMERING qui en est également chargé en 1891 au traitement de 200 f par an. La classe du presbytère a cessé d’être utilisée lors de l’ouverture de l’école communale pour garçons en 1912 .
B. 1867 – L’école communale pour filles En 1867, la commune de Messancy décide de construire une école pour filles dans la Grand – rue à proximité du presbytère. Mademoiselle N. TESCH avait fait un don de 10.000 f à charge pour la commune d’ériger une école gardienne pour les enfants des deux sexes. Un premier projet est présenté par l’architecte provincial A. JAMOT, déjà auteur des plans de l’église en 1847 et de la maison communale en 1850. Il propose le projet définitif et le devis le 10 janvier 1868. L’adjudication a lieu en mars 1868 et la réception des travaux se passe le 28 novembre 1870. Le coût de la construction du bâtiment et du terrain s’éleva à 33.920 f 93. La classe gardienne fut confiée à sœur Sainte Bernardine (Marguerite BOUKAERT) puis, en avril 1891, à sœur Sainte Foi (Suzanne LENERTZ) qui enseignait depuis six ans à l’école privée. Le 22 février 1891, le conseil décide de supprimer la section communale des filles car elle choisit d’adopter l’école privée des sœurs de la Doctrine Chrétienne fondée par le doyen EISCHER en 1882. L’institutrice communale, madame Elise SCHMIT – EPPE, est mise en disponibilité et les sœurs quittent la maison de la rue de Longwy pour occuper les locaux de la Grand – rue jusqu’en 1930. Note : la loi organique du 23 septembre 1842 (dite loi Nothomb) permettait à une commune d’adopter une ou plusieurs écoles libres au lieu d’organiser elle-même l’enseignement fondamental. Les nominations étaient proposées par le comité de patronage de l’école et devaient être approuvées par la commune. En 1896, la commune avait prolongé de 10 ans l’adoption de l’école. Ce bail a été renouvelé en 1906 par le comité de patronage de l’école composé du doyen J. WITRY, E. KIRSCH, ancien bourgmestre, J. HAMES, menuisier et H. THILL, cafetier. L’adoption sera renouvelée ainsi tous les 10 ans jusqu’en 1959 (Pacte scolaire). En 1930, les sœurs de la Doctrine quittent les classes de la Grand – rue pour la villa Clainge où elles remplacent les sœurs Dominicaines. Les bâtiments de l’école communale des filles seront utilisés ultérieurement par la poste puis transformés en logements.
C. 1882 – Ecole libre pour filles (école rue du Castel puis rue de Longwy ) Le gouvernement libéral en place en 1879 promulgue une loi qui supprime la religion comme cours obligatoire. Il s’ensuit une guerre scolaire qui aboutira à la création d’un réseau parallèle d’écoles libres. En 1882, le doyen EICHER ( à Messancy de 1868 à 1884 ), fonde une école libre pour filles. Les cours se donnent d’abord rue du Castel dans la maison HAMES puis rue de Longwy dans une maison qui sera rachetée par le docteur DUREN en 1890. L’enseignement est assuré par des sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy. La première classe est ouverte en octobre 1882 sous la direction de Sœur Saint Hubert (Anne FERBER de Tontelange). Cette école sera adoptée par la commune en 1891 et les cours se tiendront dans les locaux de la Grand – rue. La commune rachète alors le mobilier composé de 19 bancs – pupitres, des cartes de géographie, le poêle, l’estrade et le tableau noir pour 600 f.
D. 1905 – Ecole de la Villa Clainge
Les sœurs Dominicaines de Bar-le-Duc, chassées de France par la loi Combes, arrivent à Messancy en 1903 et achètent la villa du notaire Albert CLAINGE, en faillite. Elles sont 9 en 1904 et 14 en 1905, année où elles font construire une école pour filles avec pensionnat à partir de plans réalisés à Bar-le-Duc. Elles assurent une section gardienne et une section primaire. Les bâtiments sont imposants. Les salles sont vastes et bien éclairées. La chapelle est agrémentée de jolis vitraux dont l’un d’eux, représentant la crucifixion, fut récemment mis en évidence dans la chapelle attenante à l’école du Foyer. Les sœurs dominicaines resteront à Messancy jusqu’en 1928. En 1929, la commune rachète la Villa Clainge à l’a.s.b.l « Les Religieuses dominicaines de Messancy » représentée par la notaire R. de Gauquier pour 450.000 f et fait dresser un projet de transformation de l’école par l’architecte LAMY d’Arlon. Les plans définitifs datent de février 1930. A partir de 1930, les sœurs de la Doctrine Chrétienne quittent la Grand – rue et rejoignent la « villa Clainge ». L’école primaire est réadoptée par la commune pour dix ans. Le comité de patronage est composé du notaire de GAUQUIER, de Mathias NEU et de Pierre SCHAEFFER, cordonnier.. Le doyen POIRE, après 1945, y crée une section familiale ménagère, appelée aussi ouvroir, dirigée par sœur Julienne. En 1954, l’école compte 104 filles dans les sections gardiennes et primaires et 25 filles pour l’école ménagère qui est dirigée par sœur Valérie. La loi de 1959 prévoit qu’une école libre auparavant adoptée a priorité pour occuper les locaux scolaires. Un bail de location est donc conclu entre l’administration communale et la commission administrative des écoles libres le 4 février 1961. Le doyen RIES ouvre le 1/9/1961 une «section professionnelle secondaire inférieure familiale » comptant trois années d’études dirigée pendant un an par mademoiselle Cécile NELISSEN. Pour la rentrée de 1962, c’est une religieuse, sœur Marie – Alphonse, qui en prend la direction. L’école familiale compte alors 46 élèves réparties en deux classes. Cette section sera fusionnée avec l’école secondaire d’ Athus, le dernier directeur étant monsieur Poncelet. L’école de la Villa Clainge fonctionne jusque 1976. Ces bâtiments ont également abrité la maison communale et, depuis quelques années, divers mouvements et clubs du village.
E. 1912 – Ecole communale pour garçons ( 1982 – Ecole libre “ Don Bosco “ )
Dès 1901, l’inspecteur du réseau primaire C. DONDAINE fustige la commune de Messancy pour le délabrement des locaux scolaires. Le 14 novembre 1910, un arrêté royal a même retiré à la commune les subsides de l’Etat et de la province tant qu’elle n’aurait pas « fait effectuer les travaux de construction et d’amélioration destinés à remédier à l’organisation matérielle défectueuse et insuffisante de son enseignement primaire ». La situation semble vraiment sérieuse ! Ce n’est qu’au mois d’août 1911 que l’architecte Léon LAMY d’Arlon remet les plans et devis pour une école à construire rue « Gilbette», actuellement rue des Déportés . En 1912 , la commune ouvre enfin une école pour garçons contenant alors deux classes. Un logement pour l’instituteur y est incorporé. Il faut se souvenir que ce n’est qu’en 1914 qu’une loi impose la fréquentation de l’école à partir de 6 ans. Une 3ème classe est ouverte le 22 avril 1929 avec monsieur Nicolas HOFFELT comme titulaire. Il deviendra instituteur en chef le 21 mai 1938, après la démission de J.B. HESSE. Une 4ème classe est aménagée en 1946, suite aux plans de l’architecte COLLING d’Arlon. Des plans avaient déjà été proposés en 1941 et 1943 par l’architecte N. DEBOULLE. . La commune ferme l’école en 1977. Les bâtiments seront rachetés par le doyen L. SCHWEICH , le 30 avril 1982 , afin d’y installer les classes supérieures de l’école du Foyer. L’école ouvre ses portes dès la rentrée suivante et l’implantation prend alors le nom d’école “ Don Bosco “.
F. 1961 Ecole primaire et maternelle de l’Etat puis de la Communauté française “ Le Castel “
Elle est située rue Grande, n° 108, dans un des bâtiments illustres du village. La construction du « Château Tesch – Muller » puis « Castel » date de 1866. C’est Jean-Baptiste-Victor TESCH né à Messancy le 12/03/1812 qui le fit édifier en briques et pierres de taille dans le style Tudor. Victor TESCH, marié à Hélène-Cécile-Caroline NOTHOMB, était avocat à Arlon. Il fonda, avec d’autres, le journal libéral “ l’Echo du Luxembourg“. Il fut conseiller provincial du canton de Messancy de 1838 à 1848 et ministre libéral de la justice de 1850 à 1852 et de 1857 à 1865. Il fut également gouverneur de la Société Générale et administrateur dans plusieurs sociétés industrielles. Le “Castel “, construit à l’emplacement de l’ancienne ferme de la famille HAÏERZ, devint sa demeure familiale. Victor TESCH décéda à Messancy le 16 juin 1892. Il eut 3 filles dont l’aînée, Marie, avait épousé Hubert MULLER, maître de forge, originaire d’Esch sur Alzette. C’est lui qui hérita du “ Castel “. Ses descendants le vendirent à Nicolas RECKINGER, propriétaire de cinémas à Luxembourg. Le bâtiment fut aménagé pour servir d’hôtel restaurant mais les clients ne vinrent pas …. En novembre 1960 un groupe de messancéens souhaite ériger au village une école maternelle et primaire du réseau officiel. Après différentes démarches, dès le mois de décembre de la même année, l’Etat accepte l’ouverture d’une école et loue le bâtiment afin d’y ouvrir des classes à la rentrée de septembre 1961. Le premier instituteur – directeur est monsieur E. GILLET. L’école qui propose des repas de midi aux élèves rencontre le succès dès les premières années et compte rapidement 200 élèves. L’Etat devient propriétaire des bâtiments en 1963, ainsi que du parc qui couvre une superficie d’1 ha. En cette même année, des locaux de construction légère sont aménagés dans le parc attenant : une salle de gymnastique, des classes primaires et maternelles. L’école s’agrandit encore en 1976 par l’adjonction d’un bâtiment en construction traditionnelle. A les suite des réformes de l’Etat belge, c’est la Communauté française qui devient le pouvoir organisateur.
G. 1962 – Ecole paroissiale libre du Foyer
L’ancienne maison HAUSMANN- HARTERT (bâtiment sinistré et abandonné suite aux dégâts occasionnés par la guerre), située rue des Chasseurs Ardennais ( anciennement Rue Basse), a été rachetée par le doyen POIRE le 26 août 1946 au cours d’une vente publique faite par le notaire Raymond de GAUQUIER pour la somme de 180.000 f. Le premier dimanche de septembre 1949, on inaugurait le “ Foyer “, un complexe culturel et récréatif contenant un cinéma, après des travaux dont le coût s’élevait à 1.400.000 f. En 1961, réagissant à la création d’une école de l’Etat, la paroisse décide de créer de nouveaux locaux scolaires. Les travaux commencent en juillet de la même année et l’école ouvre en mai 1962 dans le complexe du Foyer. Les cours avaient débuté dès le 1 septembre avec Roger KIRSCH pour premier instituteur ; il sera nommé définitivement chef d’école en 1964. Il est rejoint par Robert SCHROBILTGEN en avril 1963. En 1963, le Foyer ouvre également une classe maternelle, rattachée à la direction de l’école des filles ; elle est confiée à sœur Suzanne qui occupait la même fonction auparavant dans l’école communale. En 1964 , sur des plans de l’architecte Paul NEU, des classes sont construites à l’arrière du complexe du Foyer. En 1965 les écoles paroissiales comptent 22 enseignant(e)s et 300 élèves. L’année 1976 voit la fusion de l’école libre des filles dirigée par sœur Laure, de l’école libre mixte dirigée par Roger Kirsch et de l’école libre de Differt dirigée par Jean – Marie Freidt pour ne plus former qu’une seule entité. En 1990, trois nouvelles classes et une cours de récréation sont aménagées contre la chapelle.
Addendum : Les enseignants
1. Ecoles communales
Instituteurs et institutrices primaires
KIRSCH Jean Entre en fonction en 1841; nommé le 2/1/1843; en poste jusqu’en 1869. KEMP Marie Anne diplômée de l’école des sœurs de Bastogne ; nommée le 14/9/1857 ; démission le 11/1/1881 MERTZ Nicolas Nomination provisoire de 1866 à 1867 ; nomination définitive le 1/9/1867 ; démission le 26/8/1869 SCHEER Pierre Né à Hondelange le 28/1/1841; diplômé de Luxembourg ; nommé le 12/9/1869 ; pensionné le 28/10/1891 EMERING Pierre Né à Betzdorf le 6/10/1864 ; diplômé de Carlsbourg et Luxembourg ; nommé instituteur en chef le 16/3/1891; démission le 08/03/1903. PERBAL François né à Messancy le 12/8/1857 ; diplômé de l’école normale de Virton ; nommé sous-instituteur le 22/10/1878 ; nomination définitive le 14/03/1903 ; pensionné en 1921. EPPE Elise ép. SCHMIT née à Messancy le 24/7/1862 ; diplômée de l’école normale d’Arlon ; nommée le 4/9/1881 ; mise en disponibilité le 22/2/1891. HESSE Jean-Baptiste Nomination le 14/03/1903 ; nommé chef d’école le 13/2/1921 – Pensionné en 1938 LEGRAND Marthe née à Arlon en 1896 ; remplace J.B. HESSE à titre provisoire en 1921 ENSCH Joseph Nomination le 30/08/1921 – Pensionné en 1947 BRUNEFAUT Ghislaine remplace J. ENSCH du 28/11/1922 au 23/8/1923 HOFFELT Nicolas Nomination le 01/05/1929 ; nommé instituteur en chef le 21/5/1938 ; pensionné le 31/10/1964 KERGER Gabriel Nomination le 21/5/1938 – démission le 01/09/1951 (ensuite école de l’Etat Athus) BACK Paul Nom. définitive le 06-01-1946 – Pensionné le 31/08/1977 NIEDERKORN Albert Nommé en 1947 KIRSCH Roger Nomination définitive le 11/02/1959 – démission le 30/06/1962 (ensuite école du Foyer)
Institutrices gardiennes
BOUKAERT Marguerite (Sœur Ste Bernardine) de 1885 à 1891 LENERTZ Suzanne (Sœur Ste Foi) nommée le 26/4/1891; en fonction jusqu’en 5/1902 BALTES Victoire (Sœur St Georges)nommée le 27/5/1902; en fonction jusqu’en 1935 MAGNETTE Marguerite. (Sœur Suzanne) nommée le 07/10/1935 – Démission le 1/08/1963. En 1963 titulaire de la classe à l’école du Foyer jusqu’au 30/06/1975 GOFFINET Marie-Josée du 18/10/1954 au 28/12/1955 puis au Foyer jusque 1962 CLAISSE Marie-Noëlle du 19/12/1959 au 04/01/1960 BIVER Marguerite du 11-09-1961 au 29-04-1963 SCHMICKRATH – DEFAYS du 30-04-1963 au 17-09-1963
NB : les relevés suivants ne prennent en compte que les enseignants qui ont presté au moins un trimestre
2. Ecole libre pour filles En fonction De à
SCHNEIDERS Elisabeth 07/10/1935 02/09/1951 TIBESAR Marthe 18/09/1939 12/09/1948 JUNGERS Renée 01/12/1946 31/08/1949 MATHIEU Jeanine 13/09/1948 02/09/1951 GOERGEN Simone 01/09/1949 31/08/1953 PICARD ép. MAIRE Florentine 03/09/1951 31/03/1973 RASSEL ép. VERDUYN Arlette 01/09/1953 31/08/1976 CLAUDE ép. RICHARD Marcelle 27/01/1955 31/08/1963 BIVER Albertine 02/09/1957 31/08/1958 TRAUFFLER Hélène 01/09/1958 31/08/1959 REYTER ép. WELSCHEN 17/11/1958 20/02/1960 MAGNETTE Anne-Marie 01/09/1959 LESPAGNARD Béatrice 03/11/1959 23/11/1959 KIRSCH Roger 01/09/1961 31/08/1963 HESSE Mathilde 24/02/1964 10/05/1964 PIQUARD Bernadette 06/09/1965 31/08/1976 MICHEL Nadine 28/09/1967 21/12/1967 HENRY ép. SERVAIS Jacqueline 11/12/1967 31/08/1968 DEFROYERE ép. DORANGE G. 14/04/1968 31/05/1969 COLLING ép. STEIMES Emilienne 24/02/1969 08/03/1969 MARTIN ép. MAYON Marie-Josée 24/04/1969 05/05/1969 LAMBERT ép. LABBE Irène 01/09/1970 28/05/1973 DUPONT Marie-Madeleine 25/04/1973 28/05/1973 ETIENNE ép. ERNSTER Marie-Claire 15/05/1973 31/08/1976 LAMBERT Françoise 01/09/1973 31/08/1976
3. Section professionnelle secondaire inférieure (de 1961 à 1984)
BAILLEUX Michèle monitrice gymnastique BUDINGER Francine régente coupe et couture CAMBIER M.J (sœur M. – Alphonse) surveillante éducatrice ;directrice 1962 De COCK Georgette éducation musicale et plastique DIFFERDANGE Monique régente ménagère agricole GERARD Guy professeur de français GILLAIN Elisabeth coupe, couture, actualités GRESSE Yvonne (sœur Emile – Marie) directrice ( 1963-1973) HENRY Monique ép. HENNICO régente mathématiques et sciences ; sous-directrice JULEMONT ép. BOULANGER coupe et couture KRIER Célestine ép. MAIRE régente ménagère ; cours techniques et pratiques LALOUX Madeleine (sœur Julienne) coupe et couture LAMOTTE Michèle ép. MARCELLIS régente ménagère LEPAGE (sœur Théophile) directrice (1973-1984) LILLIG Joseph (père mariste) professeur de religion NELISSEN Cécile régente ménagère ; directrice en 1961 PIERRON Astrid éducation musicale PIQUARD ép. MICHAT Amy régente ménagère agricole VAN DEN ENDE Georges régent en éducation plastique
4. Ecole primaire libre mixte
KIRSCH Roger 01/09/1962 01/10/1986 SCHROBILTGEN Robert 22/04/1963 05/11/1992 WEYLAND Lionel 01/09/1963 31/12/1963 THONET ép. SCOYER Renée 06/01/1964 01/09/1985 CONSTANT Claude 17/02/1964 15/03/1964 PIQUARD ép. STOFFEL Bernadette 06/09/1965 HAAS ép. LAMY Rita 04/09/1976 30/09/1999 LAMBERT Françoise (sœur Michèle–Marie)01/09/1976 01/09/1984 RASSEL ép. VERDUYN Arlette 01/09/1976 30/09/1984 ROSSI ép. BARTHEL Anne 01/10/1976 JUNGERS Emile 14/09/1977 08/02/1978 GUISSART Bernadette 06/12/1979 30/06/1980 SERVAIS ép. HUMBLET Edith 18/05/1982 GILLARDIN Michèle 03/11/1983 12/05/1993 WAGNER Philippe 01/09/1984 CAILTEUX Thierry 01/09/1984 PARING ép. GUEBELS Myriam 01/09/1984 JADOUL ép. SOUPAYA Christine 30/03/1987 SERVAIS ép. TOUSSAINT Isabelle 27/04/1987 BECHET Benoît 01/09/1987 30/06/1988 MICHEL Evelyne 01/10/1987 30/06/1988 PIERRE Freddy 01/09/1988 ALEXANDRE Myriam 03/09/1990 30/06/1991 LORGE ép. LAMBERT Laurence 18/09/1990 ROUARD Benoît 01/09/1991 30/06/1992 WERY Myriam 01/09/1991 30/06/1992 SCHMIT Gilles 01/09/1992 30/06/1993 DULIEU Eric 01/09/1992 30/06/1994 ROSSIGNON Catherine 01/09/1992 30/06/1993 GUILLAUME ép. DULIEU A. Françoise 27/10/1994 30/06/1998 FURST Stéphane 01/09/1995 PINSON ép. FURST Sophie 11/12/1995 AUBRY Frédéric 01/10/1997 HOUILLET Christophe 14/05/1998 30/06/1998
Ont assumé la fonction de directeur :
KIRSCH Roger 1964 1986 FREIDT Jean – Marie (Differt) 1986 1987 SCHROBILTGEN Robert 1987 1992 HOLS Léopold (Differt) 1990 (interim) ETIENNE ép. ERNSTER Marie – Claire 1991 (interim) WAGNER Philippe 09/1992
5. Ecole gardienne libre
GOFFINET Marie-Josée 20/12/1956 31/08/1962 BIVER Maggy 11/09/1961 29/04/1963 SCHMICKRATH ép. DEFAYS Claudine 18/09/1963 30/12/1966 MAGNETTE Marguerite (sœur Suzanne) 01/10/1963 01/01/1977 EISCHEN ép. HENROTIN Marie-Thérèse 07/02/1966 10/06/1966 DESSOY ép. MARCHAL Fernande 04/05/1966 LEFEBVE ép. JACQUEMART Monique 05/01/1967 31/12/1991 MEUNIER Michèle 09/09/1967 30/06/1971 RETTIGNER Nadia 16/02/1972 05/12/1972 PONCELET ép. SOETENS Madeleine 12/01/1976 30/06/1984 BILLA-NOTTET ép. CHENOT Alix 06/01/1977 30/06/1981 NEMRY-DELOYE Germaine 20/03/1979 05/09/1983 KRIER ép. HELLOY Fabienne 06/09/1983 THEMELIN Monique 25/02/1985 30/06/1999 LAMBERT ép. ANGONESE M. Christine 01/09/1985 MAAS Françoise 01/10/1985 30/11/1986 PONCELET Michèle 04/09/1987 07/12/1990 VANHOVEN Claudine 01/10/1987 30/06/1988 VINCENT Pascale 20/01/1988 08/12/1989 THISSEN Sylvie 01/09/1988 GRELOT Marie-Antoinette 15/12/1988 20/11/1990 HENRY Marie 05/02/1991 30/09/1992 FRANCOIS ép. OURY Marie-Christine 01/10/1992 MULLER Claudia 08/12/1994 LAURENT Claire 09/12/1994 HENRY Christelle 01/12/1995 IAGNEMMA Stéphanie 02/02/1996 31/05/1996 ROLAND Jacqueline 21/12/1996
6. Ecole de l’Etat ( puis Communauté française)
Instituteurs et institutrices primaires
GILLET Edgard 09/1961 01/1969 (directeur) HOLLAY Albert 09/1961 11/1970 AREND ép. DENAYER Josette 09/1961 08/1966 MATHIEU Jean 09/1961 04/1993 NEPPER Paul 09/1962 06/1971 KIEFFER ép. CHRISTOPHE M.Thérèse 11/1962 06/1964 LEHNERT ép ALBERTY Liliane 09/1963 11/1964 RIDOLE ép. LOMRY Danièle 09/1964 09/1990 BEHIN Jacques 09/1965 09/1967 PASTORET ép. DEBEFFE Danièle 09/1966 06/1987 LEONARD ép. TAILLANDIER Josiane 09/1966 02/1970 MACHIELS Marie – Claire 11/1968 04/1969 LOMRY Robert 12/1968 06/1986 GOBERT ép. NEIRINCKX Yvette 03/1969 12/1989 (directrice) MARCY Richard 09/1969 06/1970 SOURIS Bernard 09/1969 03/1970 DELPERDANGE Brigitte 03/1970 06/1970 GILLARD Josiane 10/1970 06/1971 SCHMIT ép. DEJONG Bernadette 09/1971 02/1976 JANSON Jean – Marie 09/1971 01/1972 SCOHY ép. CHARLIER Marie 01/1972 06/1972 GERARD Yves 10/1972 06/1973 NEEFS ép. CLAUSSE Eliane 09/1973 12/1981 THILL Robert 10/1973 06/1974 LIETARD ép. HILGER Michelle 03/1974 06/1975 LOUIS Guy 09/1974 06/1995 (directeur) CLAISSE Christian 09/1974 06/1984 JACQUET ép. VAILLANT Patricia 03/1980 06/1980 LESCRAINIER Jean – Pierre 01/1982 06/1982 THIERY ép. REMONT Marie – Françoise 09/1986 06/1987 VERMEERSCH Véronique 11/1988 06/1989 MAHEUX ép. FIRRE Anne – Michèle 01/1990 06/1990 GOBLET ép. GUIRCHE Margaret 09/1990 09/1995 PETREMENT ép. GEORGES Huguette 09/1990 06/1994 VANHOVEN ép. GERARD Annie 11/1990 06/1991 BOURTON Anne 09/1991 06/1992 ATTENELLE ép. MOULIN Carine 10/1191 06/1992 BRACK Bernard 09/1992 06/1993 BRADFER Annie 10/1992 06/1993 ARQUIN ép. FAMANT Francine 09/1993 06/1998 LATOUR Brigitte 09/1993 06/1997 DUPONT ép. MAHY Marie – France 09/1994 LATOUR Pascaline 02/1995 06/1995 JAUMOTTE Jean – Pol 07/1995 ( directeur) DUSSARD ép. JAUMOTTE Christiane 09/1995 CASTELLANI Christelle 09/1996 06/1997 WOLFF Sylvie 11/1996 06/1997 ARBALESTRIER Valère 09/1997 06/1998 TITEUX Sophie 09/1997 PETREMENT ép. GEORGES Huguette 09/1998
Institutrices maternelles
THIRY Michèle 09/1961 10/1966 CRASSET ép. LEARDINI Nicole 09/1962 11/1965 BOUCHAT ép. SIMON Anny 05/1964 08/1969 SCHARFT ép. HUPPERT Jacqueline 10/1966 12/1987 MULLER ép. TRAUFFLER Monique 01/1969 10/1973 LOUPPE Lydie 09/1969 06/1979 PONCIN ép. LEJOUR Michèle 09/1969 06/1976 SULBOUT ép . FELLER Christiane 11/1970 01/1977 BODART ép. BIREN Eliane 09/1971 10/1972 COLLET Yvette 01/1972 06/1972 ROYER ép. ADAM Madeleine 10/1973 06/1995 ALAIME ép. GRAAS Monique 10/1973 06/1982 BRUNEL ép. PROM Yvette 09/1974 VALLI Augusta 10/1974 06/1975 LEGROS ép. DEVILLE Arlette 06/1976 06/1981 ROYER Jeannine 01/1977 06/1986 PIERRARD ép. DEPIENNE Daisy 09/1979 06/1980 CLAISSE Eveline 09/1980 LALANDE ép. HENAUX Annick 11/1980 06/1981 COOS ép. DUGARD Nelly 11/1982 06/1985 CHAPELIER Véronique 12/1985 06/1986 MAUS Martine 01/1991 06/1994 CHAVAL Francine 09/1992 06/1995 LACASSE Viviane 11/1992 12/1993 COLLIGNON Viviane 01/1994 06/1994 VAN MEULEBEKE ép. FINET Claire 01/1995 06/1996 BOUILLIEZ ép. PIROTTE Véronique 09/1995 EISCHORN Valérie 09/1996 10/1997 MARMOY ép. LEPAGE Viviane 01/1997 06/1997 NOZERET ép. HABAY Marcia 10/1997 01/1998 ROGVAUX Ingrid 01/1998 06/1998 BRIOLAT Sandrine 03/1999 10/1999
Professeurs de morale et religion
HENNICO Monique ep. HENRY 09/1961 06/1962 religion cat. NIEDERKORN Albert 09/1962 12/1979 religion cat. WATHY ép. ROUSSEL Aimée 11/1963 12/1969 morale SCHOLER ép. CLINQUART M. Thérèse 10/1965 08/1996 religion cat. LEPAGE Thérésa 11/1965 12/1966 religion cat. WEMERS Robert 01/1967 08/1970 morale SERVAIS ép. HENRI Jacqueline 12/1967 03/1968 religion cat. JANICAUD ép. CAUBERGHS Arlette 04/1971 06/1972 morale KERGER Roger 12/1972 06/1973 morale COLAS René 09/1973 06/1974 morale LIETARD ép. HILGER Michelle 03/1974 06/1975 morale DELOBBE ép. ZIGRAND Monique 09/1975 08/1988 morale CRAPS Marie Luce 12/1981 06/1989 morale LAMBERT Patrick 09/1987 06/1988 morale MARCHAL Georges 09/1989 06/1990 morale COLLARD ép. LATRAN Arlette 09/1990 03/1999 morale UYTTENHOVE ép. LACROIX Dominique 09/1994 06/1996 religion prot. GABRIEL Valérie 10/1995 06/1997 morale OURTH Nathalie 09/1997 10/1998 religion cat. MAHOUX Stany 09/1997 06/1998 morale BECHET Jeanne 10/1998 06/1999 religion cat. BITKIWSKI ép. THOMAS Irène 11/1998 06/1999 morale PUTZ ép. ROSMAN Myriam 03/1999 06/1999 religion cat. RIGAUX ép. JACOB Dominique 09/1999 religion cat.
Sœurs Dominicaines (d’après un relevé de 1914) Arrivée à Messancy BERTRAND Hélène née à Clermont en Argonne le 13/07/1864 1904 COLLOT Marie Emilie née à Ligny en Barrois (Meuse) le 19/03/1878 1904 (Sr Madeleine de la Croix) FEUCHT Hyacinthe née à Gugney-aux-Aulx (Voges) le 18/12/1856 1904 (Sr Marie Gabrielle) GERVAISE Marie Estelle née à Brocourt (Meuse) le 28/08/1860 1904 MONGOL Caroline née à Saudrupt (Meuse) le 17/10/1843 1904 MORAUX Marie née à Boureuilles (Meuse) le 14/12/1874 1904 NICOLLE Marie Augustine née à Ménil s/ Saulx (Meuse) le 20/10/1881 1904 RENARD Marie née à Ancerville (Meuse) le 4/05/1860 1904 de WEINDEL Berthe Clémence née à Stainville (Meuse) le 1/05/1882 1904 AUBRY Marie Louise née à Resson (Meuse) le 3/11/1874 1905 (Sr Marie de la Croix) CLORISSE Marie Estelle née à Vitry-le-François le 10/07/1873 1905 HERVIEUX Augustine Berthe née à Villierss/ Mortagne (Orne) le 19/02/1876 1905 MARTIGNY Marie Louise née à Paris le 5/05/1871 1905 SALMON Marie née à Metz le 14/07/1857 1905 (Sr Madeleine de Jésus) DEBRET Berthe, Zoé, Josèphe née à Rebreuviette (Pas-de-Calais) le 6/07/1876 1907 (Sr Marie-Elisabeth) LUYE Marguerite née à Paris le 11/04/1866 1907 ARNOULD Marie Marguerite née à Bar-le-Duc le 3/06/1889 1910 CHEMERY Louise Athalie née à Foucaucourt (Meuse) le 30/04/1888 1910 HUSSON Pauline Renée Yvonne née à St Dizier le 5/05/1884 1910 FLORENCE Marguerite née à Bar-le-Duc le 4/05/1876 1911 LACOMBE Marie Zéphyrine née à Thaon (Calvados) le 8/04/1867 1911 BIGEARD Berthe née à Bar-le-Duc le 22/12/1887 1914 CORNESSE Marie Adrienne née à Pougues-les-Eaux (Nièvre) le 10/06/1889 1914 FROMENT Andrée Marie née à Epinal le 13/01/1892 1914 JACQUET Emeline née à Baalon (Meuse) le 29/01/1890 1914 LECOINTE Lucie née à Bar-le-Duc le 13/03/1891 1914 MONNIER Marie Anastasie née à Villegay la Marne le 10/08/1890 1914 BOSSE Cécile née à Metz le 11/04/1893 ? BRIDEL Marie Palmyre née à Murvaux (Meuse) le 11/06/1867 ? CHENET Marie Louise née à Lucy (Lorraine) le 19/08/1870 ? (Sr Saint Benoît) COLLOT Marie Adrienne née à Ligny en Barrois (Meuse) le 17/01/1892 ? HENRIOT Anna née à Verdun le 8/04/1846 ? HERVE Rose, Claire, Marie née à Nantes le 30/01/1891 ? MILLOT Marie Hermence née à Ancemont (Meuse) le 5/10/1867 ? TRABOULET Jeanne née à Ste Pazanne (Loire infér.) le 6/01/1870 ?
Leur aumônier était l’abbé Jean ARGAUT, né à Lys (Basses Pyrénées) le 30/10/1847
Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy
En fonction De A Institutrices primaires
FERBER Anna Sr Saint – Hubert 10/1882 10/1885 REUTER Marie Anne Sr St Honoré 1885 04/1896 SCHAEDGEN Marguerite Sr Anne 1891 1893 SEEVALD Pauline Sr St Ange 29/10/1893 09/1939 LAUTH Elise Sr Marie 1896 1898 HAMELIUS Joséphine Sr Jeanne 01/10/1898 09/1935 THIES Catherine Sr Emilie 13/12/1929 30/11/1946 Ecole libre adoptée SCHNEIDERS Elise Sr St Lambert 07/10/1935 02/09/1951 Ecole libre adoptée FISCHBACH Justine Sr Valérie 03/09/1951 31/08/1961 Directrice de l’école des filles LEMAIRE Nelly Sr Laure 01/09/1961 30/09/1975 LAMBERT Françoise Sr Michèle – Marie 03/09/1973 30/06/1984
Institutrices gardiennes
BOUKAERT Marguerite Sr Ste Bernardine 1885 26/04/1891 LENERTZ Suzanne Sr Ste Foi 26/04/1891 04/05/1902 BALTES Victoire Sr St Georges 27/05/1902 1935 MAGNETTE Marguerite Sr Suzanne 07/10/1935 01/01/1977 Responsable école gardienne communale puis Foyer
Ecole professionnelle
CAMBIER M. Jeanne Sr Marie Alphonse GRESSE Yvonne Sr Emile Marie LALOUX Madeleine Sr Julienne LEPAGE Sr Théophile
Sources principales :
Archives de l’Etat Arlon : - Fonds Enseignement primaire, Inspection principale d’Arlon - Fonds Régime Français, farde 106 Messancy - Fonds des bâtiments publics 4/35, Messancy Archives communales, Messancy Archives des écoles libres Archives personnelles Roger Kirsch Notes de Narcisse Kirsch, ancien secrétaire communal
BURG Véronique , Entre l’église et la commune : l’école dans les villages du canton de Messancy 1760-1830. Mémoire UCL 1982 KIRSCH Roger, Historique de nos écoles paroissiales, in Messancy – Bébange, Eglises et paroisses 1847-1997, Aubange 1997 MINTEN Luc et alii, Les statistiques de l’enseignement en Belgique ; L’enseignement primaire 1842 – 1878, Bruxelles 1992 MULLER Maurice , Histoire religieuse de Messancy, Aubange 1959 Patrimoine monumental de la Belgique ; Volume 19 Arrondissement d’Arlon. Liège Ed. Mardaga 1994 RIES Julien, Messancy, Pages d’histoire. II A l’heure du concile Vatican II . Messancy 1968 ASSISTANCE ARCHITECTURALE ET URBANISTIQUE DE LA FRW, Sur le chemin des écoles ; Circuit de découverte des écoles traditionnelles du Pays d’Arlon, Attert 1991 TANDEL Emile, Les communes luxembourgeoises, Vol. II Arlon, Arlon 1889
Remerciements
Nous remercions tout particulièrement Roger KIRSCH, chef d’école en retraite et membre du Cercle historique, pour ses recherches et ses précieux renseignements. Nous adressons aussi nos chaleureux remerciements à messieurs J.P. JAUMOTTE, directeur de l’école du Castel, P. WAGNER, directeur de l’école du Foyer et sœur MICHELE – MARIE pour leur collaboration.