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Le baron et la baronne de Haebler

Une belle propriété à vendre

Début 1924, le baron Émile de Haebler et son épouse Marie-Louise de Suttner résident depuis un an à l’hôtel Brasseur à Luxembourg. Ils cherchent en Belgique une demeure à leur convenance.

Une annonce du notaire Castilhon de Messancy, parue dans le Luxemburger Wort du 23 avril, attire l’attention du baron. Une très belle propriété de 4 ha, comprenant un vaste château de construction moderne sera mise en vente publique le 15 mai par les héritiers du notaire Jules Tesch. Ce bien comprend, outre le château, des écuries, des hangars, une grange, un étang, des serres, un potager et un parc[1].

Le baron de Haebler est présent à la vente et se rend acquéreur du domaine.

Le 23 mai 1924, le couple s’inscrit à la commune de Messancy. Les de Haebler donneront à leur nouvelle demeure le nom de « château Hortensia » en souvenir de leur fille décédée.

Mais qui sont ces personnages qui, tous deux, sortent de l’ordinaire ?

Le baron Émile de Haebler

Karl Aemilian (Émile) von Haebler est né à Zitava (Zittau en allemand), actuellement en Slovaquie, le 19 septembre 1855. Cette ville appartenait alors à l’état de Saxe, dans l’arrondissement de Görlitz. Elle est proche des frontières de Pologne et de Bohême.

Émile épouse en premières noces Franciszka Mannaberg, fille d’un industriel, dont il eut cinq enfants : Cara (ou Kara) Caroline, Achim, Clemens, Armin et Tatjana [2].

En 1901, le duc de Saxe-Meiningen lui octroie le titre de baron dont peuvent hériter ses enfants.

Après son divorce, il épouse à Vienne, le 30 septembre 1905, la baronne Marie-Louise de Suttner. Il est âgé de 50 ans et elle, de 32 ans.

Comment se sont-ils rencontrés ? Est-ce un mariage arrangé par la famille de Suttner ? Nous l’ignorons.

Afin d’éviter un conflit avec son ex-femme, le baron va habiter au château de Gutenbüchel près de Šoštanj (Schönstein en allemand) dans le sud de la Styrie, aujourd’hui en Slovénie, de 1906 à 1921. Le couple y a une fille, Hortense[3], née en 1906 ou 1907, qui décède en bas âge (vers 1911)[4].

Émile de Haebler est un riche industriel, propriétaire d’usines : il détient deux grandes verreries en Pologne à Petrokov (Piotrkow Trybunalski) auxquelles il donnera le nom de ses filles : Cara pour le verre plat et les bouteilles, Hortensia pour le verre soufflé et le cristal ainsi qu’une scierie. Il possède aussi une filature de coton à Dabrowa près de Łódź. Il investit également dans les forges de Šoštanj (actuellement en Slovénie), ville où il déploya une grande activité sociale envers les pauvres, les écoles, l’hospice, les pompiers, ce qui lui valut d’être fait citoyen d’honneur.

Pour le remercier de son commerce avec la Russie et la Pologne, le tsar Nicolas II lui décerne la croix de l’Ordre de Stanislas[5].

En 1900, il décide de fusionner ses entreprises en une société anonyme de droit belge au capital de 4 millions de francs or. Le siège social est fixé à Bruxelles et les actions y sont cotées en bourse à partir de 1911. On estime que 3200 ouvriers et employés travaillaient dans ses usines en Pologne. Le baron est président de la société des verreries Cara et Hortensia, ses fils Achim et Armin (Armand) en étaient les directeurs, habitant tous deux à Łódź[6]. Ils sont également membres du conseil d’administration (administrateurs délégués) avec leur sœur Cara et son mari, le baron Raoul de Kuffner, Léon de Hagen et Gualtiero de Fischel (directeur d’une compagnie d’assurances à Vienne)[7]. Sa fille Tatjana restera célibataire. Elle avait poursuivi des études en Allemagne et en Tchécoslovaquie.

À l’arrivée des bolcheviques au pouvoir en Russie et après la guerre russo-polonaise débutée en 1919, il ne se sent plus en sécurité en Pologne. D’autre part, la formation du royaume de Yougoslavie en 1918, englobant la Slovénie, lui fait aussi perdre ses avoirs dans cette contrée.

Émile de Haebler vend le château de Gutenbüchel le 25 août 1921 pour 1 million de couronnes[8]. Il va errer en Europe jusqu’à son arrivée à Messancy.

La baronne Marie-Louise de Suttner

Marie-Louise (Maria Luisa Karoline Adele Ludovika), familièrement appelée Mizzi ou Mitzi, est la fille de Carl Gundaccar (Godefroid) Freiherr[9] von Suttner et de la comtesse Luise von und zu Firmian und Meggel.

Elle est née à Vienne le 22 novembre 1873.

Son père Carl de Suttner était secrétaire du ministre austro-hongrois de l’Agriculture à Vienne.

Mais Marie-Louise n’est autre que la nièce de Bertha von Suttner, première femme ayant reçu le Prix Nobel de la Paix en 1905.

Bertha Sophia Felicita comtesse Kinsky von Wchinitz und Tettau , mieux connue sous le nom de Bertha von Suttner est née le 9 juin 1843 à Prague, décédée 21 juin 1914 à Vienne. Bertha était la fille du général Franz Joseph Count Kinsky von Wchinitz und Tettau et de son épouse Sophie Wilhelmine von Körner.

Elle a épousé secrètement, le 12 juin 1876, Arthur Gundaccar Freiherr von Suttner (né le 21 février 1850 à Vienne ; décédé le 10 décembre 1902 au château de Harmannsdorf). Arthur était le frère de Carl von Suttner. Après son mariage, Arthur von Suttner est déshérité car ses parents n’acceptaient pas cette alliance. Le couple se réfugie à Tbilissi, en Géorgie (alors sous protectorat allemand) de 1876 à 1885, à la cour de la princesse Jekatarina Dadiani de Mingrélie. Bertha s’y consacre à l’écriture. Après 9 ans de séparation, les parents de Suttner ont enfin accepté leur belle-fille qui peut fréquenter la famille.

De retour en Autriche, les de Suttner habitent au château de Harmannsdorf, situé à 25 km au nord de Vienne ; c’est une demeure acquise par la famille de Suttner en 1825.

Grâce au chemin de fer, ils peuvent régulièrement se rendre à Vienne. Mais c’est une ville qui s’est fortement agrandie, est devenue cosmopolite. Bertha y fréquente des intellectuels et le darwinisme revient souvent dans les conversations. Elle y rencontre aussi Théodore Herzl, instigateur du Sionisme[10].

Bertha devint un important auteur d’ouvrages pacifistes et fut, durant un an, secrétaire d’Alfred Nobel.

Quant à Marie-Louise, elle fait ses études dans un couvent jusqu’à l’âge de 16 ans.

Devenue orpheline en 1887, elle est recueillie par grands-parents, sa tante Bertha et son oncle Arthur qui demeurent au château de Harmannsdorf en Basse-Autriche. Elle y écrira des articles pour des magazines nationaux et étrangers, réalisant également des traductions. Elle rédige plusieurs nouvelles, influencée par Arthur et par le pacifisme de sa tante Bertha[11].

Mais Marie-Louise s’est entichée de son oncle Arthur. Une vraie romance s’installe entre eux. Bertha en est consciente et en souffre.

Marie-Louise publie deux livres : « Ihr Opfer »[12] à Lübeck en 1896 et « Wie es Licht geworden. Autobiografische Novelle »[13], chez Pierson à Dresde en 1898. Cette autobiographie, qu’elle a l’audace de dédier à sa tante, ne dissimule pas son amour pour l’oncle Arthur[14].

En 1902, très affaibli par une longue maladie, Arthur ne peut suivre sa femme qui effectue un séjour en France. Il décède le 10 décembre 1902. Son épouse, endettée, est contrainte de vendre le château d’Harmannsdorf et la famille s’installe à Vienne.

Marie-Louise est désespérée et songe au suicide. Mais en 1905, elle rencontre le baron Émile de Haebler et se fiance durant l’été. Le mariage, dont le contrat a été négocié par la tante Bertha, a lieu à Vienne. Mais l’ex-épouse d’Émile se montre à la cérémonie avec ses enfants. Redoutant d’elle un futur scandale, les époux décident de partir habiter à Sostanj[15]. Ils y vivront jusqu’en 1921 avant d’errer dans différentes villes européennes pour finalement se rapprocher de la Belgique.

Le séjour à Messancy

À leur arrivée à Messancy, les de Haebler sont tous deux inscrits sous la nationalité « tchécoslovaque ».

Ils font rapidement venir à Messancy Frieda Job qui s’était occupée d’Hortense à Gütenbüchel[16]. Elle devient la gouvernante du domaine de Messancy. La demeure portera alors le nom de « château Hortensia ».

Frieda Élisabeth Job, de nationalité allemande, est née à Schlebusch (Westphalie) le 20 juillet 1885. Venant de Bonn, elle arrive à Messancy en juillet 1924[17]. Elle était une femme cultivée mais d’allure austère ; sa chambre était entièrement décorée en blanc. Elle gérait les dépenses quotidiennes.

Les de Haebler vont aussi s’entourer de « gens de maison » : quatre femmes de chambre (trois allemandes et une belge : Germaine Lambert qui vient d’Athus), une « fille de quartier » d’origine luxembourgeoise et un jardinier d’origine allemande[18].

Le couple, bien que discret dans le village, vit dans une certaine opulence.

Le baron se rend régulièrement à Bruxelles au siège de sa société pour la gestion de ses affaires.

La baronne allait de temps en temps à Luxembourg en auto, conduite par le chauffeur. Elle possédait une La Salle fabriquée par Cadillac[19].

En 1928, Émile fait donation à son épouse de la moitié de ses biens ; elle est usufruitière pour l’autre moitié.

Les de Haebler vont se séparer en vente publique de tout le mobilier provenant du notaire Tesch. Ils réorganisent la disposition des pièces. En accédant par l’entrée Grand-rue, on arrive immédiatement dans un salon d’attente qui précède le hall d’entrée et l’escalier monumental. La pièce de gauche est le bureau du baron, celle de droite, le fumoir. À droite du fumoir, une terrasse extérieure. Derrière le fumoir se trouve le salon et à droite de celui-ci, la salle à manger. À l’étage, donnant sur la rue, la chambre du baron ; à sa gauche, un boudoir. Sur l’arrière, un salon et une salle à manger. Au second étage, auquel menait un ascenseur, les chambres du personnel, une lingerie et salle de repassage.

En 1929, un grave conflit éclate au grand jour entre le baron et ses enfants qui dirigent les usines de Łódź. Son fils Achim est venu plusieurs fois à Messancy pour présenter les comptes et bilans des sociétés polonaises. Ces bilans sont falsifiés et le baron s’en est rendu compte. Ses fils Achim et Armin, sa fille Cara et son mari le baron Raoul Kuffner détournent à leur profit des sommes considérables au détriment de leur père et de leur sœur Tatjana. De plus, ces indélicats répandent de faux bruits sur le comportement de leur père. C’en est trop !

Émile de Haebler porte alors l’affaire en justice en Belgique. Le tribunal nomme un expert-comptable qui met au jour les combines des enfants. Ceux-ci sont arrêtés à Bruxelles. Pour tenter de réhabiliter son honneur sali par les mensonges de ses enfants, Émile fait publier et distribuer un mémoire de 9 pages, rédigé en français et en allemand[20].

Marie José Rehlinger fut engagée comme couturière à l’âge de 17 ans. Elle travaillait dans une pièce du second étage et réalisait divers vêtements pour la baronne. Après l’incendie de 1935, elle devait broder sur le nouveau linge les initiales et une couronne à cinq pointes.

Les de Haebler avaient trois grands chiens. Lorsque le plus âgé mourut, son cadavre fut exposé dans le hall d’entrée sur un coussin entouré de fleurs. Tout le personnel devait porter un habit de deuil. Le chien fut enterré dans le parc situé de l’autre côté de la rue[21].

Le baron a rédigé son testament holographe à Messancy, le 16 avril 1932. Les 4 pages écrites en allemand furent déposées chez le notaire Adolphe Castilhon[22].

Il y précise qu’étant de nationalité tchécoslovaque, il est soumis aux lois de ce pays.

Il y ajoute un codicille le 23 février 1934. Il favorise autant que possible son épouse, déshérite ses enfants pour le surplus mais leur laisse la part d’actions à laquelle ils avaient droit.

Le baron de Haebler est décédé à Bruxelles, 8 rue Grétry, le 2 décembre 1934, à l’âge de 79 ans. Il fut inhumé dans le parc du domaine de Messancy.

Son corps a été transféré ultérieurement au cimetière communal de Messancy dans une sépulture commune avec son épouse, commandée par Frieda Job en 1952.

Les actions de sa société étaient toujours cotées à la bourse de Bruxelles en début 1939 mais furent radiées par la Commission d’appel de la Bourse de Bruxelles à partir du 29 mai 1939[23].

Le 7 novembre 1935 vers 18h45, la baronne, alitée depuis plusieurs jours, est alertée par un domestique : le feu s’est déclaré dans la tour gauche. Le juge Kirsch, habitant presqu’en face, est immédiatement prévenu. Il alerte les pompiers d’Arlon et fait transporter la baronne dans sa maison. Un vent violent attise le brasier et toute la charpente est la proie des flammes. La pompe à incendie communale est amenée et branchée sur la distribution d’eau mais la pression étant insuffisante, elle est peu efficace. Les pompiers d’Arlon, appelés à 18h30, n’arrivent que vers 20h avec une autopompe qui va s’alimenter dans l’étang proche[24]. Le feu n’est maîtrisé qu’à 1h du matin. La tour droite a pu être sauvée mais les dégâts sont énormes[25]. Le château sera restauré en 1937.

Durant la guerre, la baronne aidera selon ses possibilités des habitants de Messancy en intervenant auprès de l’administration allemande. Son passé de pacifiste et la renommée de sa tante Bertha de Suttner qui fut proche des mouvements sionistes ont certainement contribué au fait que les Allemands décidèrent dès 1941 de la considérer comme « personne à surveiller »[26].

Lors des travaux de rénovation de l’hôtel de ville en 2011, une carte fut mise au jour sur un mur de la cave. Dessinée au crayon, elle représente la Hollande, la Belgique et une partie de la France. Elle est signée « Gefr. W. Simon ». Il s’agit sans doute d’un caporal (Gefreiter). Que faisait-il dans les caves et pour quelle raison a-t-il dessiné ce plan ? On peut supposer que des militaires allemands étaient logés au château. D’après un relevé du 20 décembre 1940, cet immeuble pouvait être occupé par 1 officier, 2 sous-officiers, 10 soldats et 9 chevaux[27].

Certains jeudis, elle reçoit à dîner le docteur Hollenfeltz d’Arlon[28]. Il était le médecin de famille mais aussi actif dans la résistance. Profitait-il de ces repas pour entretenir la baronne de ses contacts ?

Le 11 novembre 1944, un cortège patriotique fut organisé dans le village. À cette occasion, la baronne de Haebler avait arboré un drapeau belge au balcon du premier étage. Passant devant le château, quelques jeunes gens quittèrent le cortège et y entrèrent pour enlever ce drapeau. Ignorant sans doute l’attitude de la baronne durant la guerre, ils furent vivement réprimés et s’excusèrent pour ce triste incident[29].

Longtemps malade, la baronne décède le 21 février 1948. Ses obsèques, ont lieu le 24 février après-midi, en présence de nombreux messancéens. La baronne est alors inhumée dans le parc aux côtés de son époux[30].

Elle a légué à sa fidèle gouvernante Frieda Job le château ainsi qu’une somme non négligeable destinée à subvenir aux frais d’entretien de la propriété. Frieda Job dépose cet argent chez le notaire Tréfois de Messancy. Malheureusement, ce notaire indélicat a été déclaré en faillite par jugement du tribunal d’Arlon du 30 janvier 1951, ayant notamment vendu les titres qui lui étaient confiés[31]. Frieda Job, sans ressources, contrainte de vivre à l’étroit dans quelques pièces du château, décide finalement de vendre celui-ci et de repartir en Allemagne.

Elle est alors approchée par Josiane Chêne, speakerine à RTL-télévision, qui souhaite acquérir le domaine pour y ouvrir un casino. Mais Frieda Job préfère que le château soit repris par une administration.

Le 15 juin 1970, en l’étude du notaire Bricart, a lieu la vente de meubles (datés du 18ème siècle), de tableaux, icônes, tapis, bijoux, piano et autres objets[32].

Après négociations, elle vend la propriété à la commune de Messancy le 26 octobre 1970 pour la somme de 2.750.000 fb. Elle s’était fait réserver deux pièces pour y habiter encore.

Des pillards emportent de la vaisselle, de l’argenterie, des taques et des objets de valeur en février 1971, un butin estimé à plus d’un million de fb. Les voleurs furent démasqués par la police luxembourgeoise : ils habitaient Differdange. Les objets volés étaient cachés dans une cave[33].

Des travaux d’aménagement du bâtiment sont effectués en 1972 sur les plans des architectes Neu et Merveille. Les nouveaux locaux sont inaugurés le 30 octobre 1972 en présence de deux ministres. Le 3 novembre 1973, les services communaux quittent les locaux voisins de l’ancienne école des Dominicaines (rue de la Clinique) pour s’installer dans le nouvel « Hôtel de ville ».

Finalement Frieda Job quitte le château en 1973 pour aller vivre chez sa sœur qui résidait à Bonn (Allemagne), sa région natale. Elle y est conduite par le vicaire Aloïs Kottong. Elle y décèdera le 7 avril 1979. La commune devient alors propriétaire de l’entièreté de l’immeuble.


[1] Luxemburger Wort du 23 avril 1924 sur e-Luxemburgensia

[2] Poles R., O možu z brki, ki je iskal kočijaža brez brkov (A propos d’un homme avec une moustache à la recherche d’un cocher sans moustache), I Kronika n° 65, 2017

[3] Ou Hortensia, Hortensja

[4] Je tiens à remercier Daria Gladysz, habitant Łódź, descendante de Clemens de Haebler, qui a fourni des informations sur la famille.

[5] Poles R, O možu z brki, ki je iskal kočijaža brez brkov, I Kronika 2017

[6] http://www.polskaniezwykla.pl/web/place/44479,lodz-byla-fabryka-emila-haeblera-na-dabrowie.html

[7] http://www.dawnypiotrkow.pl/picture.php?/13265/tags/61-huta

Je tiens à exprimer tous mes remerciements à Hubert Munster et son épouse pour les traductions de documents en allemand et en polonais.

[8] Poles R., O možu z brki, ki je iskal kočijaža brez brkov, Kronika, 2017

[9] Baron

[10] Hoock-Demarle M. C., Bertha von Suttner, 1843 – 1914, Amazone de la paix, Ed Septentrion, 2014

[11] https://austria-forum.org/af/AustriaWiki/Marie_von_Suttner

[12] « Leur sacrifice »

[13] « Comment la lumière s’est faite. Nouvelle autobiographique »

[14] Hamann B., Bertha von Suttner – Une vie pour la paix, éd. Turquoise, 2006

[15] Hamann B., Bertha von Suttner – Une vie pour la paix, éd. Turquoise, 2006

[16] Dans les greniers du château Hortensia a été découvert un livret manuscrit de Frieda Job, signé par elle, écrit à « Schloss Gutenbüchel » mais non daté.

[17] AÉA, Messancy, Reg de population 1930 2 p 422

[18] AÉA, Messancy, Reg de population

[19] AÉA, Inventaire des archives de la commune de Messancy, dossier 1003 (registre des véhicules automobiles entre 1936 et 1945)

[20] BNLux, « Litige du baron Ch.-E. de Haebler, Messancy (Belgique) contre ses deux fils Armin et Achim à Lodz, sa fille Cara et son beau-fils le baron Raoul du Kuffner à Dioszeg-lez-Bratislava, qui se sont rendus coupables de faux en écritures et de bilans, etc. / Ch.-E. de Haebler » Messancy, 1929 à la Bibliothèque Nationale Luxembourg

[21] Témoignage de Marie-José Rehlinger, veuve en premières noces de Roger Sower et en secondes noces de René Claude

[22] AÉA, archives du notaire Castilhon, 1934, n° 5862

[23] La Dernière Heure, 15 mai 1939

[24] La commune de Messancy n’avait plus de corps de sapeurs-pompiers. Elle possédait encore deux vieilles pompes à bras. Ce retard inadmissible des pompiers arlonais fit l’objet d’un rapport au niveau provincial (AÉA, Inventaire des archives de la commune de Messancy, dossier 1087).

[25] Avenir du Luxembourg du samedi 9 novembre, page 1.

[26] AÉA, Kreiskommandantur d’Arlon, en cours de classement

[27] AÉA, Inventaire des archives de la commune de Messancy, dossier 1032.

[28] Communication de Marie-José Rehlinger.

[29] Avenir du Luxembourg du 19 novembre 1944

[30] Avenir du Luxembourg du 26 février 1948

[31] Pasicrisie belge, année 1953, IIIe partie – jugement des tribunaux p. 79

[32] Luxemburger Wort du 12 juin 1970

[33] Luxemburger Wort des 6 février 1971 et 29 août 1972