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Histoire civile de la commune de Wolkrange

Publié dans la Chronique n° 25 de  2013 par Christian Moïs

Préambule et avertissement

En tant que commune autonome, Wolkrange n’a connu qu’une existence éphémère. Les villages de Buvange, Sesselich et Wolkrange, depuis le Régime français, étaient rattachés à la commune de Hondelange. Ces villages n’ont formé une entité communale qu’à la suite de la loi du 2 septembre 1922. Cette commune a pris fin lors de la fusion des communes au 1/1/1977. Il faut regretter, de plus, l’incendie volontaire de la maison communale durant la guerre. La majorité des archives antérieures à 1943 sont ainsi parties en fumée.

Dans cette « histoire civile », nous traiterons des villages de Buvange, Sesselich et Wolkrange jusqu’à l’Indépendance en 1830 puis de 1923 à 1977. Pour les autres périodes, nous renvoyons le lecteur à la publication concernant Hondelange.

L’histoire de la paroisse Sainte-Croix qui englobait Buvange, Sesselich et Wolkrange a été étudiée par l’abbé M. Muller : nous n’y reviendrons qu’accessoirement[1].

Il existe à l’ouest de Thionville (France) le village de Volkrange connu dès 1130 sous le nom de Wolkranges (ou Wolkringen). Cette petite seigneurie incluse dans le duché de Luxembourg fut dotée d’un château en 1242. Les deux villages homonymes, belge et français, ne sont distants à vol d’oiseau que de 34 km. De plus, alors qu’en Belgique, Wolkrange (Wolkringen), voisin de Messancy (Metzig) est contigu de Buvange (Buffingen), en France, Volkrange est associé à la bourgade de Messanges ou Metzange (Metzingen) et touche le hameau de Beuvange ou Boeuvange (-Saint-Michel).

Ces homonymies étonnantes recommandent donc d’être très prudent pour l’étude du Moyen Âge et de l’Ancien Régime dans l’attribution de chartes, la localisation de faits ou l’origine de personnages; elles donnèrent lieu à des confusions dans des publications anciennes.

Introduction

A.  Période gallo-romaine.

Dans sa synthèse sur les recherches archéologiques au Pays d’Arlon publiée en 1908, F. Loës écrivait : « Je n’ai pas découvert de vestiges de l’époque romaine sur le territoire de Wolkrange ». Il évoque seulement des ruines en briques rouges à Buvange dans les champs de la famille Berens mais aucune recherche n’a été faite à cet endroit[2].

Dans l’attente de découvertes archéologiques récentes, Buvange et Wolkrange semblent ne pas avoir été occupées par des domaines agricoles à la période gallo-romaine.

Par contre, la villa romaine découverte à Sesselich en 1964 est souvent mentionnée comme « villa de Wolkrange » : en effet, à l’époque de la découverte, le hameau de Sesselich dépendait de la commune de Wolkrange. Cette villa, équipée d’un chauffage par hypocauste, bénéficia de plusieurs campagnes de fouilles.[3]

La voie romaine Arlon – Guerlange –Titelberg passait à proximité de la chapelle Sainte-Croix (où se situait l’ancienne église régionale également centre paroissial de Wolkrange).

Une base de colonne romaine, appelée communément « pierre à quatre dieux », fut insérée sous le maître-autel de l’église Sainte-Croix vers 1862. Auparavant, cette pierre était encastrée dans le mur extérieur de l’ancienne chapelle jusqu’en 1826 puis dans le mur extérieur du presbytère. J.B. Sibenaler croyait y reconnaître, sur deux des faces, Diane et Pallas-Athéna[4]. La présence de cet élément gallo-romain, dont l’origine est inconnue, n’est pas une preuve d’occupation de la localité à cette époque : d’autres bases de colonnes présentes sous un autel proviennent de divers cimetières[5].

B. Moyen Âge (1200 – 1505)

Tout au long de cette période, le bourg de Wolkrange fut une terre de la prévôté d’Arlon. En ce qui concerne Buvange et Sesselich, ces deux villages ont appartenu, en tout ou partie, à d’autres seigneuries. Nous traiterons donc séparément l’histoire de ces trois villages.

J.M. Yante, évoquant la région de Wolkrange, écrivait : « Dans cette terre allodiale, les droits, seigneuriaux et autres, sont extraordinairement émiettés au XIIIe et à l’aube du XIVe. Pour s’assurer le patronage de la dîme, les dominicaines de Marienthal négocient, à de multiples reprises, avec les membres des lignages de Hayange, Ansembourg et Arlon, vraisemblablement les propriétaires initiaux ou leurs héritiers immédiats. »[6]

Wolkrange.

La première mention de Wolkrange date de 1237 et concerne Guillaume de Hayange qui cède à l’abbaye de Marienthal un quart du droit de patronage de la paroisse Sainte-Croix[7].

Dans une autre charte, le chevalier Wautier d’Arlon fait don de sa dîme à Sainte-Croix de Wolcrange en 1254[8]. Ce couvent de moniales venait d’être fondé en 1231. Wolkrange apparaît donc dans les documents du début du 13ème siècle grâce à la paroisse Sainte-Croix, une église-mère d’implantation ancienne. La majorité des chartes du 13ème siècle concernent des échanges ou donations relatives à la paroisse Sainte-Croix et l’abbaye de Marienthal. Ces documents citent comme propriétaires d’alleux ou bénéficiaires de rentes le seigneur de Soleuvre et des gens de petite noblesse (chevaliers, écuyers) habitant Arlon, Ansembourg, Useldange, Sassenheim (Sanem) mais à partir de 1352, on constate des transactions directes entre la communauté de Wolkrange et l’abbaye de Marienthal[9]. Cette dernière percevra les dîmes ecclésiastiques jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Il faut attendre 1286 pour découvrir l’existence d’un moulin à « Wolkeroit » près d’Arlon : une rente prise sur ce moulin est offerte à l’abbaye de Clairefontaine par Nicolas d’Aix[10].

En 1289, l’abbaye de Clairefontaine cède ses revenus en grains du moulin « de la ville de Wolkranges » à l’abbaye de Differdange en échange de la dîme de Guirsch[11]. Wolkrange est donc reconnue comme « ville » dès la fin du 13ème siècle. Nous verrons qu’elle a le titre de ville « bâtisse », c’est-à-dire relevant directement du seigneur sans bénéficier des modalités accordées par la loi de Beaumont aux « franches villes ».

En 1293, Yrmengardie, avoué d’Esch, Jean son fils et Adeleidis d’Useldange sa fille ont vendu à l’abbaye de Marienthal leurs droits dans l’alleu et la ville de Wolkrange[12]. On constate que l’abbaye de Marienthal acquiert progressivement une grande part des revenus sur le ban de Wolkrange.

Wolkrange (Wolkeranges) est effectivement reprise comme ville bâtisse dans le dénombrement de 1309[13] ainsi qu’en 1320, dépendant du château d’Arlon[14]. Deux censes dépendent de la mairie en 1309 : Thiaumont et Aix (sur Cloie ?).

Une administration communale est prouvée en 1315 par l’existence d’un maire nommé Guillaume[15]. Thilman de Soleuvre donne, en 1325, aux dames de Marienthal ses biens de Wolkrange et les droits y annexés[16]

Le 22 octobre 1352, la communauté de Wolkrange-lez-Arlon passe une transaction avec le couvent de Marienthal devant Jean Delle, prévôt d’Arlon[17].

Un « État des fiefs mouvant du marquisat d’Arlon », dressé en février 1470, renseigne Wolkringen comme dépendant toujours du château d’Arlon. Les rentes de Wolkrange sont perçues au profit des seigneurs de Sanem et de Hondelange; celles de Buvange (Buffingen) au profit d’Arlon. La taxe réclamée à Wolkrange en 1476 est de 8 écus et 12 sols mais les habitants n’ont rien payé. L’état de délabrement qui régnait à la fin de la période bourguignonne empêche de nombreuses communautés d’acquitter leurs impôts. Pour comparaison, Hondelange doit 10 écus et Messancy 20 écus[18].

Bien qu’ayant fait partie de la prévôté d’Arlon depuis le 13ème siècle au moins, Wolkrange eu des liens avec les seigneuries de Sassenheim (Sanem) et Hondelange ainsi que Useldange et Ansembourg pour ce qui concerne le patronage de la paroisse. Nous ignorons l’origine lointaine de ces liens.

Buvange

L’existence du village de Buvange apparaît dans le relevé des revenus du couvent de Marienthal rédigé vers 1300 (Buvingin et Wolkeringin)[19]. Ensuite, on n’en retrouve mention qu’à partir du 15ème siècle : Honeschen Basclairon de Buvange acquiert une maison  dite « Wie denhoven » à Wolkrange en 1421.

Le 14 avril 1461, Louis et Jean de Chinery procèdent au partage de la succession de Jean de Soleuvre, leur grand-père. Louis de Chinery hérite notamment de la terre et seigneurie de Soleuvre qui comprend nommément Buvange. C’est la première mention certaine de l’appartenance de Buvange à Soleuvre[20].

En 1463, Henri de Breux et Blanche de Schorby reconnaissent devoir à Giltz de Busleiden, échevin à Arlon, une rente de 25 florins du Rhin provenant de leurs cens et rentes à Buffigen (Buvange)[21].

Dans la répartition de l’aide pour les années 1473 et 1495, Buffingen lez Arlon, comme Wolkringen, est cependant repris dans la prévôté d’Arlon, quartier d’Arlon[22]. Le village compte à cette époque 7 ménages imposables.

En 1474, Pierre de Totterait, échevin d’Arlon, charge ses biens situés à Wolkrange d’une rente en faveur de Jean von Eyschen, échevin de Luxembourg[23].

Le 30 novembre 1496, Louis de Chinery, seigneur de Lagrange (et de Soleuvre), et Catherine de Raville, sa femme, déclarent avoir vendu à Giltz (Gilles) de Busleiden une rente sur les revenus de leur mairie et village de Buffingen près d’Arlon. Bernard de Hondelange est témoin.[24]

On peut émettre l’hypothèse que cette famille de Soleuvre, peut-être depuis qu’ Alexandre de Soleuvre fut prévôt d’Arlon en 1245, acheta progressivement tantôt une terre, tantôt une maison sur le ban de Buvange pour devenir, au fil du temps, propriétaire de la majorité des biens fonciers. Elle put ainsi en revendiquer la souveraineté et en constituer une dépendance de la seigneurie dans laquelle, au 15ème siècle en tout cas, est établie une mairie avec droit de justice.

Sesselich

Théodoric vice-pasteur de Ste Croix, il reçoit en 1278 la dîme de Sesselich et du froment donné par Marienthal, prélevé sur la dîme de Wolkrange[25].  C’est la première mention de Sesselich.

Gilman de Körich, chevalier et homme de garde du château d’Arlon, constitue une rente au profit du comte de Luxembourg sur les biens allodiaux qu’il possède à Sesselich en 1314[26].

En 1480, Sesselich est renseignée comme avouerie. Le receveur de la prévôté d’Arlon verse encore des rentes sur Wolkrange à divers vassaux des seigneurs de Hondelange et Sanem (Sassenheim)[27].

C. Ancien Régime (Pays-Bas espagnols de 1506 à 1684)

Wolkrange :

Le patron de l’église Sainte-Croix est, en 1540, le seigneur de Rodemack[28].

Le village et le moulin sont incendiés en 1558 par les armées du duc de Guise qui, après la prise de Thionville, décident le sac d’Arlon[29].

A la fin du 16ème siècle, une maison forte en ruine appelée « Hobstet » est signalée entre Wolkrange et Sesselich. Elle appartient en 1571 à Clément Nothomb, officier de Hollenfels puis, en 1597, à son fils Jacques Nothomb; elle est alors dénommée « château fort en ruine »[30]. A cette époque, la branche des Nothomb de Hollenfels possédait également des biens à Rachecourt.

En 1611, Wolkrange et Sesselich sont localisés dans le « quartier allemand » de la prévôté d’Arlon[31].

Lors de la Guerre de Trente Ans, les armées du maréchal Turenne passent par Wolkrange et incendient le presbytère. Le 26 février 1642, les justiciers des mairies de Wolkrange et Udange qui ne comptent plus que 4 habitants déclarent avoir été ruinés par les armées de Piccolomini pendant qu’elles assiégeaient Vance en 1639.

Toutes les maisons de Wolkrange avaient été brûlées et les survivants ont été contraints d’habiter dans la chapelle Saint Sébastien qui avait été construite au centre du village en 1570 ou d’aller vivre dans les bois.

Un document de 1643 nous fournit les devoirs et taxes imposés à la population de Wolkrange. Les habitants doivent verser à la St Rémy (15 janvier) et en mai la somme de neuf livres, dix sept sols et six deniers qui se répartissent « selon la coutume ancienne de mémoire d’homme » entre sa Majesté, le couvent de Marienthal, le monastère de Differdange et celui de Clairefontaine. Les cens de Diedenbourg (Thiaumont) pour les porcs de la mairie et du moulin, que l’on appelle aussi « Schweingeldt de Wolkringen« , échus à Noël, se montent à six florins d’or, quinze sols et neuf deniers. La Justice du lieu les répartit entre Sa Majesté, le couvent de Marienthal, le couvent de Differdange, le couvent de Clairefontaine et le seigneur de Sanem. Nous apprenons que le moulin a été « ruiné par les gens de guerre » et n’a rien vendu pour l’année complète. Quand il y a production, vingt maldres de seigles vont au maire et le surplus est réparti entre Sa Majesté, le couvent de Marienthal et les seigneurs de Differdange et Sanem[32].

A la fin de la guerre franco-espagnole, en été 1659, une compagnie de 40 cavaliers français séjourne 21 semaines à Buvange. Les habitants sont contraints de leur fournir le vin, la bière, la viande en plus de la nourriture pour les chevaux. Il ne reste plus de grain pour ensemencer : il faut donc en acheter ailleurs. Des soldats faisant partie d’autres troupes, cantonnées à Udange et Toernich, prétendent avoir été attaqués en traversant Wolkrange. Ils s’emparent alors des cloches que les habitants doivent racheter[33].

Buvange :

En ce début de période, l’incertitude continue de planer sur l’appartenance de Buvange.

Dans son testament rédigé en 1501, Louis de Chinery lègue ses biens (dont Soleuvre) à sa fille Catherine de Chinery et à son mari Godart de Brandebourg. Ces biens passent à leur fils Jean de Brandebourg, seigneur de Meisembourg. Jean de Brandebourg a deux filles et trois fils dont Jean, Pierre-Ernest et Bernard, mort en bas âge.

Le dénombrement pour la seigneurie de Soleuvre (prévôté de Luxembourg) daté de 1526 ne mentionne pas Buvange. Wolkrange et Sesselich sont repris dans la prévôté d’Arlon, de même que Buvange[34].

Les taxes sur Bueffingen figurent cependant en 1550 dans les comptes de la seigneurie de Soleuvre[35]. D’autre part, Jean et Pierre-Ernest de Brandebourg procèdent au partage des biens de leurs parents en 1592. Pierre-Ernest y reçoit notamment Soleuvre ainsi que Buvange près d’Arlon. Il meurt en 1624 sans descendance[36]. A partir de ce moment, Buvange apparaîtra bien comme possession de la seigneurie de Soleuvre.

En 1600, 15 habitants de Buvange ressortent de la seigneurie de Soleuvre et 3 habitants de la prévôté d’Arlon.[37] Il existe donc encore cette double appartenance de Buvange.

En 1611, à Buvange (Buffingen), 19 maisons sont imposées au profit de la seigneurie de Soleuvre[38].

Les seigneuries de Soleuvre et Differdange sont partagées en 1656 entre Marie-Cléopha veuve du duc d’Arenberg et d’Arschot (née comtesse de Hohenzollern-Sigmaringen), Marie Elisabeth veuve du comte de Sultz et Lothaire, baron de Metternich, seigneur de Soleuvre, Differdange etc. La maison de Soleuvre reste en commun, le reste est partagé en 2 lots. Le  premier lot comprend notamment Sanem et Buvange[39].

Dans les archives du notaire Mangin, d’Arlon, un acte du 13 décembre 1659 stipule : « ont comparu devant moi clerc juré d’Arlon Paulus Claus, Schmidts Hein, Meyers Sondagh échevins du villaige de Buvange, seigneurie de Soleuvre« [40].

Maires et échevins :

1638 : Clas Kuntsch est maire de Wolkrange;

Pierre Wirtz est maire de Buvange en 1638 et 1657

1659 : Buvange : Claus Paulus, Hein Schmidts et Sondagh Meyers sont échevins.

La perception des taxes au début du 16ème siècle nous permet de réaliser plusieurs

constatations[41] :

1) Wolkrange et Sesselich sont associés, Buvange est considéré à part. Les deux bourgades sont incluses dans la prévôté d’Arlon.

2) L’unité de taxation est le feu ou le ménage. De nombreux habitants étant dispensés de taxes, on ne peut pas en déduire directement l’importance de la population mais seulement effectuer des comparaisons relatives. Ainsi, entre 1495 et 1537, Wolkrange + Sesselich passent de 9 à 16 1/2 ménages; Buvange, durant la même période, passe de 7 à 4 ménages.

Il est vraisemblable que la population globale a augmenté, essentiellement à Wolkrange, alors que Buvange se dépeuple. Il est aussi possible d’imaginer que le niveau de vie des habitants de Wolkrange s’élève et qu’un nombre plus important paie l’impôt.

3) Buvange est repris sous les noms de Bufingen, Buffingen ou Buevingen.

4) Dans les commentaires de la levée de l’aide de 1537, le percepteur d’Arlon signale qu’il n’a rien reçu à Buvange car le seigneur de Soleuvre s’est emparé des taxes, disant que ce village, ainsi que Waltzing, dépend de sa seigneurie. Il semble donc à cette époque qu’il y ait contestation sur l’appartenance de Buvange mais les relevés officiels le placent bien dans la prévôté d’Arlon et nous n’avons découvert aucune trace de conflit ou litige au sujet de cette possession.

Le 17 avril 1683, Jean-Nicolas de Lymosin, seigneur en partie de Roussy, vend son quart du moulin de Buvange, dans la seigneurie de Soleuvre, à Jean d’Arnould, seigneur de Schengen et président du Conseil de Luxembourg[42].

Sesselich

Au 16ème siècle, la route axiale des Pays-Bas était défendue par deux places d’armes : Arlon et Bologne (Habay-la-Neuve). Plusieurs bastions avancés près de la frontière française furent établis notamment à Autelbas, Sterpenich, Hondelange et Sesselich[43].

D. Ancien Régime (première occupation française puis empire autrichien 1684 – 1795)

Le moulin domanial de Wolkrange, fortement abîmé, est rebâti en 1761[44]. Les rentes (revenus) provenant du moulin sont partagées notamment entre l’abbaye de Marienthal (1/4), l’abbaye de Differdange (1/8), le baron Charles-Sigismond de Tornaco, seigneur de Sanem (1/8), le duc de Corswaren-Looz, seigneur de Sainte-Marie-sur-Semois[45].

La propriété du moulin de Buvange se répartit entre le baron de Marches et Guirsch (1/2), le baron de Soleuvre (1/4) et monsieur de Couscy (1/4). Par bail, le baron de Guirsch a cédé sa part aux habitants de Buvange qui ont engagé comme meunier Pierre Mersch[46].

En 1766, la justice de Wolkrange qui comprend aussi Sesselich compte 67 maisons et 1 moulin. Les biens-fonds se montent à un total de 1731,84 journaux[47].

Ils comptent notamment :

Terres labourables : 777 j

Terres sartables : 310 j

Prairies : 190 j

Bois : 432 j

Etangs : 7 j 30 verges (dont on retire les produits de la pêche)

Le cadastre foncier établi par l’administration autrichienne associe la communauté de Frassem à la mairie de Wolkrange.

Maires et échevins[48] :

Maires de Buvange :

1693 : Jean Schmidt (maïeur de la haute justice)[49]

1710 : François Potier[50]

avant 1791 : le maire serait Elsen

1791 : Peter Didier.

1792 : Jean Antoine Adolphe de Feller, seigneur de Kahler, Waltzing et Buvange est maire de Buvange. Il nomme Antoine Meyer d’Udange comme garde de chasse et de pêche sur les bans de Buvange et Waltzing, en la seigneurie de Soleuvre.

1793 : Claude Meer est nommé maire-rentier pour le château de Sanem à Buvange par le baron Jean Theodore de Tornaco[51]. Il a pour fonction de récolter les impôts.

Les œuvres de loi donnent cependant Peter Didier comme maire.

Echevins de Buvange :

Avant 1778 : Henri Jungers

Avant 1783 : Nicolas Neckels (ou Nickels)

1791 : Pierre Mathay (qui prête serment le 17 juin). Willibrord Brauch est nommé échevin par Antoine baron d’Arnoult et Soleuvre, en remplacement de Henry Jungers, décédé.

Maires de Wolkrange :

1731 : Paul Holtges est maire.

1735 à 1773 : Pierre Didier de Sesselich, prête serment comme maire de Wolkrange le 8 novembre et reste à ce poste jusqu’à son décès.

1773 à 1775 : Nicolas Burton de Habergy est maire de Wolkrange

Le 3 mai 1775 est publiée une ordonnance de l’impératrice Marie-Thérèse décrétant l’abolition de l’usage de la loi de Beaumont dans le Luxembourg. Les œuvres de loi sont alors transférées au siège prévôtal, Arlon en l’occurrence.

Echevins de Wolkrange :

1731 : Nicolas Hengen et Nicolas Hammes

1736 à 1740 : Nicolas Hammes et Nicolas (Gengler)

1741 à 1742 : Nicolas Hammes et Jacques Kerschen

1743 à 1760 : Jacques Kerschen et Nicolas Feck. En 1756, vient s’ajouter un troisième échevin : Jacques Sancy

1761 à 1773 : Jacques Kerschen et J. Spies; en 1764, Jean Thines de Sesselich est troisième échevin.

Les registres reprenant de nombreux contrats, appelés « œuvres de loi »,  s’appliquent également à Frassem qui dépendait de la justice de Wolkrange. Ils sont majoritairement rédigés en allemand et la mairie y est désignée sous le terme de « Kellnerie » ou, dans les actes français, de « gallerie ».

Le magistrat (composé du maire et des échevins) est assisté par un secrétaire, appelé « clerc-juré ». Cette fonction est occupée par Jean-Sébastien Pierret, notaire à Arlon, de 1737 à 1754 puis par J.P. Bremond.

Un enseignement élémentaire est prodigué dans la seconde moitié du 18ème siècle, sans doute par le vicaire. Une maison d’école (« Schulhaus« ) est mentionnée en 1766[52].

Différents établissements religieux possèdent des biens sur le territoire de Wolkrange  (terres, bois, rentes) : les carmes d’Arlon, l’abbaye de Clairefontaine, l’abbaye de Marienthal, les religieuses de l’hôpital Saint-Jean à Luxembourg, la confrérie St Martin d’Arlon.

En 1766, la justice de Buvange est clairement rattachée à la seigneurie de Soleuvre. La communauté de Buvange est propriétaire de deux maisons.

Les chefs de famille de Buvange qui paient des taxes sont :

Jean Walleran, Pierre Mersche, Pierre Didier, Pierre Muller, Henry Jungers, Pierre Matheis, François Moris, Nicolas Wall, Jean Burton, Michel Mertz, Nicolas Bosseler, Nicolas Nickels, Michel Krier, Nicolas Even.

Plusieurs nobles possèdent des biens fonciers à Buvange. Nous trouvons : le baron de Tornaco, le baron de Marches et de Guirsch, la douairière de Tornaco à Luxembourg, la vicomtesse de Lafontaine, le sieur de Daun en Silésie, le baron Arnoult de Soleuvre, le marquis de Ville[53].

A la fin de l’Ancien Régime, Sesselich et le Hirtzenberg font partie de la seigneurie de Schoppach. Claude François de Humyn avait abandonné ses droits sur ces villages à l’un de ses fermiers, Adam Grognard de Resteigne, le 11 juin 1678. François Grognard, fils d’Adam et brasseur à Arlon n’ayant pas de descendance, lègue par testament ses biens à son neveu Jean Henri de Pforzheim, seigneur de Colpach et prévôt de Durbuy, en 1763. Par lettres patentes du 30 novembre 1786, Joseph II lui accorde la haute, moyenne et basse justice de Schoppach et Sesselich. Ces prérogatives seront transmises à son cousin Philippe Charles de Pforzheim, dernier seigneur des lieux.

Le 20 avril 1792, la France déclare la guerre à l’Autriche. La garnison autrichienne d’Arlon établit des postes avancés le long de la frontière. C’est ainsi qu’un contingent est cantonné à Wolkrange, comme d’habitude à cette époque, aux frais des habitants. Ceux-ci doivent non seulement nourrir les soldats mais aussi leur fournir le chauffage dans les maisons ainsi qu’aux postes de garde durant l’hiver 1792 – 1793. En février 1793, le bois vient à manquer au village et la communauté envoie une supplique au Conseil souverain de Luxembourg pour demander l’autorisation de procéder à une coupe extraordinaire dans les bois communaux[54].

Lors de l’attaque des troupes autrichiennes cantonnées à Arlon, le général Beauregard, venant de Montmédy avec 2062 hommes et ayant fait jonction avec le général Brunet, passe par Wolkrange le 9 juin 1793 et vient prendre la gauche de la ligne à hauteur de la chapelle Sainte-Croix. Il repousse ainsi différents détachements autrichiens avant de prendre Arlon[55].

Lors de la seconde offensive française en 1794, le général Jourdan, commandant en chef de l’armée de Moselle, envoie une lettre au Comité de Salut public, le 21 mai 1794, depuis son quartier général établi à Wolkrange[56].

La population recensée en 1793 compte à Buvange : 10 laboureurs, 8 maisons de première classe, 3 de seconde et 8 de troisième; Sesselich : 4 laboureurs, 4 maisons de première classe, 1 de seconde et 2 de troisième; Wolkrange : 6 laboureurs, 6 maisons de première classe, 8 de seconde et 20 de troisième[57]. Pour comparaison, Hondelange comptait alors 42 maisons et Messancy, 101 maisons.

14   Wolkrange et Buvange en 1777 (carte de Ferraris)

E. : Administration communale sous le régime français (1795 à 1815)

En 1795, l’administration départementale crée une agence (commune) de Buvange. Celle-ci comprend Buvange, Hondelange, Sesselich et Wolkrange. A partir de l’an IX (1800), c’est Hondelange qui devient siège de la mairie.

a. Les maires

De l’an XI (1803) à 1806, la fonction de maire est détenue par Jean Arent (Arend, Arens) de Sesselich, par ailleurs le plus important contribuable de la commune. Pour la période qui s’étend de 1795 à 1922, consulter la publication relative à la commune de Hondelange.

b. Etat civil et population

En l’an IX (1801), Wolkrange compte 46 maisons plus la cure, Buvange 21 maisons et Sesselich 6 maisons. Dans de nombreuses fermes, on trouve au moins une servante et un domestique. Divers métiers, outre les cultivateurs et les manouvriers, sont présents : 2 cordonniers, 1 maréchal, 1 blanchisseur et 3 herdiers à Wolkrange; 1 tisserand, 1 tailleur d’habits et 1 herdier à Buvange[58].

Nous trouvons également une sage-femme à Wolkrange en 1806.

Les moulins sont bien décrits en 1809. Celui de Wolkrange pratique la « mouture à la grosse », c’est à dire un seul passage dans la meule, pour le seigle, le froment et le méteil. Il fonctionne avec une roue et une meule (importée de Champagne). Le moulin de Buvange travaille de la même façon grâce à deux roues et deux meules. Le meunier y est alors Jean-Baptiste Hosch[59].

Le recensement de 1808 nous apprend que Wolkrange compte 266 habitants (dont 40 pauvres et 6 mendiants), Buvange 160 habitants (dont 10 pauvres et 6 mendiants) et Sesselich 66 habitants (dont 6 pauvres)[60].

c. Comptes et revenus municipaux

Lors de la nationalisation des biens d’Eglise, les 7/8 des rentes du moulin de Wolkrange ont été repris. L’abbaye de Marienthal bénéficiait d’1/4 et l’abbaye de Differdange d’1/8[61].

Le presbytère est acheté en l’an 9 par Michel Breyer d’Arlon.

d. Ecoles

Un instituteur, Pierre Back, figure dans les relevés de 1806. L’école accueille alors 40 enfants[62]. En 1807, le maire engage Nicolas Scholer. En janvier 1809, c’est Jacques Boivire qui enseigne mais dès le mois de novembre, le village se trouve à nouveau sans instituteur[63]. C’est une situation récurrente dans les villages de la région. Un enseignement rudimentaire fut assuré sous l’Ancien Régime par les curés et vicaires, dans le but avoué que les enfants puissent lire le catéchisme et les textes liturgiques. Lorsque le Régime français voulu imposer l’ouverture d’une école publique dans chaque village, les mairies furent confrontées à la pénurie d’enseignants. De plus, le maigre salaire qui leur était proposé durant les quelques mois de fonctionnement des classes ne les incitait pas à s’installer au village s’ils n’y trouvaient pas une autre fonction rémunératrice.

F.  Période hollandaise (1815 – 1830)

Un recensement donne la population en fin 1822 :

Buvange, 167 habitants (le maire note en marge : 22 individus ont quitté la commune)

Sesselich, 48 habitants (tout un ménage a quitté la commune)

Wolkrange, 301 habitants[64].

Les hommes sont toujours astreints à la corvée de réparation des chemins. En 1823, c’est celui qui conduit de Buvange à Udange qui en bénéficie. Les fossés sont curés et les bords sont plantés d’arbres[65].

La chapelle Sainte-Croix est démolie et une église est construite au centre de Wolkrange en 1826. Le cimetière est voisin de Sainte-Croix également démantelé.

G.  de 1830 à 1922 : administration communale belge (Hondelange).

Grâce à un relevé précis des habitants constitué en 1830 par le curé Henri Origer, nous connaissons la population des trois villages de la paroisse de Wolkrange.

Buvange compte 26 maisons et 256 habitants; Sesselich, 8 maisons et 62 habitants, Wolkrange, 62 maisons et 419 habitants[66]. On constate ainsi un accroissement notable en 8 ans, depuis le recensement de 1822. Le cas de Buvange est particulier : perte de 22 habitants en 1822 puis gain de 89 habitants en quelques années !

L’Atlas des chemins dressé en 1845 recense 89 maisons à Wolkrange.

H. de 1922 à 1977 : commune autonome

Suite à la demande d’une majorité des chefs de famille des sections de Wolkrange, Buvange et Sesselich tendant à former une commune autonome, le conseil communal de Hondelange met ce point au vote en sa séance du 16 février 1919. L’avis favorable à la séparation emporte la majorité des voix.

Cette décision est ratifiée au cours de la séance du 16 octobre 1921 et la demande d’officialisation du projet est soumise au ministre de l’Intérieur. La création de la nouvelle commune est effective par la loi du 2 septembre 1922, publiée au Moniteur belge du 16 septembre 1922.

En séance du conseil communal de Hondelange du 29 décembre 1922, les conseillers Didier, Huppert, Schmitz, Dolizy et Nepper originaires de Wolkrange présentent leur démission. Le conseil prend acte et admet E. Kirsch, Nicolas Burnay et Jean Wagner à siéger en tant que conseillers pour Hondelange. Ils prêteront serment le 29 décembre 1922.

Le 13 novembre 1974, le conseil accepte le plan de fusion présenté par le ministre de l’Intérieur.

Au 1er janvier 1977, en application d’un arrêté royal du 17 septembre 1975, entre en vigueur la fusion des communes. Les communes de Habergy, Hondelange, Sélange et Wolkrange ne font plus qu’une avec celle de Messancy. Lors de la même procédure, le village de Sesselich est rattaché à la commune d’Arlon.

Gestion communale

-       Bourgmestres, échevins et conseillers communaux[67] :

1922 – 1932 : Frédéric Victor Didier est bourgmestre

1933 – 1941 : Nicolas Wiltgen est bourgmestre

1941 (février) – 1945 (septembre) : Nicolas Wiltgen ne voulant pas servir sous l’occupation       allemande est remplacé comme bourgmestre faisant fonction par le premier échevin         Pierre Ferdinand Winandy; il reprend ses fonctions après la Libération.

1945 – 1952 : Nicolas Wiltgen est bourgmestre

1953 – 1954 : Albert Huppert est bourgmestre jusqu’à son décès le 12 septembre 1954;   l’intérim jusqu’aux élections d’octobre 1958 est assuré par le premier échevin Edouard   Thomas.

1959 – 1961 : Edouard Thomas est bourgmestre et décède durant son mandat (9 décembre         1961). L’interim est assuré jusque fin 1964 par les échevins Jean-Michel Ketter et         Marcel Thomas.

1965 – 1977 : Jean-Michel Ketter est bourgmestre

-       Secrétaires communaux

D’avril 1923 à septembre 1964 (démission officielle) : Edouard Back. Il reste cependant en fonction jusqu’en janvier 1965. Jean Henri Mauer fut secrétaire temporaire de mai 1963 à mars 1964.

De janvier 1965 à juillet 1965 : Mariette Léonard (fonction provisoire)

1964 (nomination le 7 mars) à  1976 : François Poiré (également secrétaire de la commune de Sélange). Roger Kirsch assure l’intérim en 1971 lors d’un congé de maladie de François Poiré.

- Bâtiments communaux [68]

Maison communale

Le bureau communal est électrifié en 1930 et raccordé à la distribution d’eau en 1960.

La maison communale ayant été volontairement incendiée le 15 septembre 1943, le conseil demande à l’architecte Léon Lamy, d’Arlon, de venir sur place établir un constat des dégâts. Il remet son rapport le 29 septembre suivant. Il fournit ensuite un premier devis de réparation le 8 novembre. Seuls subsistent les murs et encore, certains se sont fissurés sous l’effet de la chaleur. Les travaux ne débuteront qu’au 15 juillet 1947 et la réception provisoire aura lieu le 14 novembre 1947. Du nouveau mobilier sera acheté en 1951[69].

15    Relevé de la maison communale incendiée. Janvier 1946, architecte L. Lamy

Eglise, cimetière, paroisse

Une des revendications de la population de Wolkrange, lorsqu’elle faisait encore partie de la commune de Hondelange, était l’agrandissement de l’église paroissiale. Ce projet n’avait pas eu de suite. A peine la nouvelle commune constituée, le conseil se penche sur ce dossier. Un premier projet est fourni par l’architecte Léon Lamy en février 1923. Le cahier des charges est prêt le 8 mai 1923 mais les soumissionnaires ne seront désignés que le 30 décembre 1924.      C’est l’entreprise Arendt d’Athus qui l’emporte pour le gros œuvre. Il s’agit de rallonger l’église en créant un transept, un nouveau chœur flanqué d’une sacristie et d’un bureau et de construire un local pour les fonds baptismaux à gauche de l’entrée. La réception provisoire des travaux eu lieu le 23 avril 1924[70].

La cloche de l’église fut enlevée par les allemands en 1944. Lorsqu’elle fut rendue, les fabriciens constatèrent qu’elle était fêlée. Elle a été refondue en 1954.

Le 20 mars 1958, le curé Jean Huberty écrit au gouverneur de la province pour attirer son attention sur la dégradation de la toiture de la chapelle Sainte-Croix. Le dossier est renvoyé à la commune qui approuve rapidement le devis. Les travaux sont terminés pour le 23 juillet 1958[71].

Les fabriciens de la chapelle de Sesselich demandent des réparations qualifiées d’urgentes en 1959. La commune prétend manquer de fonds et l’affaire s’éternise. Le conseil communal finit par donner son approbation au projet de renouvellement de la toiture et renforcement des piliers en mars 1961. La soumission est ouverte le 5 décembre 1962 et les travaux sont réceptionnés le 27 août 1963[72].

Le clocher de l’église, en mauvais état, est restauré en 1966.

Ecoles[73]

L’école de Buvange, détériorée par les soldats allemands au cours du premier conflit mondial, devait être restaurée. Le cahier des charges est approuvé par le conseil communal  du 12 janvier 1924 et la réception des travaux est signée le 2 décembre 1925[74].

Les écoles des filles et des garçons sont raccordées à l’électricité en 1930 et à l’eau en 1960. Un chauffage à air pulsé est installé dans le bâtiment de Wolkrange en août 1962.

C’est en août 1957 que le conseil communal décide de créer une classe gardienne dans le bloc scolaire existant.

-       Voirie

Le 3 octobre 1960, le conseil décide la reconstruction du pont au lieu-dit « Katzelach », sur la route de Habergy. Ce pont, détruit par l’armée allemande en retraite, était remplacé par un ouvrage provisoire en bois depuis février 1945.

Le conseil prend connaissance du tracé de l’autoroute Arlon – Luxembourg en décembre 1968.

Remerciements :

Que soient vivement remerciés pour leur aide et leurs conseils : Michel Trigalet, Jean-Marie Yante et Jean-Marie Zimmerman


[1] Muller M., Histoire de la paroisse et de l’église Sainte-Croix à Wolkrange, 1959

[2] Loës F., Le Luxembourg romain, AIAL  T XLIII, 1908

[3] Halbardier B., Rausch M., Rapport sommaire des fouilles de Sesselich, BIAL 45 1-2, 1969

[4] Sibenaler J.B., Les autels payens christianisés des églises de Latour, de Wolkrange et de Villers-sur-Semois.       AIAL T 34 1904

[5] Petry F., Reliefs et inscriptions antiques dans des églises chrétiennes, Histoire et Archéologie Dossier n° 79       1983-4

[6] Yante J.M., « Franches villes » et « villes bâtisses » de la châtellenie d’Arlon (XIIIe – XIVe siècles) in Mélanges       Paul Margue, Luxembourg, 1993.

[7] ANLux cote A-LXI-005 et Tandel E., Les communes luxembourgeoises, T II (l’arrondissement d’Arlon) p. 490    reproduction anastaltique (1979) de l’édition des AIAL 1889

[8] Tandel E., Les communes luxembourgeoises, T II (l’arrondissement d’Arlon) p. 490 reproduction anastaltique      (1979) de l’édition des AIAL 1889

[9] Wurth-Paquet F., Table chronologique des chartes et diplômes relatifs à l’histoire  de l’ancien pays de   Luxembourg. P.S.H. T XXIV  1869

[10] Goffinet H., Cartulaire de Clairefontaine, Arlon 1877.

[11] Wurth-Paquet F., Table chronologique des chartes et diplômes relatifs à l’histoire de l’ancien pays de   Luxembourg. P.S.H. T XVII p. 39 1861

[12] Wurth-Paquet F., Table chronologique des chartes et diplômes relatifs à l’histoire de l’ancien pays de   Luxembourg. P.S.H. T XVII p 65  1861

[13] Verkooren A., Inventaire des chartes et cartulaires du Luxembourg, T2, Bruxelles 1915

[14] Grob J., Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny. T1 p 507   Bruxelles 1921

Les villes franches ou Bonnes villes furent dotées d’une charte d’affranchissement; les villes bâtisses,       bien qu’ayant parfois un magistrat, relevaient uniquement du seigneur et les taxes étaient calculées          différemment.

[15] ANLux cote A-X-43-1 f. 90v ; N. van Werveke, Cartulaire du prieuré de Marienthal, PSH 38 p 291, 1885

[16] Bertholet J., Histoire ecclésiastique et civile de duché de Luxembourg et comté de Chiny, vol 7

[17] Wurth-Paquet F., Rapport sur les anciennes archives du Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, P.S.H. T IV , 1847.

[18] Grob J., Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny. T1 Bruxelles         1921

[19] van Werveke N., Cartulaire du prieuré de Marienthal, vol. 1, charte n° 243, P.S.H. XXXVIII, 1885

[20] Schaudel L., La seigneurie de Breux, AIAL n° 41, 1906

[21] Schaudel L., La seigneurie de Breux, AIAL n° 41, 1906

[22] ANLux, microfilm A- XIII-1

[23] Weyrich J.B., Ons Hemecht 1927 p 221

[24] Würth-Paquet F.X., Archives de Marches et de Guirsch, AIAL 10, 1878

[25] Muller M. Histoire de la paroisse et de l’église Sainte-Croix à Wolkrange, 1959

[26] Verkooren A., Inventaire des chartes et cartulaires du Luxembourg, T1, Bruxelles 1914

[27] Verkooren A., Inventaire des chartes et cartulaires du Luxembourg, T5, Bruxelles 1921

[28] Longnon A. et Carrière V., Pouillés de la province de Trèves, Paris 1915

[29] van Werveke N., Catalogue descriptif des manuscrits conservés à la bibliothèque de la Section historique de     l’Institut G.-D., P.S.H. XLIX, Luxembourg 1901

[30] Gillet M.C., Conseil de Luxembourg : dénombrement des fiefs, AEA

[31] ANLux cote A-XIII-6-1 folio 187

[32] AEA Extrait du compte du domaine d’Arlon pour 1643.

[33] AEA notaire Jean Mangin (1643 – 1671)

[34] Grob J., Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny. T1 p 507   Bruxelles 1921

[35] ANLux, Factures et comptes de Zolver (1477 – 1570), A- LXII – 39, farde 4046

[36] Schaudel L., La seigneurie de Breux, AIAL n° 41, 1906

[37] AEA. Microfilms Conseil de Luxembourg. Dénombrement des feux

[38] ANLux, microfilm A.XIII.7, page 69

[39] van Werveke N., Inventaire analytique des archives du château d’Ansembourg. T2 PSH 48,1899-1900.

[40] AEA, Archives du notaire Mangin

[41] Grob J., Vannérus J., Dénombrement des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny. T1 p 507   Bruxelles 1921

[42] Bourguignon M., Les gouverneurs d’Arlon, Achivaris Jos. De Smet, 1964

[43] Bourguignon M., Les gouverneurs d’Arlon, Achivaris Jos. De Smet, 1964

[44] AEA Cadastre 1766, dossier 24.

[45] AEA Cadastre 1766, dossier 468

[46] ANLux Cadastre 1766 microfilm A-XIV-34, seigneurie de Soleuvre

[47] 1 journal = 35,64 ares; la verge carrée = 22 centiares

[48] AEA Justices subalternes, Œuvres de loi de Buvange (462) et Wolkrange (2865 à 2868)

[49] Jacob – Duchesne, Miettes historiques IV La chapelle Sainte – Croix, AIAL 46, 1911

[50] Zimmerman J.M., Autorisation de changer de demeure accordée à François Potier, mayeur de Buvange en       1710, Aux Sources du Chiers, Chroniques 7, 1995

[51] Zimmerman J.M., Nomination d’un maire-rentier à Buvange en 1793, Aux Sources du Chiers, Chroniques 7,     1995

[52] Arendt F., Histoire de l’enseignement à Wolkrange – Buvange. Partie 1 : les maisons d’école et l’organisation   de l’enseignement. Aux Sources du Chiers, Chronique n° 22, 2010

[53] ANLux Cadastre 1766 microfilm A-XIV-34, seigneurie de Soleuvre

[54] AEA  Conseil de Luxembourg, affaires politiques et administratives, farde 4219

[55] Ray A., Convention nationale – Séance du 17 juin 1793 in Réimpression de l’Ancien Moniteur de la     Révolution française T 16 p. 670, Paris 1860

[56] Prat G.F., Histoire d’Arlon, T 1 p 384, 1873

[57] Leistenschneider P., Catalogue général et alphabétique des villes, bourgs, villages, hameaux, châteaux et         fermes de la province de Luxembourg dressé en 1793 et revu en 1794, (manuscrit)

[58] AEA RF 98/10

[59] AEA RF 98/3 et 9

[60] AEA RF 98/1

[61] AEA RF 100/40

[62] AEA RF 98/15

[63] Arendt F., Histoire de l’enseignement à Wolkrange – Buvange. Partie 1 : les maisons d’école et l’organisation   de l’enseignement. Aux Sources du Chiers, Chronique n° 22, 2010

[64] AEA, Population, RH farde 216

[65] AEA, Chemins vicinaux, RH farde 21/1

[66] Zimmerman J.M., Relevé des anciennes familles de Wolkrange, Buvange et Sesselich en 1830, Aux Sources du Chiers, Chroniques n° 23, 2011

[67] Pour une biographie plus détaillée, consulter : Zimmerman J.M., Les bourgmestres de la commune de Wolkrange, Aux Sources du Chiers, Chronique n° 20 2008

[68] AEA Commune de Wolkrange, Registres aux délibérations du conseil 10/1943 à 6/1967 (dossier 121), de         7/1967 à 12/1976 (dossier 122)

[69] AEA Administration provinciale – Bâtiments communaux, 3418

[70] AEA Administration provinciale – Bâtiments communaux, 3420

[71] AEA Administration provinciale – Bâtiments communaux, 3421

[72] AEA Administration provinciale – Bâtiments communaux, 3419

[73] Pour une histoire complète des écoles et de l’enseignement, consulter : Arendt F., Histoire de l’enseignement à Wolkrange – Buvange, partie 1 : Les maisons d’école et l’organisation de l’enseignement, Aux Sources du Chiers, Chronique n° 22, 2010 et Arendt F.,  Histoire de l’enseignement à Wolkrange – Buvange, partie 2 : Les enseignants, Aux Sources du Chiers, Chroniques n° 23, 2011

[74] AEA Administration provinciale – Bâtiments communaux, 3422