• Bébange
  • Buvange
  • Differt
  • Guelff
  • Guerlange
  • Habergy
  • Hondelange
  • Longeau
  • Messancy
  • Sélange
  • Sesselich
  • Turpange
  • Wolkrange

Histoire de l’enseignement Habergy – Bébange

Histoire de l’enseignement à Habergy.  Partie 1  (1807 – 1931)

Fortunat Arendt    2013

Les enseignants, l’organisation de l’enseignement communal et les bâtiments scolaires.

Avant 1830

Les documents sont très fragmentaires.

En 1787, Pierre Fabry, originaire d’Ell et âgé de 67 ans, aurait été instituteur et sacristain[1].

De 1792 à 1806, c’est le vicaire François Goeury qui tient le rôle d’instituteur dans les locaux de la cure. Comme de coutume à cette époque, la période de cours va du 1er novembre au 1er mars. Les enfants participent aux travaux agricoles et ne sont plus disponibles quand revient le printemps. Les parents paient 10 sous par mois pour chaque enfant car il n’y a pas de subvention communale. Il y a alors 50 écoliers. Le maire, à cette période, est Jean Guelff.

En 1807, selon un relevé communal, nous savons que les cours sont dispensés par le curé mais l’école est reprise comme institution civile. Il y a 60 élèves, uniquement les garçons.

En 1809, seule l’école de Bébange fonctionne dans la commune. La femme de Mathias Flamand a donné cours pendant un mois mais comme elle ne disposait d’aucun certificat, elle dut arrêter.

Sous le régime hollandais, une loi de juillet 1828 impose l’organisation d’une école dans chaque commune pour les enfants de 6 à 12 ans, des deux sexes, durant six mois. Le conseil municipal du 24 octobre prend diverses dispositions pour satisfaire à la loi. Pour l’année scolaire qui commence, les cours seront donnés dans une salle du presbytère destinée à cet usage au profit des enfants de Habergy et Guelff. Le traitement de l’instituteur, soit 180 florins, est pris en charge par la commune. Elle alloue également une somme de 20 florins pour l’instruction des enfants indigents de Habergy. La commune fournit aussi 8 cordes de bois pour chauffer le local. L’instituteur est Christophe MEYER qui loge chez J. Ney. Il y a 73 enfants de 6 à 12 ans susceptibles d’aller à l’école dont 5 indigents.

Depuis l’Indépendance.

Les archives de l’ancienne commune de Habergy mentionnent en 1843 la fonction d’instituteur du sieur Philippe RUPPERT.

En séance du 27/10/1847, le conseil communal  relève qu’il  a fait diverses dépenses pour des travaux de réparations aux bâtiments communaux depuis 1830, notamment pour la couverture de l’église, la réparation du presbytère et de la salle d’école, le cimetière, la fontaine et des chemins pour une somme de 17.519,34 francs. La dépense pour la construction d’une salle d’école à Habergy s’élève à 1170,45 francs.

Le conseil demande et sollicite la députation du Conseil provincial pour un subside.

Le 07/06/1848, le conseil émet son avis sur une réclamation du Sieur RUPPERT, instituteur, au sujet de l’indemnité de logement et de l’instruction des indigents pour 1846, à la somme de 75 francs.

Le conseil fait un relevé depuis 1843 à 1847 :

1843 : 285 francs

1844 : 285 francs

1845 : 270 francs

1846 : 275 francs

1847 : 275 francs

et il conclut que le demandeur est extrêmement borné, à moins que de se faire passer pour un malhonnête homme exigeant deux fois le même salaire et son obstination de refuser d’ajouter foi au décompte du receveur communal.

La réclamation du sieur RUPPERT est déclarée non fondée.

Il est intéressant de reprendre le testament de Monsieur Michel Jacques en faveur de l’école de Habergy (18 août 1844) devant le notaire Etienne Offel de Longwy.

Monsieur Michel Jacques, propriétaire et ancien maire de la ville de Longwy, demeurant et domicilié audit Longwy, lequel, étant sain d’esprit, entendement et jugement, ainsi qu’il a paru au notaire et aux témoins soussignés, a dicté au dit Monsieur Offel son testament comme il suit :

 » Je donne et lègue à la commune de Habergy, canton de Messancy, province de Luxembourg (Belgique) la nue-propriété de toutes les prairies sans exception que je possède en Belgique, sur le territoire d’Habergy et Jouvillancourt, à charge par ladite commune d’abandonner à perpétuité, le revenu ou produit annuel de ces prairies à un instituteur qui sera tenu d’instruire gratuitement, en langue française et allemande, tous les garçons de moins de dix-huit ans du village de Habergy seulement, sans y comprendre les annexes de cette commune.

Je n’entends pas faire profiter des avantages que je viens de faire à la commune de Habergy, les jeunes filles de cet endroit non plus les enfants étrangers à cette localité, lesquels devront payer à l’instituteur la rétribution mensuelle qu’il sera en droit d’exiger d’eux. Il est bien entendu que l’instituteur qui sera nommé à Habergy, lorsque cette commune sera en jouissance des biens que je lui lègue, devra offrir toutes les garanties nécessaires de capacité et de moralité et justifier de certificats et diplômes constatant son aptitude à remplir les fonctions dont il sera investi. Aussitôt mon décès, celles des dispositions de mon testament qui concernent particulièrement la commune d’Habergy devront être notifiées par qui de droit, au maire de cette commune qui dans les trois mois de cette notification devra faire toutes les diligences  nécessaires pour obtenir l’autorisation d’accepter pour sa commune le legs que je viens de faire à Habergy.

Je veux que chaque année, le jour de la rentrée des classes, l’instituteur d’Habergy donne à ses élèves  assemblés, lecture des dispositions de mon testament concernant la commune de Habergy et leur fasse dire en commun une courte prière afin d’implorer la miséricorde divine en faveur du bienfaiteur de la dite commune dont la famille est issue d’Habergy.

Je veux que toutes les conditions, même les moins essentielles attachées au legs, soient exécutées ponctuellement et que le revenu et produit annuel des propriétés que j’ai léguées en nue-propriété à la commune d’Habergy reçoive l’emploi auquel je l’ai affecté.

Si lesdites propriétés venaient par la suite à être vendues, si mes intentions n’étaient pas exactement suivies, si enfin, toutes les conditions que j’impose à la commune d’Habergy n’étaient pas exécutées, je veux pour ces derniers cas, que mes héritiers, quels qu’ils soient, aient le droit de demander la nullité du legs fait à ladite commune et de se faire mettre en possession des propriétés léguées.

Monsieur Michel Jacques donne et lègue à Barbe, Clémentine Clergent son épouse, tout le reste de ses biens. »[2]

Une des rues de Habergy porte le nom « Rue Jacques « en hommage à Monsieur Michel Jacques, bienfaiteur de la commune de Habergy.

Le 04/09/1854, M. Henri GOUSEMBOURGER, berger à Sesselich, demande l’instruction gratuite pour ses enfants domiciliés à Habergy.

Le conseil constate : « Comme sa fille Catherine, inscrite depuis un an sur la liste pour recevoir l’instruction gratuite, ne fréquente pas un tiers de l’année l’école, ainsi que tous ceux qui  reçoivent l’instruction gratuite, elle s’est laissée entraîner plutôt aux vagabondages que de fréquenter l’école ».

Le conseil arrête qu’il n’y a pas lieu de donner suite à sa demande car il n’a pas fait la demande d’instruction gratuite pour son deuxième enfant en temps exigé.

Le 17/03/1854, l’instituteur, le Sieur RUPPERT, a demandé et reçu un congé de 15 jours pour régler des affaires de famille et a été remplacé par un instituteur sans connaissances.

Après deux mois, le Bourgmestre est sans nouvelles pour sa reprise, le conseil

considérant que cet état de choses ne peut être toléré plus longtemps sans compromettre l’institution primaire et l’intérêt des élèves, considérant que les habitants de Habergy se plaignent en général de l’instruction qu’ils reçoivent, décide qu’il y a lieu de suspendre le Sieur RUPPERT de ses fonctions d’instituteur de Habergy pour un terme de trois mois avec privation du traitement.

Le Sieur BURTON s’est abstenu de voter.

Réclamation de l’échevin BURTON en date du 27/08/1854 à la suite de la décision du conseil de suspendre l’instituteur, réclamation concernant la convocation du conseil précédent qui s’est faite irrégulièrement, sans convocation écrite.

Considérant qu’à la demande du Bourgmestre président, toutes les convocations précédentes se faisaient oralement, chose qui a été accordée pour supprimer des écritures au secrétaire communal,

attendu qu’aucun membre ne pourrait lire sa convocation,

attendu que cet ancien usage a toujours été adopté et qu’aucun membre n’a manqué aux réunions, qu’excepté le Sieur BURTON qui n’a pas assisté aux deux dernières réunions,

considérant que le procès-verbal est expliqué en allemand pour que tous les membres puissent convenablement comprendre et discuter sur leur opinion et que l’ordre du jour a toujours été cité par l’appariteur verbalement,

que le Sieur BURTON était toujours présent aux réunions avant qu’on ait prononcé la suspension de l’instituteur pour lequel il tient un  intérêt personnel, que depuis cette époque il n’est plus d’accord avec les autres membres,

arrête que la convocation du conseil se fasse verbalement comme d’habitude et que la pétition du Sieur BURTON soit annulée et non avenue.

Philippe RUPPERT décède le 29 octobre 1854.

Le 12/11/1854 le conseil demande l’autorisation de pourvoir au remplacement de feu Philippe RUPPERT par le Sieur Jacques BIRTGEN, né à Messancy, fréquentant l’école normale de Luxembourg. Cette demande comprend la signature de l’échevin BURTON.

Le 11/02/1855 le conseil arrête l’organisation des écoles de la commune sous l’approbation de l’autorité supérieure conformément aux détails ci-après qui fixent également les traitements et les émoluments des instituteurs.

Pour Habergy :

Population                           : 565

Enfants qui suivent l’école : garçons                       :    55

filles                           :    40

Enfants indigents :                garçons                       :      3

Filles                          :       8

Recette :

Allocation communale ordinaire                              : 115

Logement de l’instituteur                                         :    40

Produit annuel de rétribution des élèves solvables   : 200

Subside de la province ou de l’état                           : 165

Total             : 520

Dépense :

Entretien du bâtiment d’école                                   :   10

Entretien mobilier, lumière, chauffage                     :    25

Fournitures classiques aux indigents                        :   10

Traitement fixe de l’instituteur                                 : 200

Indemnité de logement de l’instituteur                     :   40

Subvention pour instruction enfants indigents         :   35

Rétribution des élèves solvables                               : 200

Total             : 540

Le 30/04/1855, le conseil est informé par le commissaire d’arrondissement que le Sieur BIRCHEN, élève de l’école normale de Luxembourg ne peut être nommé instituteur à Habergy.

Le conseil nomme provisoirement aux fonctions d’instituteur et jusqu’au 1er septembre 1855 le Sieur Nicolas HUART de Wolkrange. Cette nomination est confirmée le 06/06/1855 après réception de l’autorisation du Gouverneur de la Province.

Le 18/09/1855, Monsieur BURTON présente son fils Michel  BURTON sortant de l’école normale de Virton pour candidat. Il sera nommé à l’unanimité des suffrages.

Le Sieur Graff s’est abstenu.

Le 20/11/1855, il est porté à la connaissance du conseil que le défunt Philippe RUPPERT a fait un testament, déposé chez le notaire Bosseler à Arlon en date du 25/03/1847, par lequel il lègue la somme de 200 francs pour une fondation à perpétuité pour distribuer des livres religieux aux enfants de la paroisse de Habergy qui se sont distingués dans les connaissances de la religion catholique.

Le conseil accepte ladite somme qui sera destinée aux enfants de l’école de Habergy et cette distribution se fera chaque année au mois de septembre.

Le 30/12/1855, le conseil nomme le Sieur KUNSCH Antoine intérimaire à l’école de Habergy, à partir du 1er janvier 1856. Il quittera sa fonction le 30 septembre de la même année.

Le 21/09/1856, le Sieur BERBH de Bonnert, diplômé de l’école normale de Luxembourg, est nommé jusqu’au 1er octobre1857.

Le 28/12/1856, le conseil procède à la révision du budget des écoles communales suite à l’article 19 du Budget des écoles de 1856 pour l’instruction gratuite des enfants indigents.

Le budget pour l’école de Habergy sera de 45 francs au lieu de 35.

Le 13/09/1857 le conseil nomme le Sieur Jean BERG au poste d’instituteur à Habergy.

Il décide dans la foulée de pourvoir l’école de quelques bancs supplémentaires, d’une table pour l’instituteur et de procéder à la réparation des bancs.

Le 27/04/1859, suivant le règlement des écoles communales de la commune de Habergy arrêté à la date du 11 septembre 1846, les rétributions sont fixées par mois pour les élèves solvables et indigents indistinctement à soixante centimes par mois.

Les rétributions des enfants solvables sont payables par trimestre et par anticipation entre les mains du receveur communal.

Les livres et autres fournitures seraient fournis gratuitement pour les enfants instruits gratuitement suivant une liste remise à l’instituteur par l’administration communale.

Le 14/08/1859, le Sieur Jean BERG fait parvenir une lettre au conseil, lettre dans laquelle il se plaint que son traitement n’atteint pas 700 francs comme prévu au budget de 1859.

Le conseil estime qu’il n’y pas lieu de changer le chiffre porté au budget attendu qu’il se rapporte à son traitement qui dépasse les 700 francs.

18     Plan du village en 1860 avec localisation de l’école (C, à côté du presbytère) et emplacement prévu pour la nouvelle école (A)

Le 10/03/1863, le commissaire invite le conseil à décider de la construction d’une maison d’école à Habergy.

Vu que la maison actuelle, qui a 10 m de long, 5 m de large et 3 m de haut, peut contenir 100 élèves, alors que la moyenne actuelle est de 50 à 70 et que l’instituteur est logé gratuitement chez les parents de sa femme, le conseil arrête qu’il n’y a pas lieu d’intervenir à la construction d’une nouvelle maison d’école, vu qu’il n’a aucun moyen de pourvoir aux fonds nécessaires pour subvenir à la dépense.

Le 04/11/1863, le conseil, vu la loi organique de l’enseignement primaire du 23 septembre 1842 et le règlement d’administration générale du 10 janvier 1863 et la dépêche du Ministre de l’Intérieur du 12 janvier donnant les explications quant à l’exécution des dispositions de l’arrêté royal du 10 janvier dernier arrête :

Ecole de Habergy de la 2e catégorie dirigée par le Sieur BERG.

Rétribution pour l’instruction gratuite de 13 enfants pauvres    :   78,00

Rétribution de 60 élèves solvables                                              : 360,00

Rétribution fixe de l’instituteur                                                   : 285,00

______

Total                                 : 723,00

L’indemnité de logement est fixée pour le Sieur BERG à             : 40,00

______

Total général                    : 763,00

Le 08/02/1867, le conseil examine l’arrêté royal du 1er septembre1866 relatif à l’établissement d’écoles d’adultes. Il considère que la section de Habergy ne peut établir une école de ce genre, attendu que l’instituteur de cette localité n’a pas les forces physiques nécessaires pour s’occuper le soir des adultes, que tous les ans il fait une maladie de plusieurs semaines par suite des services et des fatigues que ses fonctions du jour lui occasionnent.

Le 06/12/1870, le conseil réexamine les plans et devis pour la construction d’une maison d’école à Habergy. Ladite section n’a aucun fonds et ne peut se créer des ressources pour financer ces travaux. Le projet est ajourné jusqu’à ce que les ressources de la commune le permettent.

Le 14/06/1874, la commune a l’intention de construire un nouveau bâtiment et demande à l’autorité supérieure la délégation du commissaire d’arrondissement et d’un architecte  pour choisir, avec l’administration communale, un emplacement pour la construction d’un bâtiment d’école à Habergy et de leur adjoindre M.Mathelin de la Députation permanente qui connaît la localité et ses besoins.

Le 12/09/1875 le conseil, suite à une demande de M. Jean-Nicolas BERG, pour obtenir une augmentation d’indemnité de logement de 110 francs et une autre de 80 francs pour un jardin communal, accorde une indemnité de logement de 80 francs à partir du 01/10 prochain.

Le 3 novembre 1875, création d’une école d’adultes à laquelle les jeunes gens dépassant l’âge de 14 ans seront admis gratuitement grâce aux revenus de la fondation (immeubles légués à la section pour l’instruction gratuite) et des subsides qu’elle espère obtenir.

Elle aura lieu 3 fois par semaine pendant les 5 mois d’hiver et sera dirigée par l’instituteur de Habergy qui touchera de ce chef la somme de 150 francs, soit 70 francs de traitement fixe et 80 francs pour rétributions scolaires.

Le 9 octobre 1876, le conseil, vu la loi du 16 mai 1876 fixant le minimum du traitement des instituteurs à 1000 francs, décide que le traitement de l‘instituteur sera augmenté de 150 francs et porté à 770 francs, les rétributions scolaires pour les élèves indigents seront fixées à 50 francs et les rétributions des élèves solvables à 180 francs.

Le 10 novembre 1876, à l’ordre du jour du conseil : Construction d’un bâtiment d’école à Habergy.

Les plans et devis dressés par M. Vandewyngaert s’élèvent à 35.586 francs, ce qui ne peut être approuvé. Le bâtiment ne répond pas aux besoins de la circonscription scolaire, est trop petit et la construction peut être ajournée.

Le conseil est d’avis d’exécuter le plan dressé par feu M. Jamot et de construire cette salle sur l’emplacement choisi par M. Vandewyngaert, emplacement qui est pourtant rejeté par les 3 conseillers de Habergy mais approuvé par celui de Guelff.

L’état de M. Vandewyngaert s’élevant à 859 francs 84 cts est approuvé.

Le 15 janvier 1877, le conseil revient sur la construction d’un bâtiment d’école.

Ni l’un ni l’autre de ces plans ne convient à la localité. L’administration locale est d’avis de séparer les 2 sexes et de construire par conséquent 2 salles et 2 logements.

Vu la position très précaire dans laquelle se trouve la commune et l’insuffisance à payer les dépenses ordinaires, le conseil arrête :

« La Députation permanente est priée de bien vouloir déléguer M. l’architecte provincial à l’effet de faire dans le genre le plus simple et le plus économique des plans pour la construction d’un bâtiment à Habergy comprenant 2 salles et 2 logements dont un au-dessus des salles d’école pour l’instituteur».

Le 21 août 1877 : Approbation des plans et devis du bâtiment d’école.

« Attendu que les deux sections de Guelff et de Habergy, qui font la circonscription scolaire de Habergy, n’ont d’autres fonds pour cette dépense énorme que leur quote-part dans les fonds de l’octroi, l’Administration a l’intention d’engager les fonds de l’octroi et de contracter un emprunt pour payer le sixième de la dépense qui avec l’emplacement s’élève à la somme de neuf mille francs, considérant qu’on a obtenu de la générosité de l’Etat et de la Province un subside pour solder les cinq autres sixièmes de cette dépense ».

Le 8 février 1878, l’emplacement pour la construction d’un bâtiment scolaire est adopté par 4 voix contre 3.

Le 13 juillet 1878, il est demandé une avance de 13.000 francs payable le 16/09/1878 remboursable sur 30 années avec 187,95 francs par annuité. Cette avance est demandée sur le crédit de 20 millions de francs alloué par l’Etat par la loi du 14 août 1872 pour la construction et ameublement de maisons d’école.

Le 16 octobre 1878, la construction du bâtiment est très avancée, la toiture est totalement achevée. L’entrepreneur est en possession de deux certificats de paiement lui délivrés par M. l’architecte et il a droit à 25.000 francs. La commune qui n’a pas reçu les 13.000 francs de l’Etat et est dans l’impossibilité de payer et doit encore supporter des intérêts à 6%, supplie la Députation permanente d’insister auprès du gouvernement pour qu’il envoie les fonds à la commune.

Le 9 février 1879, Mr Berg est en congé de maladie pour une durée de 5 mois.

Le conseil nomme M. Antoine PEIFFER, de la localité, qui est porteur d’un brevet de capacité obtenu dans la commune entre les écoles d’adultes. Il tient déjà depuis quelque temps l’école, faute d’une personne diplômée, et il veut bien se charger de continuer jusqu’aux grandes vacances avec gratification de 25 francs par mois à partir du 1er janvier1879.

Le 20 avril 1879, le conseil se réunit vu le décès du Sieur Jean-Nicolas BERG, instituteur à Habergy, il est urgent de pourvoir à cette vacance.

Le conseil désigne aux fonctions d’instituteur le Sieur Jean-François DICKES, diplômé, instituteur depuis plus de 6 ans à Frassem par 4 voix contre 2 à Jean-Pierre EPPE, instituteur diplômé à Tintange.

Le 7 juin1879, le conseil décide de nommer le Sieur Pierre KLEIN, instituteur diplômé à Post, par 5 voix pour et 2 abstentions.

En sa séance du 26 septembre 1894, le conseil, attendu qu’aucune délibération spéciale relative au traitement de Monsieur KLEIN, instituteur à Habergy, n’a été prise jusqu’ici, considérant qu’il y a urgence à combler cette lacune, vu l’art.7 de la loi du 20 septembre 1884 sur l’instruction primaire, arrête que le traitement du Sieur KLEIN instituteur à Habergy est fixé à 1200 francs (par an).

Création d’une école de filles à Habergy.

En date du 21 août 1879, le conseil considère qu’il est dans l’intérêt de l’enseignement primaire de séparer les sexes et de créer une école des filles.

Le 31/08/1879, le conseil,

considérant que le bâtiment d’école de Habergy n’est pas encore entièrement terminé là où il aurait dû être totalement achevé pour le 1er août 1879,

considérant que ce bâtiment doit être occupé le 1er octobre prochain et qu’on espère y établir à cette époque les écoles communales,

considérant qu’il est de l’intérêt de l’enseignement primaire de séparer les sexes et de créer une école des filles,

considérant que l’établissement de cette école occasionnera une dépense d’environ douze cents francs (1200) et que la section scolaire n’a aucun fonds commun, que toutes les dépenses communales doivent être payées par une imposition sur les habitants,

considérant qu’à cause de ses ressources si restreintes, elle ne peut intervenir dans cette dépense que pour une somme de quatre cent cinquante francs (450) et qu’elle espère obtenir de l’Etat et de la Province des subsides pour parfaire la somme,

arrête :

« L’Autorité Supérieure est priée de bien vouloir autoriser la section de Habergy–Guelff, à établir une école de filles et de bien vouloir lui faire obtenir l’aide des autorités de l’Etat et de la Province, pour l’aider à solder la dépense ».

Le 9 septembre 1879, Guillaume, entrepreneur, demande la réception des travaux construits    (salles d’école et logements) pour le 4 octobre.

Nomination d’une institutrice.

Le 17 septembre 1879, le conseil nomme par six voix sur six membres présents, Mademoiselle Elise LEJEUNE, institutrice diplômée de l’Ecole normale d’Arlon, ayant sollicité la place d’institutrice à l’école nouvellement créée à Habergy.

Cette nomination est approuvée par la Députation Permanente le 30 septembre 1879.

A cette même séance, le conseil décide,

vu les articles 18 et 19 de la loi du 1er juillet 1879 pour la nomination des membres des comités scolaires,

attendu que dans la commune de Habergy il y aura 3 classes primaires

par conséquent, qu’il y a lieu de présenter quatre candidats :

1)    Kettel Pierre, propriétaire et ancien bourgmestre de Habergy.

2)    Agnès Michel, receveur communal de Habergy.

3)    Schweich Michel, cultivateur à Bébange.

4)    Rodesch Jean-Pierre, cultivateur et ancien bourgmestre de Guelff.

Pour l’année scolaire 1880–1881, le Bureau de bienfaisance propose d’arrêter à 43 le nombre d’enfants indigents qui doivent recevoir l’instruction gratuite dans les écoles communales. La liste est transmise à l’inspecteur cantonal, M. MAUS à Stockem, le 06 septembre1880. Ce dernier en admettra 42, un élève étant trop âgé. Cette liste sera approuvée par la Députation Permanente le 15/09/1880.

Le 10/10/1879, le conseil, vu la circulaire de Monsieur le Gouverneur de la Province datée du 20 septembre 1879,

considérant que, jusqu’à ce jour les rétributions payées par les élèves ont été de septante centimes par mois et par élève,

considérant que le taux de ces rétributions est assez élevé,

vu l’article 16 de la loi du 1er juillet 1879,

arrête :

« Les rétributions scolaires de tous les élèves fréquentant les écoles restent fixées à septante centimes par mois et par élève ».

Le 9 octobre 1880, le conseil, vu la lettre de Monsieur le Commissaire d’arrondissement demandant l’adjonction d’une école d’adultes de filles à l’école de Habergy ainsi que d’une section gardienne,

considérant que les écoles de Habergy répondent aux besoins de la localité et qu’une école d’adultes de filles ne serait pas fréquentée,

considérant que dans les environs il n’y a ni fabriques, ni industries, que la population de la commune est composée d’ouvriers agricoles et que par conséquent une école gardienne est inutile et serait sans enfants,

considérant que la séparation des sexes a eu lieu il y a seulement un an et que les ressources de la commune ne permettent pas de faire de nouvelles dépenses,

arrête :

« La création d’une école d’adultes de filles ainsi que d’une école gardienne est ajournée ».

Le 21 mars 1982, le commissaire d’arrondissement renouvelle sa demande d’adjonction d’une école d’adultes de filles, et le conseil réuni le 29/03/1982 se dit dans l’impossibilité de faire de nouvelles dépenses et ajourne à nouveau la création de cette école.

Le 29 avril1882, le conseil acte la maladie de la Demoiselle LEJEUNE Elise (certificat du docteur Henckels en date du 26 courant) et la remplace provisoirement par une institutrice  intérimaire qui est la sœur de l’institutrice malade, LEJEUNE Marguerite, âgée de 18 ans, élève de l’école normale moyenne d’Andenne, et qui la remplace momentanément avec beaucoup de zèle. Elle est nommée institutrice à l’école des filles jusqu’à ce que la titulaire soit rétablie.

Le 27 mai 1882, le conseil, vu le P.V. de réception de la maison d’école de Habergy et de son ameublement s’élevant à la somme de 48.185,57 francs, sur laquelle il sera retenu à l’entrepreneur pour garantie de malfaçon et d’achèvement complet des ouvrages la somme de six mille francs. Cette somme de six mille francs ne lui sera payée que si tous les travaux ne soient parfaitement réalisés et terminés.

Le 10 octobre 1884, le conseil, vu la loi organique du 20 septembre 1884, décide :

« L’enseignement de la religion et de la morale du culte catholique fera partie du programme des écoles primaires de la commune.

Cet enseignement de la religion et de la morale se donnera au commencement ou à la fin des classes.

Messieurs les desservants sont autorisés selon les dispositions consacrées par l’article 4 susdit à donner cet enseignement dans nos écoles et ils sont autorisés à visiter les écoles pendant les classes mais sans les déranger ».

Le 18 /11/1888, le conseil,

considérant que depuis quelques temps l’école des filles de Habergy laisse beaucoup à désirer attendu que Madame RECHT-LEJEUNE Elise ne la tient plus elle-même, se disant malade et ayant même transmis à l’administration communale un certificat médical, considérant que ce certificat ne spécifie aucune maladie dont elle serait atteinte et qu’on la voit tous les jours en voyage et qu’elle n’a nullement l’air malade,

considérant que Mlle DIDIER qui fait l’intérim n’a pas de discipline dans son école et que les élèves de la classe supérieure n’obéissent nullement à cette intérimaire,

considérant que cet état de chose ne peut pas durer et que si Mme RECHT ne peut pas continuer ses fonctions, il y a lieu de la mettre à la retraite.

arrête :

« L’autorité supérieure est priée de bien vouloir mettre fin à cet état de chose ».

19  Registre d’inscription des filles – Instruction des indigents

20     Budget pour les écoles en 1887

Le 5 décembre 1888, le conseil considérant que Mme RECHT-LEJEUNE, institutrice à l’école des filles de Habergy se trouve dans un état de santé qui ne lui permet pas de continuer, pour le moment, la tenue de son école,

considérant qu’il est de l’intérêt de l’instruction primaire dans la localité de pourvoir à son remplacement par la nomination d’une institutrice intérimaire,

arrête :

« La Demoiselle GRIES Joséphine, institutrice diplômée demeurant à Messancy, est nommée institutrice intérimaire à l’école des filles de Habergy et elle est chargée de diriger cette école jusqu’à ce que l’ancienne institutrice soit en état de reprendre ses fonctions ou qu’elle aura donné sa démission ».

LE 26/12/1988, le conseil acte la demande de pension de Madame RECHT-LEJEUNE adressée à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de l’Instruction publique,

considérant que la Commission des pensions de la Province de Luxembourg, dans sa séance du 29 décembre dernier a déclaré que la pétitionnaire se trouve dans un état de santé qui ne lui permet pas de reprendre ses fonctions,

considérant qu’elle a exercé les fonctions d’institutrice à Habergy du 1er septembre 1879 au 25 octobre 1988

considérant que la Dame RECHT-LEJEUNE doit être considérée comme démissionnaire par suite de sa demande susvisée,

vu la loi du 16 mai 1876 sur les pensions des professeurs et instituteurs primaires,

arrête :

« La démission de la Dame RECHT-LEJEUNE est acceptée et la commune de Habergy interviendra pour sa part dans les frais de la pension à laquelle elle a droit ».

Le 21 janvier 1889, le conseil, vu la démission de Madame RECHT-LEJEUNE, procédant au scrutin secret, décide par cinq voix, nombre des membres présents, la nomination de la Demoiselle GRIES, Marguerite-Marie-Joséphine, élève institutrice diplômée, préqualifiée, aux fonctions d’institutrice, devenues vacantes, à l’école des filles de Habergy,

Le 2 septembre 1894, le conseil acte qu’aucune délibération relative à la destination à donner aux rétributions des élèves solvables de la section de Guelff n’a encore été prise et qu’il y a lieu de combler cette lacune, vu la loi du 20 septembre 1884 sur l’instruction primaire, décide que ces rétributions seront versées dans la caisse communale.

Le 28 mai 1895, le conseil acte que l’état de santé de Monsieur KLEIN, instituteur à Habergy, ne lui permet pas de continuer pour le moment la tenue de l’école et décide de pourvoir immédiatement à son remplacement par la nomination d’un instituteur intérimaire.

La Demoiselle GOEURY Mathilde, institutrice diplômée demeurant à Sélange est nommée institutrice intérimaire à l’école des garçons de Habergy jusqu’à ce que l’ancien titulaire soit en état de reprendre ses fonctions ou qu’il aura donné sa démission.

Le 6 octobre 1895, le conseil, vu la demande du Sieur KLEIN, instituteur communal à Habergy sollicitant un congé de trois mois pour raison de santé, nomme, pour pourvoir à son remplacement, le Sieur KARIGER Nicolas, instituteur diplômé pour une période de trois mois.

Le 4 février 1896, le Sieur KLEIN, sollicite un nouveau congé de trois mois à partir du 31 janvier dernier, congé que le collège accorde et qui nomme à nouveau le Sieur KARINGER pour un terme de trois mois à partir du 6 de ce mois.

Ce même jour, le conseil, vu la nomination du Sieur KARINGER, instituteur diplômé, en qualité d’instituteur intérimaire à l’école des garçons de Habergy fixe son traitement à 1200 francs, à condition que l’Etat ainsi que le Sieur KLEIN, en congé pour motif de santé interviennent dans le paiement de cette indemnité chacun pour la part prévue par l’article de la loi de 1895.

Le traitement a pris cours à la date de la première nomination, c’est-à-dire le 6 novembre 1895.

Le 13 janvier 1896, le collège échevinal, représenté par M.M. Guelff-Burkel, bourgmestre-Président, Reuter et Guelff, échevins, vu l’art.4 de la loi du 15 septembre 1895, invite le Sieur RIES, curé à Habergy en exécution de l’article 4 de la loi organique de l’instruction primaire, à prendre les mesures nécessaires pour organiser l’enseignement de la religion et de la morale dans les écoles primaires communales (école des garçons et école des filles de Habergy).

Dès que le Sieur Ries, curé, aura fait connaître au collège les noms des personnes qui seront chargées de donner l’enseignement religieux, le collège se mettra en rapport avec lui afin de fixer, de commun accord, le temps à consacrer à cet enseignement.

Le 09/03/1896, le conseil décide du traitement de Monsieur KLEIN Pierre, instituteur communal à Habergy et de Mademoiselle GRIES Joséphine, institutrice communale au même Habergy, traitement qui est fixé à 1200 francs. L’instituteur et l’institutrice prénommés jouiront des augmentations déterminées par l’article 15 de la loi du 15 septembre 1895.

En sa séance du 1er mai 1896, le conseil décide du traitement des enseignants communaux : Monsieur KLEIN comptant plus de dix ans de service au 1er janvier 1896 a droit au traitement minimum augmenté de deux cents francs.

La Demoiselle GRIES ayant six ans de service aura droit pour l’année courante à une augmentation de cent francs.

Le 4 janvier 1898, le collège échevinal doit pourvoir au remplacement de Mademoiselle GRIES, en congé de maladie, et nomme la Demoiselle GOEURY Mathilde, institutrice diplômée demeurant à Sélange, institutrice intérimaire à l’école communale des filles de Habergy. Elle est chargée de diriger cette école jusqu’à ce que l’ancienne titulaire soit en état de reprendre ses fonctions.

Le 11 janvier suivant, le conseil fixe le traitement de Mlle GOEURY à 1200 francs, à condition que l’Etat ainsi que Mlle GRIES, en congé, interviennent dans le paiement de cette indemnité chacun pour la part prévue par la loi du 15 septembre 1895.

Le traitement a pris cours le 5 janvier dernier.

Le 20 avril 1898, le collège,

considérant que l’école de Habergy est fermée depuis le 14 janvier dernier, et vu la demande, en date du 17 avril 1898, du Sieur KLEIN, d’une nouvelle prolongation de congé, vu le certificat de M. Eischen, médecin à Arlon en date du 16 avril dernier,

décide de nommer Monsieur PEIFFER Antoine, instituteur en disponibilité, instituteur intérimaire à l’école des garçons de Habergy pour un mois qui prendra cours demain 21 avril. Cette nomination sera confirmée par le conseil le 17 mai 1898 et il fixera aussi son traitement à 1200 francs par an. Ce traitement a pris cours le 21 avril.

Le 30 juillet 1898, le conseil,

attendu que M. Gries, entrepreneur à Messancy, désire faire donation à commune de la somme de XX francs, afin de rembourser la part incombant aux sections intéressées dans le traitement de l’institutrice intérimaire en fonction, pendant le congé accordé pour cause de maladie à Mlle GRIES, institutrice communale,

attendu qu’il entend que cette somme soit employée à l’achat de fournitures classiques pour les élèves indigents de l’école des filles de Habergy-Guelff,

considérant que cette donation se fait de plein gré,

accepte la donation faite par M. Gries et s’engage à l’employer aux fins précitées.

Le 8 janvier 1899, le conseil,

vu la dépêche de M. le Gouverneur  de la province en date du 28 décembre dernier nous invitant à délibérer sur la question de savoir s’il ne conviendrait pas de mettre M.KLEIN dans la position de disponibilité pour cause de maladie.

attendu que la commune se trouve dans une situation financière qui lui crée les plus grandes difficultés et qu’elle n’a d’autres ressources que la poche des contribuables,

considérant qu’elle préfère intervenir dans le payement du traitement d’un intérimaire,

estime qu’il n’y a pas lieu de mettre M. KLEIN dans la position de disponibilité.

En séance du 9 janvier 1899, le collège, vu la délibération du conseil en date du 8 courant, par laquelle un congé pour maladie est accordé à M. KLEIN, décide de nommer Monsieur PEIFFER Antoine, instituteur en disponibilité, instituteur à l’école des garçons à Habergy pour trois mois qui prendront cours à partir du 7 janvier courant. Son traitement est fixé à 1200 francs par an.

En sa séance du 6 juin 1899, le collège, considérant que l’école communale des garçons de Habergy est fermée depuis le 22 mai dernier par suite de trois congés successifs sollicités par M. KLEIN, vu le certificat de M. Miltz, médecin à Arlon, déclarant M.KLEIN atteint de neurasthénie avec catarrhe gastrique, désigne comme institutrice intérimaire à l’école communale des garçons de Habergy, à dater du 6 juin courant, la Demoiselle SCHOCKERT Anna, institutrice diplômée demeurant à Arlon, jusqu’à ce que le titulaire reprenne ses fonctions.

Le conseil ratifiera cette désignation le 10 juin 1899 et fixera son traitement à 1200 francs par an prenant cours le 6 juin courant.

Le 9 septembre 1899, le conseil, considérant que par dépêche de Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de l’Instruction publique en date du 22 août 1899, Monsieur PEIFFER Antoine, instituteur communal, est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite, et vu la démission de l’instituteur prénommé, arrête :

« La démission de M. PEIFFER est accueillie, »

Monsieur PEIFFER Antoine est, sur sa demande, déchargé de ses fonctions d’instituteur à partir du 9 septembre courant.

En sa séance du 18 novembre 1899, le conseil considérant que, depuis le 1er janvier 1896, le traitement de Madame THOMMES est de 1300 francs, décide qu’à partir du 1er janvier 1900, le traitement de Madame THOMMES, institutrice communale à Habergy, sera fixé à 1400 francs.

Le 21 octobre 1899, le collège, considérant que Madame THOMMES, institutrice communale à l’école des filles de Habergy sollicite un congé de trois mois pour motif de santé, et vu le certificat de M. Guelff, docteur en médecine à Arlon, prescrivant le congé susvisé, accorde le congé demandé, et désigne la Demoiselle THOMMES Victoire, institutrice diplômée de l’école normale agréée de Virton, comme institutrice intérimaire, pour trois mois, à l’école communale des filles de Habergy et y commencera les cours le 6 du mois de novembre prochain

Le 31/10/1899, le conseil,

vu l’interprétation de la loi du 22 juin 1899 sur les traitements des instituteurs communaux, considérant que M. KLEIN, instituteur communal à Habergy, compte 20 années de service au 1er janvier 1896 et qu’il jouit actuellement d’un traitement de 1400 francs,

décide que l’instituteur prénommé ne peut bénéficier de l’augmentation de traitement prescrite par la loi du 22 juin 1899, parce qu’il ne mérite aucune faveur à cause des  mauvais services qu’il a faits pendant les 5 dernières années.

Le traitement  de l’instituteur KLEIN reste fixé à 1400 francs.

Le 7 novembre 1899, le conseil désigne la Demoiselle THOMMES Victoire comme institutrice intérimaire à l’école communale des filles de Habergy.

Son traitement est fixé à 1200 francs par an prenant cours le 7 novembre courant.

Le 15/02/1900, le conseil examine la demande de Madame THOMMES, institutrice communale à Habergy, qui sollicite un nouveau congé jusqu’aux vacances de Pâques, et décide d’accorder le congé sollicité jusqu’au 1er du mois de mars.

Ce même 15 février, le collège désigne la Demoiselle THOMMES Victoire à remplir les fonctions d’institutrice intérimaire jusqu’à cette date.

Le 2 janvier 1900, le conseil, considère que M. KLEIN, instituteur communal à Habergy est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite pour raison de santé.

Le 19/02/1900, le conseil nomme Mademoiselle NEPPER Catherine, Louise, de la Doctrine  chrétienne de Nobressart, aux fonctions d’institutrice communale à Habergy, au traitement de douze cents francs par an.

Le 8 mars 1900, le collège échevinal désigne la Demoiselle THOMMES Victoire à continuer les fonctions d’institutrice intérimaire à l’école communale des filles, en remplacement de Madame THOMMES à qui le conseil a accordé une prolongation  de congé jusqu’aux vacances de Pâques.

Le 21 avril 1900, Madame THOMMES sollicite un nouveau congé de trois mois pour motif de santé, congé qui lui sera accordé par le conseil échevinal.

Le 2 juin 1900, le conseil, considérant que le bâtiment d’école exige de nombreuses réparations, décide que l’administration communale fera exécuter, le plus tôt possible, les travaux préindiqués, sans l’intervention d’un architecte et ce, pour ne pas faire trop de frais qu’elle croit pouvoir éviter en partie.

En séance du 1er octobre 1900, suite à la lettre du commissaire d’arrondissement, le conseil n’accorde pas un congé de 6 mois à Madame Thomas–Gries , institutrice à Habergy pour motif de santé :

attendu que Mme Thomas–Gries s’est mariée en 1899 et a déménagé la même année avec tout son mobilier pour aller auprès de son mari, instituteur à Waltzing, localité éloignée de 12 km de Habergy,

attendu que la prénommée a annoncé qu’elle prendrait sa pension vers le mois de janvier 1900 et que, pour ce faire, il lui faudrait au préalable 3 mois de congé de maladie, congé qui, sur sa demande lui a été accordé,

attendu qu’elle a fait renouveler ce congé plusieurs fois pour cause de maladie et chaque fois avec promesse que, durant cet intervalle, elle prendrait sa retraite,

attendu que lorsque la prénommée a quitté la commune sans esprit de retour pour se rapprocher de son mari, laissant ainsi l’habitation de l’école de Habergy vide, et surtout lorsqu’elle a annoncé sa prochaine retraite, l’administration communale s’est mise tout de suite en devoir d’organiser son enseignement sur un autre pied et nommé  à cette fin, une religieuse à l’école des garçons, cette place étant devenue vacante, en attendant que la place à l’école des filles soit vacante par la suite de la démission prochaine de Mme Thomas.

considérant que la commune trop confiante dans les promesses non exécutées de Mme Thomas, qui n’a fait que désorganiser son enseignement, et qu’elle est enfin lasse des agissements prérappelés auxquels  il est temps de mettre un terme,

considérant que l’intéressée, au lieu d’être malade, jouit, au contraire, d’une santé florissante,

vu l’indignation générale de tous les habitants indistinctement de la commune, en présence des faits énumérés ci-dessus qui menacent de s’éterniser,

Arrête :

Art. I.  – Le congé ainsi que la mise en disponibilité susvisés ne sont pas autorisés.

Art. II. – Le conseil invite l’institutrice primaire à reprendre ses fonctions mercredi prochain, 9 octobre à 8 h.00.

Le 13 octobre 1900, le conseil désigne Mlle Elise AREND, institutrice intérimaire à l’école communale des filles jusqu’au 1er janvier 1901 en remplacement de Mme Thomas–Gries.

Nomination provisoire renouvelée le 06/12/1900 par 5 voix pour et 2 votes blancs. Le traitement  sera de 1200 francs par an jusqu’aux vacances de Pâques 1901.

Le 22/01/1901, le conseil discute sur le devis estimatif de 519,69 francs dressé par M.Vandewingaert, architecte provincial, qui a pour objet les travaux d’amélioration des locaux scolaires et des murs du cimetière.

Comme une somme de 500 francs a été portée au budget pour ces travaux,

considérant que les ressources des deux sections, Habergy et Guelff sont très précaires, le conseil arrête que le devis est approuvé à condition que l’Etat et la Province accordent au moins les deux tiers de subsides pour la dépense dont il s’agit.

Expédition de la présente au  commissaire d’arrondissement avec prière de bien vouloir y donner les suites nécessaires.

En date du 07/03/1901, le conseil analyse le rapport de l’inspection scolaire ayant pour but l’acquisition de certains objets classiques pour l’école des filles de Habergy. Le conseil juge que ces objets existent pour les deux écoles et que l’achat en double n’est pas nécessaire d’autant que le transport d’une classe à l’autre n’offre aucune difficulté alors que le devis dressé pour les travaux des locaux scolaires s’élève à une somme assez considérable dépassant les ressources de la commune.

Le 31 juillet 1901, le conseil déclare, adjudicataire, le Sieur ZIMMER pour la soumission de 2100 francs en ce qui concerne les travaux d’appropriation du bâtiment d’école, des logements et de toutes les dépendances.

La démission de Mme Thomas–Gries, institutrice à l’école des filles de Habergy, est acceptée par le conseil communal en date du 13/O7/1902.

Mme Thomas–Gries est invitée à continuer ses fonctions jusqu’à la fin juillet 1902.

Le 15 juillet 1902, le conseil arrête qu’il interviendra pour sa part dans les frais de la pension de Mme Thomas–Gries.

Le 27/09/1902, le conseil,

vu le grand nombre de candidats qui se présentent pour la place d’instituteur à l’école des garçons de Habergy,

attendu que la commune désire avoir le plus capable des postulants,

arrête qu’un examen, sous la direction de l’inspection scolaire, sera proposé pour l’obtention  de la place indiquée.

Le conseil se réserve le droit de choisir parmi les deux candidats qui ont obtenu le plus de points.

A la même date, le collège échevinal  arrête :

« Attendu que Mlle NEPPER Louise enseigne à l’école des garçons et comme il est préférable qu’elle donne l’instruction, donnera l’instruction à l’école des files à partir du 1er octobre 1902 ».

Le O4/10/1902, le collège échevinal (Guelff-Burkel, bourgmestre et Muller, échevin) décide :

  1. L’examen pour la place d’instituteur  communal pour Habergy aura lieu le mardi et le mercredi 7 et 8 octobre courant à 9 heures du matin à l’école des filles de Habergy.
  2. Les membres du jury seront

a)     Monsieur Dontaine, inspecteur principal à Arlon.

b)    Monsieur Mercier, inspecteur cantonal à Arlon.

c)     Monsieur Emmering, candidat inspecteur à Messancy.

  1. Les candidats seront informés du jour de l’ouverture de l’examen.

Le 08/10/1902, le conseil procède à la nomination d’un instituteur communal à Habergy. Il y a 6 votants. Le Sieur TIBESAR Antoine obtient 3 suffrages et le Sieur Perbal en a obtenu 3 au premier tour. Au second tour, même résultat.

En conséquence, comme le Sieur TIBESAR Antoine est le plus âgé, il est nommé aux fonctions d’instituteur communal de Habergy au traitement de 1200 francs par an.

21    La classe des garçons en 1903 (coll. Tibesar)

Le 11/02/1905, augmentation quadriennale du traitement de Mlle NEPPER Catherine, Louise, traitement qui passe de 1200 à 1300 francs à partir du 1er janvier 1905.

Le 29/04/1908, le collège, représenté par Crochet, échevin président, Burton, échevin, constate que les bâtiments communaux sont garantis contre les risques d’incendie par différentes compagnies d’assurances et qu’il est préférable de faire garantir les immeubles en question par une seule compagnie belge : l’église, le presbytère et les écoles, adaptation au prix des matériaux et de la main d’œuvre,

arrête :

« La Compagnie Belge d’Assurances Générales dont le siège est à Bruxelles est désignée pour garantir les risques de ces bâtiments. L’église à construire à Habergy est également assurée par cette compagnie ».

Le 23/06/1908, le collège échevinal, Peiffer, bourgmestre, Crochet et Burton, échevins, fixe la durée  des vacances scolaires d’été pour l’année scolaire1907–1908 du 1er septembre au 1er octobre.

Le 18/08/1908, le conseil fixe les vacances d’été du 1er septembre au 1er octobre, conformément à la circulaire de M. le Ministre des Sciences et des Arts en date du12 avril 1905.

Le 16/01/1910, le conseil décide qu’à partir du 1er janvier 1910, le personnel enseignant des écoles primaires communales est chargé de l’achat des fournitures classiques nécessaires aux élèves et doivent être prises chez M. Gustave Everling, libraire–éditeur à Arlon, fournisseur de la commune.

Le 14/12/1910, le traitement de M. TIBESAR Antoine, instituteur nommé à titre définitif le 08/10/1902, est depuis le 1er janvier 1907 fixé à treize cents francs, sera augmenté à 1400 francs à partir du 1er janvier1911.

Le 06/04/1912, le conseil décide de laisser le libre choix du fournisseur pour les objets classiques à condition que les 10 % d’escompte (lisez : remise de 10 %) soient acquis au profit de la caisse communale.

Le 22/11/1917, le conseil fixe le traitement  de Monsieur Antoine TIBESAR, à partir du 1er janvier1918, à 2000 francs, traitement augmenté d’une indemnité de direction de 100 francs, soit 2100 francs.

Le 02/02/1919, le traitement de Catherine NEPPER est fixé, à partir du 1er janvier 1919, à 1700 francs, augmenté d’une indemnité de direction de 100 francs, soit 1800 francs.

Le 05/03/1919, les bâtiments d’école exigent de nombreuses réparations urgentes et le conseil  charge M. le commissaire voyer d’Arlon, sur l’approbation de la Députation permanente, de la rédaction du devis des travaux à exécuter aux bâtiments en question.

Le 29/02/1920, les traitements du personnel enseignant sont fixés comme suit à partir du 1er octobre 1919 :

TIBESAR Antoine                  : 4600 francs + 200 francs (direction) soit 4800 francs.

NEPPER Catherine                 : 3880 francs + 200 francs (direction) soit 4080 francs.

Le 20/06/1920, le collège examine  le certificat  du Dr Alesch, daté du 17/06/1920, suivant lequel Mademoiselle NEPPER Catherine  est atteinte d’hémorragie cérébrale et n’est plus en état de remplir ses fonctions avant le 1er octobre. Devant ce constat, il désigne Mademoiselle BLASEN Anne-Marie, institutrice diplômée pour la remplacer à dater de ce jour.

Le 09/10/1920, suite au certificat du Dr Gérard, médecin à Arlon, en date du 2 octobre dernier certifiant que l’intéressée est atteinte d’hémiplégie et qu’un congé de trois mois lui est encore nécessaire, Anne-Marie BLASEN est reconduite dans ses fonctions par le collège pour remplacer Mlle NEPPER.

Le  12/02/1922, le collège, suite au certificat du Dr Duren à Messancy en date du 10/02/1922, certifiant que M. Antoine TIBESAR est atteint de grippe infectieuse avec complication pleurétique et que l’intéressé est  dans l’impossibilité de remplir ses fonctions et ne saurait les reprendre avant le 15 mars prochain, lui accorde un congé jusqu’à cette date et désigne Mademoiselle MEYER Edith pour le remplacer à dater de ce jour.

Le 24/09/1922, Antoine TIBESAR , instituteur communal à Habergy, sollicite un congé de six semaines pour raison de santé (certificat médical du Dr Reinbeirg, directeur médical à Vernes les Bains en date du 15 septembre courant) et le collège, en date du 22/10/1922, désigne Mademoiselle BRUNFAUT Ghislaine comme remplaçante intérimaire à partir du 15 octobre jusqu’au 15 novembre.

Le 15/01/1924, le collège, sur proposition de la Députation permanente, fait appel à la concurrence, à titre d’essai, suite à la cherté toujours croissante des fournitures classiques, pour la livraison de l’année scolaire 1924–1925.

Le 23/02/1931, le conseil a, à l’ordre du jour, la démission de la fonction d’instituteur de Monsieur Antoine TIBESAR.

Le 28/02/1931, Monsieur FELTES Jean–Etienne est désigné par le conseil pour commencer ses fonctions d’instituteur le 1er avril 1931 en remplacement de Monsieur Antoine TIBESAR, démissionnaire.


[1] Muller M., Histoire de Habergy et Guelff, Aubange 1961

[2] Ce texte est repris du livre : HABERGY – 150 ans d’histoire d’une commune affouagère, Roger FICHANT, Juin 1981.

Partie 2 (1939 – 1978)           2015

Fortunat Arendt

Le 21/01/1939, suite à un certificat du Dr Koerperich en date du 19/01/1939 attestant que Madame BLASEN, institutrice à l’école des filles de Habergy, est dans l’impossibilité de reprendre les cours pour raison de santé et pour une période indéterminée, le conseil désigne Mademoiselle WAGNER Julia pour la remplacer pour 3 mois à partir du 21/01/1939.

Le 17 avril 1939, cette désignation est prolongée jusqu’à la fin de l’année scolaire suite au repos forcé de Madame Anne-Marie BLASEN.

Madame BLASEN décède le 1er mai 1939.

Le conseil estime urgentes les réparations aux bâtiments communaux : aménagement du logement scolaire des religieuses et réfection des planchers des écoles du Centre, estimation d’une dépense approximative de 3000 francs.

Le 26/08/1939, suivant les données de l’inspecteur cantonal, la commune doit à Mlle WAGNER la somme de 5082 francs 88 ctes du 1er janvier au 31 mai 1939.

Pour la rentrée scolaire 1939–1940, le conseil désigne, le 12/09/1939, Madame WEBER Marguerite aux fonctions d’institutrice communale à l’école des filles de Habergy en remplacement de Madame BLASEN Anne-Marie.

Le 20/10/1942, le Docteur Neyens, docteur en médecine à Aubange, est nommé médecin inspecteur des écoles primaires communales pour un terme de deux ans.

Le 14/09/1942, Madame WEBER, malade et dans l’impossibilité de reprendre les cours, est remplacée par Mademoiselle JEANTY Ida à partir du 14/10/1942.

Madame  WEBER est mise à la retraite le 1er décembre 1942.

Le 14/01/1943, Mademoiselle JEANTY Ida est désignée par le conseil pour remplir les fonctions d’institutrice à l’école communale des filles et ce, pour une période indéterminée.

Le 21/05/1945, Melle JEANTY, institutrice à l’école des filles de Habergy doit se rendre d’urgence aux Pays Rédimés (canton d’Eupen) pour reprendre ses fonctions.

Le conseil, « Considérant que la population scolaire des écoles du Centre est tombée à 24 élèves, éléments suffisants pour une classe mixte, laquelle est dirigée par un instituteur diplômé  jouissant d’une nomination définitive, Monsieur Jean-Etienne FELTES,

Considérant que par suite de cette fusion, les filles sont dépourvues d’une maîtresse de couture, »

Désigne Madame BARTHEL Rose, maîtresse de couture diplômée à titre temporaire et jusqu’à avis contraire pour diriger les travaux à l’aiguille et d’économie domestique aux filles de l’école du Centre, les samedis pendant 3 heures de l’après-midi.

Le 01/02/1946, nomme le Docteur CLAISSE de Halanzy comme médecin inspecteur des écoles primaire communales.

Pour la rentrée scolaire 1945–1946, le conseil nommera Mademoiselle MATERNE Hortense, née à Heinstert le 29/03/1910, aux fonctions d’institutrice à l’école des filles de Habergy.

Monsieur FELTES ne s’occupera plus que des garçons.

Le 30/11/1947, le collège approuve le P.V. de réception des travaux de peinture et de blanchissage aux locaux scolaires.

Le 30/03/1948, le collège désigne Monsieur YANTE, conducteur du ressort au S.T.P. comme auteur de projet pour la restauration du plancher du local scolaire des garçons ainsi que pour le logement de l’institutrice qui se trouve dans un état lamentable. Monsieur YANTE est chargé de la rédaction des plans, devis et cahier des charges pour les deux locaux.

Comme le plancher de l’école des filles est en mauvais état et s’effrite un peu partout, le conseil décide, le 30/12/1948, de le remplacer par un pavement en carreaux céramiques. L’autorisation de dresser le projet est accordée par la Députation permanente le 10/04/1949.

Le 26/12/1950, le conseil décide de faire exécuter le renouvellement du pavement de la cuisine du logement de l’instituteur vu le crédit de 10.000 francs inscrit au budget ordinaire de l’exercice 1950, et vu l’urgence et la nécessité de ces travaux.

Le crépissage extérieur côté ouest des bâtiments scolaires du Centre doit être renouvelé. Ces travaux seront exécutés par revêtement en ardoises ou éternit pour protéger le mur de l’édifice exposé à la pluie. L’autorisation de faire dresser le projet est accordée le 02/02/1951.

Le 18/01/1954 le conseil décide de travaux d’entretien à la toiture des bâtiments scolaires, vu le crédit de 45.000 francs inscrit au budget 1954. Il faut remplacer les gouttières qui sont en très mauvais état.

Le 08/04/1955, l’entretien de la toiture du bâtiment scolaire du Centre est adjugé à Goeres Nicolas, entrepreneur à Messancy, pour un montant de 26.075 francs.

Organisation de cours de langue allemande.

Le 27/08/1954, le conseil, sous la présidence de M. Reuter, bourgmestre,

« Attendu qu’il y a lieu d’organiser un cours didactique de langue allemande et d’en organiser l’horaire », décide qu’à partir de l’année scolaire 1954-1955 l’horaire à introduire pour le cours didactique de langue allemande aux différents degrés de l’enseignement primaire comportera :

Pour le 2e degré : 2 H. par semaine

3e degré : 3 H.    „       „

4e degré : 4 H.  „        „

Le 26/10/1954, Monsieur FELTES, instituteur communal, sollicite l’aménagement d’une porte cochère au hangar du logement scolaire en vue de l’aménager pour servir de garage.

Ces travaux sont trouvés trop onéreux  pour la commune ; le conseil accorde l’autorisation à l’intéressé d’aménager à ses frais une porte cochère à ce hangar.

Le 08/04/1955, le conseil s’insurge contre les projets du gouvernement en matière scolaire qui constituent une violation manifeste de l’autorité communale.

Les conseillers communaux sont élus comme les députés et les sénateurs par le suffrage universel et il serait inadmissible de voir le Parlement enlever aux conseillers connus leur droit séculaire d’assurer comme ils le veulent l’enseignement primaire et gardien des enfants de la commune, de leur enlever le droit de choisir en toute liberté les instituteurs et institutrices.

En conséquence, le conseil invite d’une manière particulièrement pressante le Gouvernement à renoncer à ses intentions et le Parlement à refuser son approbation éventuelle à de tels projets.

Une expédition de la présente motion sera transmise à Messieurs les Présidents des Chambres, à Monsieur le Premier Ministre, aux Ministres de l’Intérieur et de l’Instruction Publique.

Le 21/07/1955, le conseil accorde un supplément de 10 % de traitement pour le personnel enseignant ; l’état assurera le remboursement intégral de ces suppléments.

Le 15/09/1955, le conseil établit individuellement le supplément communal aux montants indiqués au tableau ci-dessous. Ce supplément varie suivant les fluctuations de l’index moyen du prix du détail du royaume dans la même mesure que le traitement du personnel des administrations de l’ état .

Au 01/01/1955 :

Ancienneté     Trait. 100%  Indem. ch. d’éc.  Total       Sup.10%

1)    FELTES Jean    28 ans 108 j.      102.480               3360          105.840   10.584

2)    MATERNE H   25 ans 186 j.        97.680               3360          101.040   10.104

Lors de cette même séance, le conseil décide d’une augmentation de 1000 francs à Mme Wilmet Joséphine, pour le nettoyage des locaux scolaires à partir du 1.1.1957.

Le 21/02/1956, à huis clos, le supplément de 10 % est accordé, pour l’année 1956, aux membres du personnel enseignant.

Le 14/01/1957, à huis clos, le supplément de 10 % est octroyé  aux membres du personnel enseignant pour l’année 1957.

Le 20/01/1958, à huis clos, le supplément de 10 % est octroyé aux membres du personnel enseignant pour l’année 1958.

Le 23/02/1958, le conseil considère qu’il est urgent  qu’il soit procédé au « peinturage » des écoles de la commune. Considérant qu’un crédit de 40.000 francs est prévu à cet effet au budget 1958, le conseil décide de charger le conseil échevinal de dresser le devis et cahier des charges pour ces travaux.

Le 09/07/1958, le conseil revoit le règlement scolaire des congés et vacances scolaires au 01/03/1958 et décide de fixer les demi-jours de congé hebdomadaires au jeudi après-midi et au samedi après-midi.

Les vacances de Noël commencent le 25 décembre et finissent le 2 janvier inclus.

Vacances de Pâques : du dimanche des Rameaux au premier dimanche après Pâques.

Les cours sont suspendus les 1er, 2,11 et 15 novembre, le 1er mai, le jour de l’Ascension et le lundi de Pentecôte.

Les cours sont suspendus 4 jours ouvrables pour les événements d’ordre local.

Le 10/08/1959, le conseil examine le P.V. de réception des travaux de « peinturage » aux écoles par l’entrepreneur R. Goffinet, peintre à Florenville.

Montant de l’adjudication : 27.848 francs.

Date du commencement des travaux : 01/04/1959.

Achèvement                                       : 10/05/1959.

Suppression d’une classe à Habergy.

Emise le 22/12/1959, une circulaire du Ministre de l’Instruction Publique décide de la suppression de la subvention d’une classe de l’école communale de Habergy.

Le 04/05/1960, Délibération du conseil communal :

Sous la présidence de M.Loutsch, bourgmestre, Schweich, Marchal, échevins, – Reuter-Kemp- Barthel-Musty Camille, membres et Bourton, secrétaire, il sollicite le maintien de la subvention-traitement pour une seconde classe à l’école de la section de Habergy.

« Vu la circulaire ministérielle de l’Instruction  Publique n° 77, en date du 22 décembre 1959 relative aux subventions –traitements pour l’année scolaire  1959-1960.

Vu la décision contenue dans ladite circulaire par laquelle M. le Ministre de l’Instruction  a décidé de supprimer au plus tard le 1er septembre 1960 un subside à l’école communale de la section de Habergy suite au quantum insuffisant d’élèves fréquentant cette école.

Constatant  que si la population scolaire actuelle n’atteint pas les normes requises pour le fonctionnement de deux classes, il n’en sera pas de même dans quelques années. Plusieurs ménages avec enfants viennent de s’installer au village et le nombre d’enfants sera suffisant à nouveau pour faire fonctionner deux classes, dont on veut en supprimer une maintenant et que l’on serait obligé de réinstaller alors,

Prie

les autorités responsables, dans l’intérêt général, de maintenir les 2 classes (garçons et filles) telles qu’elles fonctionnent actuellement ».

Le 24 août 1960 , malgré cette tentative pour le maintien des 2 classes, comme pour la rentrée scolaire 1960–1961, le nombre d’élèves fréquentant les écoles communales de Habergy ne sera pas suffisant pour y organiser 2 classes. Le conseil est obligé de prendre la décision de supprimer une classe et, dorénavant, les écoliers et écolières suivront les cours dans une école mixte.

Il ne faudra donc plus qu’un enseignant et le conseil communal doit décider.

C’est mademoiselle MATERNE Hortense qui sera nommée institutrice, chef d’école de l’école mixte du Centre à Habergy à la date du 1er septembre 1960.

Monsieur FELTES Jean, Etienne est mis en disponibilité par suite de suppression d’emploi.

Le 26/09/1960, le conseil, vu la lettre de Monsieur FELTES dans laquelle il sollicite un congé de 2 ans pour convenances personnelles, afin de lui permettre de reprendre ses fonctions d’instituteur dans un autre établissement d’enseignement, décide, à l’unanimité, d’abroger la délibération du 24/08/1960 et d’octroyer à Monsieur FELTES le congé de 2 ans sollicité pour convenances personnelles, sans aucune rémunération à la date du 1er septembre 1960.

Monsieur FELTES Jean terminera sa carrière d’enseignant à l’école libre de Saint-Léger.

Le 29/05/1961, le conseil revoit sa délibération du 24 août 1960 et réclame 600 francs de loyer à M. FELTES pour le logement scolaire, vu qu’il n’occupe plus d’emploi dans l’enseignement communal de Habergy et 250 francs à Mlle MATERNE pour l’appartement occupé à partir du 1er septembre 1958 (Circulaire du29/09/1960 du Ministre de l’Intérieur, relative au mode de paiement des redevances dues à partir du1.9.1958 par les instituteurs et institutrices en chef qui occupent un logement scolaire communal).

Création d’une classe gardienne.

Le 17/09/1964, le conseil communal décide d’ouvrir une nouvelle classe primo-gardienne, à titre provisoire qui sera annexée à l’école primaire mixte du Centre.

Le 30/09/1964, le Collège :

« Vu la délibération du conseil communal du 17 septembre 1964 ;

Attendu qu’en accord avec l’Inspection de l’Enseignement primaire et gardien, l’ouverture de la nouvelle classe est fixée au 1er octobre 1964 ;

Considérant que Mesdemoiselles BALON Jacqueline, Marcelle – BARTHOLOME Danielle – DAUSSIN Nicole et SCHMIT Josette, ont introduit une demande pour l’obtention de la place vacante,

Après le scrutin secret, il résulte que Mademoiselle  BALON Jacqueline, Marcelle, a obtenu trois voix sur trois votants,

Mademoiselle  BALON Jacqueline, Marcelle, née le 05/04/1943, est désignée pour remplir  à partir du 1er octobre 1964 les fonctions  d’institutrice intérimaire à l’école primo-gardienne communale provisoire du Centre au 1er octobre1964 ».

Le 15/04/1966, le Collège désigne Mlle RASSEL Anne, Lina, Ghislaine, d’Arlon, y née le 18 octobre 1944, intérimaire à l’école gardienne du Centre, à partir  du 18 avril 1966, en  remplacement de Mme BALON Jacqueline, en congé de maternité à partir du18 avril 1966 et ce jusqu’à la fin de son congé de maternité.

Le 24/09/1966, le conseil approuve le P.V. d’adjudication des travaux d’installations sanitaires des écoles adjugés à HUPPERT Camille, entrepreneur à Wolkrange, pour le prix de 211.760 frs 65 cts, plus taxes de 14.823 frs, soit au total 226.584 frs ;

Il sollicite l’intervention financière de l’Etat et de la Province pour la réalisation des travaux et décide de ne pas envisager de contracter un emprunt actuellement pour couvrir les dépenses incombant à la commune.

Le 09/11/1968  Mme THIELTGEN – BALON Jacqueline est nommée à titre définitif.

« Attendu que Madame THIELTGEN – BALON Jacqueline, Marcelle, a été désignée par la délibération du collège échevinal du 30 septembre 1964 en qualité d’institutrice gardienne

à titre intérimaire à l’école primo-gardienne de l’école du Centre, à partir du 1er octobre 1964 et qu’elle remplit actuellement cette fonction ;

Considérant que l’intéressée a été définitivement reconnue apte aux fonctions susdites par le Service de Santé administratif de l’Etat le 24 novembre 1964 sous le matricule  354091 ;

Considérant qu’il y a lieu de procéder à la nomination d’une institutrice gardienne communale à titre définitif, Madame THIELTGEN – BALON Jacqueline, Marcelle, née à Martelange le 5 avril 1943, de nationalité belge, domiciliée à Arlon, rue du Verger, n° 28, diplômée institutrice gardienne pour l’enseignement linguistique français, par l’Ecole Normale de l’Etat d’Arlon, le 22 juin 1964, ayant obtenu la totalité des suffrages valables (six voix sur six votants) est nommée, pour remplir à partir du 1er décembre 1968, les fonctions d’institutrice gardienne communale à titre définitif. »

Le 29/03/1969, le Collège désigne Mademoiselle ROYER Jeannine, Andrée, née à Saint-Vith, le 11 mars 1948, demeurant à Halanzy, 32, rue du Bois, diplômée institutrice gardienne par l’Ecole Normale de l’Etat à Arlon, en qualité d’institutrice gardienne à l’école primo-gardienne du Centre à partir du 14 avril 1969 et devant se terminer le 30 juin 1969, en remplacement  de Madame THIELTGEN – BALON Jacqueline  en congé de maternité.

Pour la rentrée scolaire 1968-1969, Mademoiselle Hortense MATERNE est en congé de maladie pour une période indéterminée et le conseil nomme, à titre intérimaire à l’école mixte du Centre à Habergy, Mademoiselle LOUIS Marie-Claire, née à Aubange le 03/03/1949, diplômée  institutrice primaire de l’Ecole normale libre de Virton le 22/06/1968, pour la remplacer.

Suppression de l’école gardienne communale du Centre,

Séance du 30/07/1969,

En présence de MM. Reuter, Bourgmestre ; Musty et Kemp,  Echevins ; Loutsch et Reichling, membres et Graff, secrétaire,

Le conseil siégeant publiquement,

1) Décide par 2 oui contre 1 non et 2 abstentions de supprimer la classe gardienne provisoire communale du Centre à partir du 30/09/1969,

A huis clos,

2) Décide par 2 voix et 3 abstentions de fixer la fin de l’intérim de Mlle GISCHER Yvette, aux fonctions d’institutrice gardienne intérimaire à l’école de Bébange, à la date du 30.6.1969 ;

3) Désigne par 2 voix contre une et 2 abstentions, Madame THIELTGEN – BALON Jacqueline comme titulaire à la classe gardienne communale de Bébange à partir du 1er septembre  1969.

Le 14/05/1971, le Collège,

« Vu la délibération du conseil communal, en date du 26/04/1971 décidant de faire dresser un avant-projet des travaux d’aménagement des préaux des écoles communales primaires  du Centre et de Bébange,

Vu les instructions en la matière,

ARRETE :

La Députation permanente du Conseil provincial de bien vouloir charger un agent du Service Technique Provincial de la rédaction de l’avant-projet en question ».

Le 02/06/1971, le conseil vote une intervention  de 100 francs par élève dans les voyages scolaires  des élèves fréquentant les écoles primaires durant l’année 1970-1971.

Le 10/01/1972 Mlle LAMY Anne-Marie de Bastogne, née le 22/05/1944, diplômée de l’Ecole libre subventionnée de Bastogne le 22/06/1965 est nommée intérimaire en remplacement de Mme BRIX – LOUIS Marie-Claire pour congé de maternité.

Le 31/12/1971, le conseil prend acte de la démission de Mademoiselle Hortense MATERNE, directrice d’école avec classe à titre définitif à l’école primaire du Centre à Habergy, à la date du 31 décembre 1971 et donne un avis favorable pour son admission à la retraite prenant cours le 1er janvier 1972.

A la même séance du 31/12/1971, le conseil, suite à la demande datée du 20/12/1971 de Madame BRIX-LOUIS Marie-Claire, institutrice primaire et ayant rempli les fonctions de directrice avec classe, à titre intérimaire à l’école primaire communale mixte du Centre du 02/09/1968 au 31/12/1971, la nomme à titre définitif à partir du 1er janvier 1972.

Le 31/05/1972, le conseil vote une intervention communale de 100 francs dans les voyages scolaires, par élève fréquentant les écoles primaires de la commune pendant l’année scolaire 1972-1973 et une autre intervention de 100 francs pour la Saint-Nicolas en 1972-1973.

Le 12/08/1972, le conseil fixe pour l’année scolaire 1972-1973 les six demi-jours de congé à choisir : 1)  lundi 09/10/1972

2)    lundi 19/02/1973

3)    lundi 05/05/1973

Les vacances de Pâques sont fixées  du lundi 9 avril au 23 avril 1973 inclus.

Le 06/07/1973, le conseil fixe les six demi-jours de congé à choisir pour l’année scolaire 1973-1974 : a)  vendredi 16/11/1973

b)    lundi 14/01/1974

c)     vendredi 24/05/1974.

Les vacances de Pâques  sont fixées du 8 avril au samedi 20 avril 1974 inclus.

Une intervention de 100 francs dans les frais de voyages scolaires est encore à l’ordre du jour.

Le 22/04/1974, le conseil approuve le projet présenté pour la réalisation des travaux d’aménagement du préau de l’école du Centre de Habergy, y compris les rapports, plans et cahier des charges, projet établi par M. Guillaume, architecte principal au Service technique provincial. Ces travaux sont nécessaires et réclamés par l’inspection scolaire.

Le 30/10/1974, le conseil accepte la démission  de Madame Marie-Claire BRIX-LOUIS, institutrice primaire, chef d’école, au 1er novembre 1974.

Ce même 30/10/1974, le Collège échevinal nomme Mlle Marthe RODE, née à Erneuville, le 12 août 1954, demeurent à Saint-Remy,  diplômée de l’école normale agréée de Virton, aux fonctions d’institutrice intérimaire à l’école primaire communale mixte du centre, en remplacement de Mme BRIX-LOUIS Marie-Claire, démissionnaire.

Au 1/1/1977, les communes de Habergy, Hondelange, Sélange et Wolkrange sont fusionnées avec celle de Messancy.

Le 10/08/1977, Mr le Bourgmestre, au nom de l’Administration communale de Messancy, envoie une lettre à Mlle RODE lui demandant de lui communiquer la liste des enfants qui sont certains de fréquenter l’école de Habergy le 01/09/1977. L’Administration devra disposer de cette liste,  reprenant le nom des parents et des enfants et sera signée par le chef de famille, pour le 23 août au plus tard.

Il lui signale encore une fois que 15 élèves au moins devraient fréquenter l’école.

Le 01/09/1977, Mlle Marthe RODE envoie une lettre à Monsieur le Bourgmestre et aux membres du conseil communal de Messancy par laquelle suite à sa nomination d’institutrice à Saint-Remy,  elle a le regret  de présenter sa démission de titulaire de l’école de Habergy à la date du 2 septembe 1977. Elle ajoute qu’elle gardera un bon souvenir de son passage à Habergy et de ses rapports avec l’Administration communale.

Le 02/09/1977, le Conseil Echevinal de Messancy désigne  Madame BARTHEL – KNOPS Simone, demeurant à Habergy, n° 49, rue de Rachecourt, née le 15 janvier 1956, détentrice du diplôme d’institutrice  primaire délivré le 29 juin 1976 par l’Ecole Normale Notre-Dame , 47, rue du Sablon, à Bastogne , ayant déjà fonctionné au titre d’institutrice intérimaire du 1er septembre 1976 au 30 juin 1977 en l’école communale de Bébange, à l’entière satisfaction  du Pouvoir Organisateur de Messancy ,

A titre intérimaire, institutrice en chef à l’école communale mixte de Habergy-Centre, à partir du 2 septembre 1977, en remplacement de Mlle RODE Marthe, démissionnaire.

Le 12 septembre 1977, Madame BARTHEL – KNOPS Simone, institutrice intérimaire en chef à l’école communale  mixte de Habergy présente  sa démission au Pouvoir Organisateur.

Le 12/09/1977, le Conseil Echevinal de Messancy désigne madame KLEIN Nadine, épouse GALASSO Giuseppe, née à Arlon , le 6octore 1955, demeurant à Arlon, 14, rue Goffaux, porteuse du diplôme d’institutrice primaire délivré le 25 juin 1975 par l’Ecole Normale primaire de l’Etat à Arlon, ayant fonctionné au titre d’institutrice intérimaire en l’école communale de Bébange du 19 mars1977 au 24 juin 1977 à la plus entière satisfaction du Pouvoir Organisateur de Messancy, institutrice en chef à l’école communale mixte de Habergy-Centre à partir du 12 septembre1977.

Le 05/09/1978, le Collège Echevinal désigne Mme GALASSOKLEIN Nadine, institutrice en chef à l’école communale mixte de Habergy – Centre, à partir du 01/091978 pour la durée de l’année scolaire 1978–1979.

Suppression de l’Ecole communale mixte de Habergy.

Le 03/10/1978, Le Collège, M. Kirsch N ., Bourgmestre, MM. Tonneau , Jung, Wersand, Ketter, Echevins, Kirsch R., Secrétaire,

« Attendu qu’à la date du lundi 2 octobre 1978, l’école communale mixte de Habergy-Centre, Commune de Messancy, ne dispose pas du minimum d’élèves requis aux fins notamment d’obtenir les subventions de l’Etat et en l’occurrence celles du Ministère de l’Eduction Nationale et de la Culture Française, suivant ses directives,

Décide, par 5 voix pour  5 votants,

1°.- de considérer l’Ecole Communale mixte de Habergy – Centre, comme fermée à la date du lundi 2 octobre 1978,

2°.- de demander ratification au Conseil Communal de Messancy lors de sa plus prochaine réunion, de cette décision,

3°.- d’en aviser, pour suites nécessaires, les autorités supérieures ».

Le 10/10/1978, le Conseil Echevinal,

« Vu la délibération du Conseil Echevinal de Messancy, en date du 5 septembre 1978 désignant Mme GALASSO Giuseppe, née KLEIN Nadine, au titre d’institutrice temporaire en chef en l’école communale mixte de Habergy-Centre pour l’année 1978–1979, à dater du 1er septembre 1978 ;

Vu d’autre part la délibération du Collège Echevinal de Messancy en date du 3 octobre 1978, vu que les normes de fréquentation scolaire n’étaient pas atteintes à la date du 2 octobre 1978 ;

D E C I D E,

De démettre Mme GALASSO – KLEIN Nadine de ses fonctions d’institutrice primaire temporaire en chef de l’école communale mixte de Habergy -Centre à la même date.

De transmettre la présente aux Autorités supérieures pour suites voulues.

La présente décision sera proposée à la ratification du Conseil Communal, lors de sa plus prochaine séance ».

Le 24/10/1978, le Conseil Communal,

« Vu la délibération du Collège Echevinal de Messancy du 3 octobre 1978,

Attendu que l’école communale mixte de Habergy – Centre, ne dispose pas à la date du lundi 2 octobre 1978, du minimum d’élèves requis aux fins d’obtenir les subventions de l’Etat et en l’occurrence celles du Ministère de l’Eduction Nationale et de la Culture Française, suivant ces directives ;

Vu les circulaires concernant l’enseignement primaire et gardien,

Après en avoir délibéré,

Décide,

-       De ratifier la délibération du Collège Echevinal du 3 octobre1978, décidant la fermeture définitive de l’école communale mixte de Habergy – Centre à la date du 2 octobre 1978.

-       D’en aviser les autorités supérieurs et de solliciter la libération de l’obligation d’entretenir la dite école ».

C’est par la fermeture définitive de l’école communale mixte, le 2 octobre 1978, que se termine l’histoire de l’enseignement à Habergy.

Sources :

Archives communales

Archives de l’État Arlon