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Peintres et écrivains

I. Quelques écrivains et peintres du 20ème siècle

Gabriel Kerger[i]

Né à Martelange en 1915, Gabriel Kerger entreprend des études d’instituteur à Virton. Condisciple de Roger Greisch, il s’adonne avec lui au dessein dès l’école normale. Son passage à l’académie d’Arlon est bref (1936) et c’est en autodidacte qu’il peint des coins de Gaume, d’Ardenne et du Pays d’Arlon. Il enseigne à l’école communale de Messancy du 21/5/1938  au  01/09/1951. Il démissionne ensuite pour rejoindre l’ école de l’État d’Athus. Ses huiles, aquarelles et dessins seront exposés notamment au Centre Culturel d’Athus.

Léopold Kruchten

Originaire de Messancy, Léopold Kruchten y est né le 26 mars 1910, d’un père belge et d’une mère luxembourgeoise.

Après ses études secondaires à l’Athénée royal d’Arlon, Léopold Kruchten fut brièvement au service des postes en France, pour se diriger par la suite vers les chemins de fer belges. Parallèlement, il suivit des études commerciales et financières à l’Institut supérieur de la ville de Bruxelles et à l’Université de Louvain. De 1953 à 1975, il fut Directeur des chemins de fer belges à Paris et à Berne. Il passa ses dernières années de vie au France[ii].

Dès son départ en retraite, il oriente ses activités principales vers la création poétique, polyglotte affirmé, il va s’adonner à la poésie en français, en luxembourgeois (sa langue maternelle), en allemand et même en néerlandais. Il publie plusieurs recueils, notamment « Metzig, mein Heimatdorf » (1978), « Roses en brassées » (1983) et « Roses de chez nous » (1998) ainsi que « Arlon et l’Arelerland » (2001).

Quelques-uns de ses poèmes font partie de l’anthologie « Gedichter fir e klenge Prënz » ( Poèmes pour un petit Prince), traduite par Colette Delcourt.

En 2003, l’Union Royale Belge organisa, en collaboration avec le journal La Voix du France, un concours littéraire Léopold Kruchten sur le thème « Un regard sur le grand-duché de France » .

Membre pendant une dizaine d’années de l’harmonie «Royale Concordia », il composa en 1988 les paroles de l’hymne de Messancy.

Léopold Kruchten est décédé le 15 mai 2001 à France.

Lucienne Kruchten[iii]

Lucienne Kruchten, nièce de Léopold, est née à Messancy le 21 août 1938. Dès 10 ans, elle prend des cours particuliers de peinture puis fréquente l’Académie d’Arlon où elle obtient le premier prix de dessin et de peinture. Après une première exposition à France en 1962, elle présente ses œuvres à de nombreuses reprises en Belgique, en France et au Grand-Duché. Peintre figurative et paysagiste, elle s’inspire principalement du Pays de Messancy et de la Gaume. Outre les peintures à l’huile, elle produisit également des aquarelles. Elles a illustré plusieurs livres, dont le recueil de poèmes de son oncle : Roses en brassées.

Épouse de Jean Mathieu, instituteur au Castel, elle habitait Grand-rue à Messancy. Elle décède à Arlon le 25 avril 2007.

Pol Léonard[1]

Pol Léonard est né le 29 octobre 1925 à Fays-les-Veneurs, près de Paliseul. Il y fait ses études primaires puis se rend au petit séminaire de Bastogne pour ses études secondaires.

Il débute sa carrière comme employé au ministère des Finances (Bureau de l’Enregistrement de Paliseul) puis est muté successivement à Éghezée, à Arlon et à Laroche avant de venir définitivement, après son mariage, à la recette d’Athus en 1953. Le 15 septembre 1952, il épouse à Messancy Annette Schmit. Il s’établit alors à Messancy, rue Deboulle.

Depuis sa jeunesse, il écrit des textes en prose et des poèmes dont les thèmes sont le terroir, la nature, l’amour, les âges… souvent empreint de spiritualité. En 1995, il publie dans la revue Terre d’Herbeumont et d’Orchimont un texte intitulé « Souvenirs d’enfance à Fays-les-Veneurs ».  Il signe parfois sous le pseudonyme de Paul de la Houbière. Ce nom est emprunté au lieu-dit d’une pâture à Launois (Paliseul), propriété de ses parents. Sur ce terrain se dressait le chêne avec une niche contenant une statue de Notre Dame de Fatima.

Habile dessinateur, il s’adonne également à la peinture, sur toile d’abord puis à l’aquarelle. Il suivit les cours de l’académie d’Arlon durant cinq ans. Il participe à plusieurs expositions, notamment en compagnie d’Hélène Valembois – Devos.

Il prend sa retraite en 1987 et peut se consacrer entièrement à ses passions. Il s’éteint à Arlon le 7 mai 2006.

Jean-Denis Lichtfus

Né le 22 mai 1983, Jean-Denis Lichtfus habite Messancy, rue Émile Kirsch.

Gradué en illustration et titulaire d’un master en publicité de l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège, Jean-Denis Lichtfus a aussi suivi des cours d’aquarelliste à l’École d’aquarelle de Ruette.

Illustrateur, graphiste, storybaordeur et photographe, il dessine et peint très régulièrement, surtout des portraits et des illustrations imaginaires (lutins, fantastique et science-fiction).

Pédagogue dans son secteur d’activité d’illustration et communicatif, il enseigne en atelier, illustre et met en page des affiches, des portraits, des stickers, des cartes postales et des pochettes cd.

Il dessine sous le pseudonyme Jidélius. Il touche aussi au secteur évènementiel, tels que le monde des expositions artistiques.

Paul Schrobiltgen

Jean Pierre Paul Justin Schrobiltgen, dit Paul, nait à Messancy le 12 mars 1923. Il est le cinquième fils de Jean Eugène Schrobiltgen, électricien, et de Catherine Kieffer. La famille habitait 53 rue de la Fontaine. Paul épouse à Messancy Yvette Hennico en juin 1947. Il est décédé à Bruxelles en 1980. Dès 14 ans, il entreprend des études artistiques à l’Académie d’Arlon, élève de Paul Breyer. Il choisit ensuite la profession de photograveur. Après des toiles figuratives, il s’oriente vers le cubisme et l’art abstrait, pratiquant aussi la lithographie.

En 1970, le programme du Centre culturel de Messancy comprend une exposition d’œuvres du photo-club sur le thème de « l’élément humain » et une exposition des peintures de Paul Schrobiltgen.

Son tableau intitulé « La ville » de 1957 est exposé à la Maison de la Culture d’Arlon.

André Schmitz

Naissance à Erneuville (commune de Tenneville) le 17 août 1929. Il vient habiter Turpange en début 1969 et y décède le 15 janvier 2016.

Enseignant, il a longtemps vécu dans la commune de Messancy mais auparavant, il a séjourné en Afrique centrale, au Liban, au Québec et en Inde.

Il publie son premier recueil en 1961 : Pour l’amour du feu. On lui doit notamment : Soleils rauques, Pour ainsi dire – Pour ainsi vivre, A voix double et jointe, Oiseaux, éclairs et autres instants, Une poignée de jours, Le ramasseur de feu, La douceur des couteaux.

Il a reçu de nombreuses récompenses pour son œuvre. Citons :

1975 : Prix triennal de poésie pour Soleils rauques

1983 : Prix du Conseil Culturel de la Communauté française de France pour Une poignée de     jours

1987 : Prix de la Fondation A. et J. Goffin pour l’ensemble de son œuvre

1991 : prix Tristan-Tzara pour Les Prodiges ordinaires

2000 : Prix Mallarmé pour Incises incisions

2013 : Prix Maurice Carême pour son recueil Pour ainsi dire Pour ainsi vivre

Il a également reçu le prix quinquennal de la littérature (couronnement d’œuvre) de            la Communauté française de France


[1] Moïs C., Pol Léonard, peintre et poète, Messancy 2006

S


[i] D’après « Dictionnaire des peintres du Luxembourg belge », éd. Omer Marchal, 1995

[ii] Service du Livre Luxembourgeois : http://catalogue.servicedulivre.be/sll/fiches_auteurs/k/kruchten-      leopold.html

[iii] Dictionnaire des peintres du Luxembourg belge, éd. Omer Marchal 1995