Histoire administrative de la commune de Habergy (y compris Bébange et Guelff)
Texte publié dans la Chronique n° 24 – 2012 du Cercle d’Histoire du Pays de Messancy par C. Moïs
Introduction
Cette histoire de l’ancienne commune de Habergy (comprenant les sections de Bébange et Guelff) reprend des faits répertoriés jusqu’à la fusion avec la commune de Messancy au 1er janvier 1977.
L’histoire spécifique des paroisses ne sera pas reprise dans ce travail. Les églises et presbytères n’ont été évoqués qu’en tant qu’édifices communaux.[i]
La gestion communale a fait l’objet d’une publication critique de Roger Fichant à laquelle nous renvoyons le lecteur.[ii]
A. Période gallo-romaine.
Quelques découvertes archéologiques permettent d’affirmer que le territoire de la commune de Habergy fut occupé dès la période gallo-romaine.
Des substructions romaines furent mises au jour à Habergy au lieu-dit « Alten Born », des urnes funéraires découvertes en face du moulin Bourton. Un ancien chemin, passant « Am Schack », reliait Guelff où des restes de murs en briques furent enlevés au centre du village, lors du nivèlement de la route. Aucun vestige de l’époque romaine n’est rapporté sur le territoire de Bébange.[iii]
Il est vraissemblable que ces établissements n’ont pas survécu aux troubles du 3ème siècle et qu’il faut attendre le moyen âge pour y voir une nouvelle occupation.
B. Moyen Age
Dès avant 1276, le village de Habergy relève du comté de Longwy au duché de Lorraine. Le comté disparait à cette date mais Habergy demeure au duché.[iv]
Habergy aurait eu un château à l’endroit dénommé « maison Valéran ».[v] Deux croix de l’ancien cimetière, portant les inscriptions « Jan C. de Valerand » et « Maria de Valerand », constituent un indice qui orienterait vers une famille seigneuriale locale[vi].
L’église de Habergy est mentionnée en 1293, la dîme est prélevée en 1310 au profit de l’abbaye de Differdange, le moulin est connu dès 1352. Le village de Bébange est cité en 1270 et 1316 lors de la vente de biens[vii]. En 1309, Bébange constitue une mairie faisant partie des franches villes de la châtellenie d’Arlon et possède un four banal[viii].
La dîme de Guelff (Guldorf) fait l’objet d’un don en 1253[ix].
Les villages de Bébange, Guelff et Habergy, en l’absence de preuves d’une occupation antérieure, auraient été fondés au 11ème ou 12ème siècle. La provenance de la pierre insérée dans la tour lors de la reconstruction de l’église en 1910, dont la date fut interprétée « 1060″, est trop incertaine et ne permet pas de dater par ce moyen l’érection de la première église[x].
Selon C. Joset, Habergy et Guelff ont probablement été affranchies au droit de Beaumont au 13ème ou 14ème siècle sans que la date ne soit connue[xi].
C’est un document de juillet 1331 qui relate pour la première fois l’existence d’un moulin à Habergy : Aleidis d’Aix-sur-Cloie, dame de Bereldingen, femme de Walter de Wiltz, lègue à sa cousine Béatrice, religieuse à Clairefontaine, son moulin de Hewerdingen.
En 1351, Jean de Schoppach, écuyer, reçoit en fief le moulin et le vivier de « Herverdenges ».[xii]
C. Ancien Régime (1492 – 1794)
Sous l’Ancien Régime, Habergy est une mairie qui applique la loi de Beaumont. Elle possède un sceau de justice. La justice se compose d’un maire (meyer), de deux échevins (untermeyer) et d’un clerc juré (gerrichsschreiber). Il n’y a pas de sergent renseigné. La mairie ou justice dépend de la prévôté d’Arlon.[xiii] Un château ou maison seigneuriale existe en 1470 : « Lyt eyn hoff mit wiesen und felden, haldent die gerben von Survelt, ist lech und borchgut zu Arle, und Under gebode eyn Probst« . Les bien de Guelff (Geloven) relèvent pour moitié d’Arlon et pour moitié de Longwy[xiv].
Bébange (Bebingen-sous-Heverdingen) paie en 1473 une taxe sur les feux, dans la prévôté d’Arlon[xv].
Habergy forme une communauté fiscale avec « Udange-sous-Toerniche » lors des dénombrements de 1501, 1525, 1531 et 1605. En 1501, cette communauté ne compte que 10 ménages.[xvi]
En 1515, la seigneurie est admodiée pour un terme de 11 ans au sieur de Bouylle. Un pied terrier de la cense de Bébange, répertoriant les terres et prairies, est établi à cette époque.
La visite canonique de 1570 relève 130 paroissiens en âge de communier à Habergy. La collatrice de l’église est l’abbesse de Differdange[xviii].
Un document de la chambre des comptes de Lorraine daté de 1582 inclut au domaine de Longwy les villages de Habergy et Juvilloncourt.[xix] Le village de « Jonelencourt » est repris dans les terres soumises aux Assises de Marville en 1612.[xx]
Bernard de Hoengen, dit Wassenberg, co-seigneur de Messancy et Bébange, déclare en septembre 1616, posséder 2/3 de la maison et seigneurie foncière de Bébange.[xxi]
Le dénombrement des feux de 1624 constate que « Gelf » est imposé pour 2 feux et compte 20 bourgeois. Heverdingen (Habergy) est redevable de taxes pour 3 feux. Après l’année terrible de 1636, il ne reste à Bébange que 2 maisons, les autres ayant été brûlées.[xxii]
Dame Marguerite de Greische, veuve de feu le capitaine Debande (de Bande) réclame la juridiction sur Jouvélenoncourt ou village de Guelff en 1669. Elle est déboutée par le Conseil de Luxembourg car ne possède aucun titre et n’a jamais exercé aucun acte de justice.[xxiii]
Habergy passe sous domination française en 1681.
En 1709, qui est une année de famine, le ban de Turpange et le moulin sont engagés à Jean-François de Monflin, seigneur de Hondelange.
Les habitants de Habergy, comme ceux d’Udange, entre 1753 et 1761, s’opposent à la prévôté d’Arlon et refusent de réparer le four banal qui est en très mauvais état.[xxiv]
En 1759, André, baron de Marches et Guirsch, possède divers droits à Bébange.[xxv]
Selon le cadastre autrichien de 1766, la communauté de Bébange, qui compte 31 maisons, possède 7 journaux de terres sartables et 198 journaux de bois. Habergy est composé de 35 maisons et un moulin; les biens communaux se résument à 80 verges de bois et 80 verges de prairies. Quant à Guelff, où l’on dénombre 27 maisons, la communauté possède 40 verges de jardins, 40 verges de prairies et 21 journaux de bois. Les juridictions des trois justices dépendent de Sa Majesté, dans la prévôté d’Arlon.[xxvi]
Les superficies labourables et sartables de Bébange représentent 66,7 % des superficies cadastrées, les bois 21,9 %; pour Habergy, on a respectivement 74,1 % et 12,4 %; pour Guelff, 72,9 % et 15 %.[xxvii]
Divers droits sont perçus à Bébange par : le baron de Marches et Guirsch, l’abbaye de Differdange (1/9 de la dîme), l’abbaye de Marienthal (1/10 de la grosse et menue dîme), le curé de Messancy (1/5 de la dîme) et le curé de Habergy (1/5 de la grosse et menue dîme); l’église Sainte-Croix perçoit de la cire à la cense nommée Greischen. Les droits sur Habergy vont à : l’abbaye de Differdange (3/5 et 2/3 de la dîme), l’abbaye de Marienthal (2/9 et 2/5 de la grosse et menue dîme), au curé de Habergy (1/3 de la grosse dîme); le vicaire de Habergy reçoit 6 bichets de seigle et 6 bichets d’avoine provenant de la grosse dîme.[xxviii]
En 1766, Nicolas Burton est meunier à Habergy et possède la maison voisine du moulin à farine. Il est alors employé par Jean Pierre Bergh qui en est le propriétaire. Les habitants du village souhaitent bénéficier d’une scierie et d’un moulin à huile. Nicolas Burton décide de construire sa propre entreprise. Ne pouvant l’ériger à proximité du moulin à farine, il demande à l’impératrice Marie – Thérèse l’autorisation d’édifier une scierie et un moulin à huile à l’entrée du village, en venant de Bébange. Il obtient cette autorisation en 1771 au lieu-dit « Stecken ». Cette scierie est reprise sur la carte de Ferraris en 1777[xxix].
Maires et lieutenants-maires (ou échevins) :
1701 : Jean Grethen, maire
1712 (vers ) : Jean Stoffel
1725 : Jean Grethen[xxx]
1744 : Wilhelm Scholer est lieutenant-maire de Bébange.[xxxi]
1766 : Nicolas Grethen, maire
D. de 1795 à 1815 : administration communale sous le régime français[xxxii].
Le premier découpage territorial du 14 fructidor An 3 (31 août 1795) a créé un éphémère canton de Bébange comprenant les mairies de Messancy, Hondelange, Habergy, Wolkrange, Turpange, Sélange etc …
La mairie de Habergy fut créée lors du second découpage et rattachée, comme Messancy, au canton de Bascharage avant d’être incorporée, en 1802, au nouveau canton de Messancy.
Au cours de la période française, Habergy porte le titre de « mairie » et les sections de Bébange et Guelff sont appelées « communes ». Dans les documents officiels de cette période, Guelff est encore appelé Juvillencourt ou Juvilloncourt.
Selon les documents, la composition des conseils communaux comporte des différences pour une même période. Les démissions, nominations refusées et désignations d’office par le préfet étaient fréquentes. Comme dans d’autres communes de la région, on peut difficilement faire la part entre un refus du nouveau régime par certains conseillers et la démission due à la lourdeur administrative et législative imposée en langue française, incomprise par la majorité de la population rurale.
a. Les maires
Au début de la période française, Habergy dépend de l’agence communale d’Arlon. Un agent municipal et répartiteur des impôts est désigné par l’administration départementale.
Ensuite nous avons les maires :
An 5 (1796) : Jacques Burton (« aus d’millen »)
An 6 (1797) : Pierre Guelff
An 7 (1798) : Jacques Burton
An 8 (1799) : Jean Guelff de Bébange
La maire de 1800 à 1806 : Jean Guelff, propriétaire
Michel Tibesar, propriétaire, est brièvement nommé maire du 2 ventose an 11 (21 février 1803) au 16 ventose. Il démissionne car il ne sait écrire ni en français ni en allemand et dépend d’un secrétaire français dont il ne peut pas relire les écrits.
Du 9 janvier 1808 à 1810 : Jacques Burton. Le conseil mis en place en 1808 comprend :
Jean Stoffel, Pierre Mertz, Nicolas Mathen, Pierre Schumacher, Mathias Flamand, Jean Wagner, Michel Musty, Charles Braun.
En janvier1810, le conseil se compose de Pierre Mertz, Jean Stoffel, Jean Wagner, Michel Tibesar, Mathias Flamand. Pierre Mertz, nommé par le préfet, refuse la charge de maire. Jean-Baptiste Nepper est nommé adjoint.
b. Etat civil et population
En 1800, on compte 514 habitants, soit à
Habergy : 225, Bébange : 185, Guelff : 104
En 1806, la population de la mairie s’élève à 603 habitants :
Habergy : 276, Bébange : 198, Guelff : 129
Même si les décomptes ne sont pas toujours rigoureux, on peut constater une augmentation importante au cours de six années. En 1802, on ne relève que des cultivateurs, des manoeuvres et des domestiques ainsi qu’un meunier. Quatre ans plus tard, la population active commence à se diversifier car il y a un tisserand, un cabaretier, un charpentier, un vitrier et trois militaires sous les armes.
En l’an 9 (1800), 46 personnes ne paient aucun impôt car considérées comme très pauvres. En 1806, seules 13 personnes sont reprises comme « pauvres, indigents ou ruinés ».
Mais sur près de 600 habitants en 1808, la commune recense 27 pauvres dont 8 sont mendiants.
c. Comptes et revenus municipaux
La perception des contributions foncières de même que la taxe sur les « portes et fenêtres » est mise en adjudication chaque année. L’adjudicataire perçoit 3% des impôts récoltés en 1802 et 5% en 1809.
d. Ecoles
En 1808, deux écoles fonctionnent dans la commune durant les mois d’hiver (du 1er novembre au 1er mars). Elles sont tenues par les vicaires. Habergy compte 50 élèves et Bébange 40.
e. Santé
De 1800 à 1808, Marie Gingo veuve Kemp officie comme sage-femme pour la commune. La vaccination contre la petite vérole est appliquée aux enfants en 1810. Aucun cas de cette maladie n’avait été signalé au cours des années précédentes.
g. Bâtiments communaux
La maison curiale, la maison vicariale, des terres agricoles, prairies et vergers appartenant à la paroisse sont vendus comme biens nationaux en 1799.
Le maire et le curé entament des démarches pressantes auprès du préfet du département en 1810 : depuis plusieurs années déjà, le clocher est entièrement démoli et les cloches sont déposées sur le cimetière. Le pignon de la nef menace de s’écrouler. La tour n’est toujours pas reconstruite en 1813, le préfet considérant que le devis présente un « coût exhorbitant ».
h. Routes
En 1810, les chemins de la commune sont considérés comme passables ou mauvais.
Le chemin depuis Buvange vers Meix-le-Tige voit passer les chariots de minerais de fer en provenance de Clémency et Pétange à destination des fourneaux de Châtillon, Saint-Léger, la Trapperie, le Pont d’Oye et Bologne. Il en est de même des chemins en provenance d’Aix-sur-Cloie et Messancy.
i. Troupes et réquisitions[xxxiii]
En vue de la « bataille de Weyler » qui opposa les troupes françaises et la garnison autrichienne d’Arlon, le 18 avril 1794, plusieurs unités françaises avaient pris position dès le 7 avril. L’avant garde des autrichiens était à Buvange. Les troupes du maréchal Soult s’étaient avancées entre Bébange et Turpange. Lors de l’attaque du 18 avril, Soult force les Autrichiens à Weyler et Sesselich tandis que les troupes de Championnet passent par Toernich, Habergy et Udange. Le général Morlot enfonce l’aile gauche autrichienne à Hondelange et Autelbas. Les autrichiens se retirent sur Luxembourg en laissant 1000 morts sur le terrain.[xxxiv]
L’église de Habergy est dévastée et pillée par les soldats français. Le clocher s’éfondrera en 1806.
La mairie de Habergy sera fréquemment sollicitée pour les réquisitions au profit des troupes françaises.
L’armée demande à la mairie en ventose de l’an 3 (février 1795) de fournir 17 paires de souliers. La totalité, examinée par les cordonniers militaires de Luxembourg, doit être mise au rebut car le cuir est de piètre qualité et les coutures sont mal faites.
Dès Prairial de l’an 4 (mai 1796), la commune de Bébange doit fournir une jument.
En juillet 1796 (an 6), la mairie doit fournir un chariot attelé à 4 chevaux pour transporter des vivres à Luxembourg. Jean Stoffel est désigné pour conduire cet attelage. Une fois à Luxembourg, il est réquisitionné pour effectuer des transports vers Coblence et prestera finalement 67 journées au profit de l’armée.
En l’an 8 (1799), les habitants doivent fournir du froment, de l’avoine et du foin pour la garnison de Luxembourg. L’armée vient également prendre un cheval et deux juments tout en versant un dédommagement aux propriétaires.
Une « subvention extraordinaire de guerre » est réclamée en 1800.
Un cheval pour le train d’artillerie est encore réquisitionné en l’an 10 (1802).
Du 26 août au 25 septembre 1814, des hussards sont cantonnés à Habergy et les habitants sont obligés de se rendre avec des voitures aux magasins militaires d’Arlon pour leur apporter la nourriture et le fourrage. Les 27 trajets seront rétribués.
j. Divers
Le 5 ventôse de l’an X (24 février 1802), un mouvement de révolte a éclaté dans le village de « Haberchies » lors de l’arrestation de l’abbé Goeury, prêtre insoumis, qui disait la messe dans l’église paroissiale. Un gendarme a été blessé. Ni le maire ni l’adjoint n’ont collaboré avec les autorités.[xxxv]
La commune de Habergy dépend du bureau de poste d’Arlon.
En 1806, le maire signale que les céréales produites dans la mairie sont expédiées vers le département des Ardennes s’il y a excédent et importées du département de Moselle s’il y a déficit. En 1810, les grains sont achetés sur les marchés de Longwy et Arlon.
La chapelle privée de Guelff, qui appartient alors à Mathieu Flamand, est renseignée en 1808.
Un document rédigé en 1809 nous donne des informations sur le moulin. Il est équipé de deux roues perpendiculaires qui font mouvoir deux tournants. Les meules proviennent de Champagne. On pratique la mouture du froment, du seigle et du méteil de qualité « à la grosse », c’est-à-dire que les grains ne sont passés qu’une seule fois. La production est de deux quintaux par jour. La récolte de 1806 est considérée comme mauvaise : 100 hectolitres de froment, 1000 hectolitres de seigle et 50 d’orge.[xxxvi]
E. Période hollandaise (1815 – 1830)
On peut supposer que des soldats de l’armée hollandaise ont été hébergés dans la commune car celle-ci reçoit 254,54 f de dédommagement en 1815.[xxxvii]
La commune, en ce qui concerne les contributions directes, dépend en 1816 brièvement de la perception de Rachecourt puis est rattachée à celle de Messancy.
Jacques Burton est toujours maire en août 1817. La population de la commune s’élève alors à 606 habitants et en 1828, 681.
F. de 1830 à 1976 : administration communale [xxxviii].
Gestion communale [xxxix]
En 1830, Habergy et Guelff ne forment qu’une section. Guelff est cependant représenté par un échevin ou, si le bourgmestre est issu de Guelff, un échevin représente Habergy.
En 1854, Guelff demande à former une section à part, avec budget séparé. Cette requête est acceptée par le conseil communal du 2 décembre 1854.
- Bourgmestres, échevins et conseillers communaux :
Au cours des 19ème et 20ème siècles, le conseil fut présidé par un échevin durant certaines périodes (échevin-président ou bourgmestre faisant fonction), en l’absence d’un bourgmestre nommé.
1835 : Peiffer Antoine, bourgmestre
1848 : Jean-Pierre Rodesch de Guelff est bourgmestre. Les conseillers sont : Pierre Kettel, Simon Schweich, Jean Michel, Jean-Pierre Kemp, Nicolas Peiffer (remplacé par Nicolas Burton en décembre).
1853 Rodesch, bourgmestre; Jean Niederkor échevin de Bébange et Jean Nicolas Burton échevin de Habergy.
De 1855 à 1866 : Burton bourgmestre; en janvier 1861 : échevins Charles Agnes et Michel Schneidesch
1870 : Agnès Charles, bourgmestre
1871 : Kettel, bourgmestre
1872 : Jean Joseph Feltes, bourgmestre
1891 : Pierre Guelff-Burkel devient bourgmestre. A partir de novembre 1907, il n’assiste plus au conseil qui est présidé par un échevin, Mathen ou Crochet.
1908 : Peiffer Nicolas Eugène
1919 : Le conseil ne compte plus que trois membres : Burton, échevin président du conseil, Barthel, échevin et Reuter conseiller. Ce conseil fonctionne jusqu’au renouvellement total, le 24 avril 1921.
Pierre Reuter, échevin, préside alors le conseil, suivi par Adolphe Musty.
Il faut attendre le 2 juin 1923 pour que Nicolas Mauer préside en tant que bourgmestre.
1927 : Jacques Joseph Burton, bourgmestre. Après un arrêt pour raison de santé, il décède le 13 novembre 1929. L’échevin Guelff lui succède comme bourgmestre à partir de la réunion du 11 octobre 1930.
1939 : après les élections du 16 octobre 1938, le conseil est entièrement renouvelé. En font partie et prêtent serment devant le nouveau bourgmestre Nicolas Mauer, le 1/1/1939 : les échevins Adolphe Musty et Nicolas Reuter, les conseillers Jacques Tanton, Emile Casel, Honoré Graff, Jean-Pierre Reuter et Jacques Joseph Burton.
1947 : Nicolas Reuter, bourgmestre
1959 : Joseph Loutch, bourgmestre
1965 : Nicolas Reuter, bourgmestre
1971 : Joseph Pierre Huberty, bourgmestre
- Secrétaires communaux
1848 : Kettel (en remplacement)
Mai 1849 : le secrétaire Kroll est suspendu pendant 3 mois pour négligence; il sera révoqué le 24 septembre 1849 et décède le 29 avril 1851.
10 juillet 1849 : Pierre Ney est nommé à titre provisoire. Il est confirmé à titre définitif le 21 octobre 1851 et prête serment le 2 janvier 1852. Il démissionne en décembre 1863.
Jean-Baptiste Brosemer, habitant Udange, est nommé le 28 décembre 1863. Il démissionne en octobre 1892.
Le 28 décembre 1892, Pierre Guelff est nommé au poste de secrétaire, à titre temporaire.
En sa séance du 13 mars 1893, le conseil nomme le jeune instituteur de Bébange, Alphonse Thommes, comme secrétaire communal.
Alphonse Thommes est nommé instituteur communal à Waltzing et démissionne en février 1899. Il est remplacé temporairement par Jacques Mathen (nommé le 9 septembre 1899) qui présente sa démission pour raison de santé le 13 janvier 1904.
Ce même jour, le conseil procède à son remplacement par la nomination de Jean Nicolas Thill (53 ans). Ce dernier décède en mai 1938.
Il est remplacé, le 23 mai 1938, par Jean-Pierre Thill.
Yvonne Gousembourger assure un interim de septembre 1946 à janvier 1947.
Honoré Graff est nommé secrétaire intérimaire du 1er février 1947 au 31 juillet 1957. Il est ensuite nommé à titre définitif le 1 août 1957. Durant un congé demandé pour convenance personnelle, du 21 février 1960 au 30 juin 1961, il est remplacé par Eugène Bourton. Il est mis officiellement en retraite le 23 octobre 1973 mais reste en fonction à titre intérimaire jusqu’au 30 avril 1974.
Roger Kirsch, rédacteur communal à Messancy, est nommé à titre intérimaire à partir du 1er mai 1974.
- Receveur communal
En 1846, le receveur est Mertens, habitant Halanzy.
Le 17 juin 1848 : Jacques Tibesar (cultivateur à Habergy) est nommé, sans doute à titre provisoire, car nous retrouverons Mertens jusqu’en 1865. Ayant atteint l’âge de 70 ans, le conseil le révoque.
Il est remplacé par Michel Agnès de Habergy qui prête serment le 8 janvier 1867.
Michel Agnès étant décédé, il est remplacé par Pierre Thibesar qui prête serment le 21 juillet 1896. Ce dernier décède en juin 1923 et c’est Victor Rodesch (37 ans) qui lui succède, nommé le 28 octobre 1923.
Victor Rodesch quitte ses fonctions au 31 décembre 1955 et Raymond Rodesch, reprend provisoirement la gestion des comptes le 3 février 1956. Un nouveau receveur, René Lardo, est nommé le 27 avril 1956. Il assume la charge jusqu’au 31 décembre 1976, date à laquelle entre en fonction René Coulon.
- Population
—————Habergy Bébange Guelff Total
1839………….389 211 121 721
1846[xl] ………372 222 143 737
1866 830
1873 801
1876 820
1910 588[xli]
1936 605
1973 415
1977…………178 159 62 399
2014………..333 219 172 724
- Electeurs et élections
La commune compte en 1867, 798 habitants dont 81 électeurs communaux, 14 électeurs provinciaux et 13 électeurs pour la Chambre.
Aux élections du 19 octobre 1890, sont élus et prêtent serment le 5 janvier 1891 :
Tibesar (échevin, bourgmestre faisant fonction), Michel Reuter (échevin), Pierre Guelff-Burkel, Nicolas Muller, Pierre Guelff-Barthel, Pierre Guelff, Jean-Pierre Rodesch.
Le 13 décembre 1919, nous apprenons le départ du bourgmestre Peiffer et du conseiller Michel Conter. D’autre part, les conseillers Jean-Pierre Rodesch et Jean Didier sont décédés. Le conseil ne compte plus que trois membres : Burton, échevin président du conseil, Barthel, échevin et Reuter conseiller. Ce petit comité, qui se réunit souvent, fonctionnera jusqu’au renouvellement total du conseil, le 24 avril 1921.
Le nouveau conseil élu se compose de
Jacques Burton, échevin ff de bourgmestre
Nicolas Mauer, Jean Pierret, Pierre Reuter (élu échevin le 1/6), Jean-Pierre Reuter, Adolphe Musty (élu échevin le 1/6) et Victor Rodesch.
- Comptes et revenus
L’année 1846 est particulièrement noire. Les manoeuvres n’ont plus de travail, la pomme de terre est rare. Le déficit de la section de Habergy est impossible à combler; Bébange a un solde positif et le met en réserve pour la construction de la nouvelle église. La commune sollicite un emprunt auprès de la province pour effectuer des travaux qui donneraient du travail aux ouvriers.
Dès 1854, les comptes communaux redeviennent positifs. Les exercices suivants, jusqu’à la fin de la décennie 1860, sont chaque année en boni. Le manque de ressources devient criant ensuite : les fonds disponibles sont consacrés principalement à l’entretien de la voirie.
- Patrimoine forestier et affouage
En 1861, la section de Bébange possède 71 ha 10 ares de bois plantés de hêtres, chênes et bois blancs.
- Garde civique
Une compagnie est active de 1874, au moins, jusqu’en 1914.
En 1874, elle comprend 122 gardes pour la commune. Les officiers et sous-officiers sont élus le 10 mai 1874.
Capitaine : Jean Nicolas Agnes
Lieutenant : Jean Baptiste Peiffer
Sous-lieutenants : Jean (Victor) Rodesch, Jean Tibesar
Sergents : Pierre Wagner, Jean Musty, Nicolas Peiffer, Michel Wiltgen
Fourrier : Michel Cloos
Caporaux : Jean Schmit, Jacques Coos, Jean Nepper, Jean Maire, Jacques Gousembourger, Nicolas Homel, Nicolas Wisler, Pierre Guelff.[xlii]
- Bâtiments communaux
Les bâtiments communaux sont : la maison communale, l’église, le presbytère, l’école.
Local – maison communale
En 1854, l’ensemble des bâtiments communaux qui se dressent le long du sentier « Kirschenpad » regroupe le bureau communal, une grange, une écurie et le presbytère. Derrière cet ensemble, on trouve le jardin du presbytère.
En juin 1936, le bâtiment qui abrite le local communal est attribué à l’instituteur.
Le secrétaire communal nouvellement nommé, Jean-Pierre Thill, accepte de mettre deux pièces de sa maison à disposition : l’une pour les réunions, l’autre pour les archives.
En février 1942, la commune acquiert un immeuble au centre de Habergy pour y entreposer les archives et tenir les réunions. L’architecte Lamy, d’Arlon, est sollicité en octobre 1943 pour dresser les plans d’aménagement de ce bâtiment.
Eglise, cimetière, paroisse
En sa réunion du 24 novembre 1846, la commune approuve les plans et devis remis par l’architecte provincial Jamot pour la construction de l’église de Bébange. L’entrepreneur Lejeune assiste à la réception définitive le 14 août 1849.
En 1863, le commissaire d’arrondissement demande le déplacement du cimetière de Habergy qui entoure l’église. Le conseil considère qu’avec une superficie de 5 à 6 ares et un mur en bon état, ce déplacement ne se justifie pas.
La cloche de Bébange étant fêlée depuis plusieurs années, le conseil passe commande d’une nouvelle cloche de 700 kg à la firme Adrien Causard de Tellin en septembre 1887. En mai 1889, c’est la statue de Saint-Hubert qui est remplacée sur le compte de la commune.
Une des deux cloches de Habergy étant également fêlée, son remplacement est demandé en septembre 1890 à la même firme Causard.
En sa séance du 28 juillet 1903, le conseil décide de créer un nouveau cimetière entre Habergy et Guelff. Le projet est confié à l’architecte provincial Van de Wyngaert. Les plans et devis sont acceptés le 13 février 1905. Le PV de réception date d’avril 1908.
Entre 1900 et 1912, nous constatons un nombre nettement plus élevé qu’au cours des autres périodes de dons ou de legs au profit de la fabrique d’église.
C’est le 6 juin 1906 qu’est prise la décision de construire une nouvelle église à Habergy, dans un délai de trois ans. La fabrique a déjà réalisé des souscriptions qui ont permis de récolter un capital de 20.000 francs.
Les habitants de Guelff sollicitent le gouverneur de la province pour que la nouvelle église soit érigée entre Habergy et Guelff. Ils proposent même d’acheter le terrain. Les habitants de Habergy, de leur côté, lancent une pétition pour que l’église soit construite sur l’emplacement de l’ancienne.
L’architecte Joseph Léonard d’Arlon, après le décès de son confrère Van de Wyngaert, initialement sollicité, dresse un projet qui est approuvé le 7 mars 1909. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Alex Goffinet de Rossignol le 19 décembre 1909.
Le 16 janvier 1910, après avoir pris la décision de démolir l’ancienne église, le conseil affecte la salle de classe des garçons pour y célébrer les offices.
Plusieurs antiquaires s’étant manifestés pour acquérir le portail de l’ancienne église, le conseil décide de le vendre au plus offrant car il n’est plus d’aucune utilité.
La chute d’un V1 dans la nuit du 23 au 24 octobre 1944 occasionne des dommages à l’église, notamment aux vitraux. Ces derniers seront réparés en 1950 par la firme Osterrath et Biolley de Liège.
Presbytère
La réception des travaux au presbytère de Bébange est approuvée par l’architecte Jamot en juillet 1846.
En novembre 1862 déjà, Jamot est sollicité pour établir un projet de réparation de ce presbytère. La Commission royale d’art et d’archéologie accepte en 1863 la construction du presbytère de Bébange sur base d’un devis qui se monte à 12.544 f. La section réalisera une coupe extraordinaire pour apporter des fonds. Le toit était en chaume.
Ecoles, enseignement
Habergy :
Une salle d’école est construite en 1843; elle mesure 10 m/ 5 m et 3 m de haut. Ce local est prévu pour accueillir 70 à 100 élèves alors que la fréquentation n’est que de 50 à 70 enfants.
Un arrêté royal du 10 juin 1845 autorise le conseil communal à accepter un leg fait par Michel Jacques, maire de Longwy en 1835 et 1836, qui donne la nue propriété de toutes ses prairies situées sur le territoire de Jouvilloncourt (Guelff) et Habergy afin de rétribuer un instituteur chargé de l’instruction des garçons du village âgés de moins de 18 ans.
En février 1855, le conseil publie le tableau de l’organisation de l’enseignement dans la commune : les écoles de Bébange et Habergy sont des écoles privées adoptées par la commune.
La commune émet le souhait de construire une maison d’école.
L’architecte provincial Albert Jamot rédige un premier projet de construction en octobre 1860. En 1863, il dessine le plan du village pour situer l’implantation de l’école. Il rédige un nouveau projet en janvier 1869 puis un autre encore en janvier 1870. Le devis étant jugé trop élevé, ce projet est encore modifié en janvier 1872. Il écrit alors au gouverneur : « Je ne puis, Monsieur le Gouverneur, sans déroger aux instructions existantes du Département de l’Intérieur et aux règles de l’hygiène et de la pédagogie, arriver à construire à Habergy une salle d’école pour 100 élèves avec vestiaires, lieux et ameublement pour la somme de 7500 f. Rien ne peut être retouché sans compromettre l’économie de la construction. La construction en briques n’est pas possible à Habergy et à cause de l’humidité du sol, le sapin ne peut être employé qu’avec beaucoup de ménagement ». Jamot étant décédé, c’est l’architecte Wandewyngaert qui est chargé du suivi des travaux.[xliii] Il propose un nouveau projet en 1875.
En novembre 1876, le conseil décide la construction suivant les plans de Jamot. Mais le 15 janvier 1877, il se rétracte et souhaite réaliser deux salles de classe afin de séparer filles et garçons. Les nouveaux plans sont approuvés le 21 août.
Le conseil du 6 décembre 1870 constate que les plans et devis pour la construction d’une maison d’école sont rentrés mais que, faute de ressources, le projet doit être reporté.
Des cours du soir pour adultes sont organisés à Habergy en novembre 1875.
En août 1879, le conseil marque son désir d’ouvrir une classe pour les filles et demande des subsides en ce sens. Dès le 17 septembre suivant, Elise Lejeune est engagée comme institutrice.
Bébange :
Le 28 avril 1848, les habitants de Bébange demandent la construction d’une salle d’école et se disent prêts à contribuer aux frais.
Un nouveau bâtiment d’école et de son ameublement font l’objet d’un procès-verbal de réception le 27 mai 1882.
Le conseil décide, le 12 janvier 1891, de fermer l’école communale de Bébange qui n’est plus fréquentée depuis plusieurs années. L’instituteur Antoine Peiffer est mis en disponibilité. Les enfants du villages suivent les cours à l’école privée qui vient d’ouvrir en janvier 1891 sous la direction d’Alphonse Thommes. Le conseil décide d’adopter cette école.
Par contre, les projets d’école du soir pour les filles et d’école gardienne sont considérés comme non justifiés.
L’école communale sera rétablie en novembre 1900, l’école adoptée ayant été fermée par son directeur, monsieur Schweich. Cet épisode se déroule durant la « guerre scolaire » qui opposa violemment les tendances catholiques et libérales.[xliv]
Le 6 août 1904, l’architecte Van de Wyngaert est sollicité pour dresser les plans « d’une école dans le genre le plus simple et le plus économique« , sur l’emplacement de l’ancienne école. Mais en décembre, la commune achète un terrain aux époux Pierre Reuter-Schumacher. Les plans sont initialement acceptés par le conseil en janvier 1907 mais leur révision est demandée à l’architecte Rodesch d’Arlon qui les fournit en janvier 1908.
- Captage de l’eau et lavoirs
Les bassins en bois des lavoirs de Guelff et Habergy sont remplacés par des bacs en pierre de taille en février 1900.
Le règlement communal concernant la distribution d’eau est accepté par le conseil en mai 1953.
- Voirie
A l’instigation de la province, l’effort a porté, durant la décennie 1850, sur l’amélioration des voies de grande communication. En juin 1862, le conseil constate que « tous les chemins de petite communication sont dans un état de dégradation générale » et décide de consacrer le budget de l’année 1863 à leur réfection.
En avril 1873, le conseil décide d’ouvrir une carrière dans le bois de Bébange et une autre dans le bois de Guelff pour y extraire les pierres destinées à l’enrochement des chemins.
Le chemin de Guelff vers Messancy, rejoignant la route Messancy – Meix-le-Tige est créé en 1902. Le placement d’un poteau indicateur à la bifurcation des chemins de Habergy vers Bébange et Buvange est décidé en octobre 1903.
Le conseil demande au service technique provincial, en février 1942, de réaliser une estimation globale des sérieux dégats occasionnés à la voirie par le passage des troupes.
Comme dans toutes les petites communes rurales, l’entretien de la voirie représente, à chaque époque, une part importante du budget annuel.
- Hygiène et santé
Une épidémie de dyssenterie sévit à Habergy en 1846, comme à Messancy d’ailleurs. On dénombre 16 malades et 2 décès.[xlv]
Le choléra touche Habergy lors de l’épidémie de 1866.
Le 18 janvier 1954, le collège prend la décision de dresser un projet pour l’installation d’un réseau d’égout dans toute la commune. Les plans et devis sont acceptés par le conseil en juin 1955 et l’adjudication des travaux a lieu en octobre 1956.
- Divers
En mai 1845, grâce à un subside de l’Etat, des pommes de terre à planter pour la prochaine récolte sont distribuées à 18 familles pauvres.
Le meunier Peiffer demande, en juillet 1870, l’autorisation d’élever le niveau du ruisseau qui alimente son moulin. Cette autorisation lui est accordée à condition de ne pas inonder la route ni le lavoir public.
Au début des années 1870, il y a pénurie de fourrage et de paille pour les litières. Le conseil autorise les habitants à ramasser les feuilles mortes dans les bois communaux.
C’est en 1876 que la commune décide d’attribuer un numéro à chaque maison.
En sa séance du 15 février 1900, le conseil refuse l’installation du téléphone au bureau communal. Il faut attendre la réunion du 7 mars 1919 pour que cette décision soit prise.
En février 1900, « les oiseaux devenant de plus en plus rares« , le conseil vote une taxe applicable aux tendeurs qui viennent installer leurs filets dans la commune.
Fusion des communes[xlvi]
Le processus de fusion des communes, qui verra sont aboutissement le 1er janvier 1977, fut préparé par des consultations en 1973.
Le conseil communal, à qui l’on demandait « Avec quelles communes envisagez-vous une fusion éventuelle ?« , répondit que « la fusion serait contraire aux intérêts de la commune » mais que, si cette dernière y était contrainte, elle proposerait la fusion de Habergy et Guelff avec Toernich et Bébange avec Messancy.
La population fut également consultée. Pour les habitants d’Habergy, les propositions furent respectivement : Toernich, Udange et Wolkrange. Ceux de Bébange proposaient majoritairement Messancy et certains habitants de Guelff, Rachecourt.
Sources et notes
[i] Muller M., Histoire de Habergy et Guelff (Toernich et Bébange), 1961
[ii] Fichant R. et Tibesar M., Habergy, 150 ans d’histoire d’une commune affouagère, 1981.
[iii] F. Loës, Le Luxembourg romain, A.I.A.L. tome XLII, 1908
[iv] Ch. Clouteaux, Essai sur l’histoire de Longwy, Metz 1829.
[v] L’ethnographie, T 32 à 34, Paris 1936
[vi] Tandel E., Les Communes luxembourgeoises, AIAL T II, 1889.
[vii] Tandel E., Les Communes luxembourgeoises, AIAL T II, 1889.
[viii] Grob J. et Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny T1 (documents fiscaux de 1306 à 1537), Bruxelles 1921
[ix] Muller M., Histoire de Habergy et Guelff (Toernich et Bébange), 1961
[x] L’abbé M. Muller affirme que cette pierre était cachée dans les murs de l’ancienne tour qu’il date du 14ème siècle.
[xi] Joset C., Les Villes au Pays de Luxembourg (1196 – 1383), Bruxelles 1940.
[xii] Moïs Ch. Et Zimmerman J.M., Les moulins de Buvange, Differt, Habergy, Hondelange, Longeau, Messancy, Noedelange, Turpange et Wolkrange. Cercle Hist. du Pays de Messancy, Chronique 19, 2007.
[xiii] Hollenfeltz J., Sceaux et matrices de sceaux du Pays d’Arlon, Revue belge de numismatique et sigillographie. 1920
[xiv] Grob J. et Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny T1 (documents fiscaux de 1306 à 1537), Bruxelles 1921
[xv] Grob J. et Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny T1 (documents fiscaux de 1306 à 1537), Bruxelles 1921
[xvi] Grob J. et Vannérus J., Dénombrement des feux des duchés de Luxembourg et comté de Chiny T1 (documents fiscaux de 1306 à 1537), Bruxelles 1921
[xvii] Gillet M.C., Inventaire des archives du Conseil de Luxembourg. III dénombrement des fiefs (1263-1776). AGR 1984
[xviii] Heydinger J.W., Archidiaconatus, tituli S. Agathes, Trèves 1884.
[xix] Jeantin M., Les chroniques de l’Ardenne et des Woëpvres, 1851
[xx] AEA Conseil du Luxembourg. Dénombrement des fiefs.
[xxi] Gillet M.C., Inventaire des archives du Conseil de Luxembourg. III dénombrement des fiefs (1263-1776). AGR 1984
[xxii] AEA Conseil du Luxembourg. Dénombrement des fiefs
[xxiii] AEA Conseil de Luxembourg, Affaires politiques et administratives, dossier 2321
[xxiv] AEA Conseil de Luxembourg, Affaires politiques et administratives, dossier 3937
[xxv] Gillet M.C., Inventaire des archives du Conseil de Luxembourg. III dénombrement des fiefs (1263-1776). AGR 1984
[xxvi] AEA Cadastre 1766, tabelles récapitulatives : Bébange (dossier 463), Habergy (dossier 465), Guelff (dossier 466)
[xxvii] AEA Cadastre 1766, Biens fonds, Bébange (dossier 764), Habergy (dossier 766) et Guelff (dossier 767)
[xxviii] AEA Cadastre 1766, tabelles récapitulatives : Bébange (dossier 463), Habergy (dossier 465)
[xxix] Moïs Ch. Et Zimmerman J.M., Les moulins de Buvange, Differt, Habergy, Hondelange, Longeau, Messancy, Noedelange, Turpange et Wolkrange. Cercle Hist. du Pays de Messancy, Chronique 19, 2007.
[xxx] Muller M., Histoire de Habergy et Guelff (Toernich et Bébange), 1961
[xxxi] AEA Conseil de Luxembourg, Affaires politiques et administratives, dossier 3935.
[xxxii] AEA RF 87, 88 et 89
[xxxiii] AEA RF 88 Habergy
[xxxiv] Soult N., Mémoires du Maréchal-Général Soult, duc de Dalmatie, T1, Paris 1854.
[xxxv] AEA RF 88 Habergy
[xxxvi] Moïs Ch. Et Zimmerman J.M., Les moulins de Buvange, Differt, Habergy, Hondelange, Longeau, Messancy, Noedelange, Turpange et Wolkrange. Cercle Hist. du Pays de Messancy, Chronique 19, 2007.
[xxxvii] Mémorial administratif du Grand-Duché de Luxembourg, 1816.
[xxxviii] Sauf mention spéciale, les données proviennent des AEA, Commune de Habergy, registres aux délibérations du collège 1908 – 1933 (dossier 29), 1933 – 1951 (30), 1952 – 1967 (35), 1967 – 1974 (41) et registres aux délibérations du conseil 1846 – 1863 (dossier 23), 1863 – 1884 (24), 1885 – 1900 (25), 1900 – 1920 (26), 1920 – 1930 (31), 1924 – 1927 (31 bis), 1930 – 1946 (32), 1946 – 1959 (27), 1951 – 1958 (33), 1960 – 1970 (34), 1970 – 1974 (28).
[xxxix] La gestion communale et ses motivations ont été particulièrement bien étudiées dans l’ouvrage de R. Fichant et M. Tibesar, Habergy, 150 ans d’histoire d’une commune affouagère, 1981.
[xl] Au recensement du 15 octobre 1846, Habergy compte 66 maisons, Bébange 42 et Guelff 32.
[xli] R. Fichant et M. Tibesar, Habergy, 150 ans d’histoire d’une commune affouagère, 1981.
[xlii] AEA Archives communales de Habergy, dossier 747
[xliii] Moïs Ch., Albert Jamot (1808 – 1874), architecte de première classe en province de Luxembourg, A.I.A.L. Tome CXXXVIII – CXXXIX, 2007-2008.
[xliv] Cfr : R. Fichant et M. Tibesar, Habergy, 150 ans d’histoire d’une commune affouagère, 1981.
[xlv] Annales de la Société de médecine d’Anvers, 1853 p. 540
[xlvi] AEA Archives communales de Habergy, dossier 741